Un somptueux voyage

Une nouvelle ère

5 ans passèrent, mais je n'ai pas pu réaliser des voyages. Car durant ces longues années la seule chose qui me revient en boucle dans ma tête, c'est l'image de mon père, étaler sur le lit qui fut emmené par les policiers, après que le médecin ait fini de l'examiner. Et moi qui avais été arraché de force de ma propre maison, je me souviens encore des phrases de madame Connor.

-Caleb avez-vous quelque chose de particulier, de précieux ou qui vous tienne à cœur que vous aimeriez prendre avec vous ?

-Quelque chose de particulier dites-vous madame ?

-Oui, un souvenir qui peut être une photo ou un objet.

-Madame, la seule particularité que j'ai à mon égard est que je suis orphelin, je n'ai jamais connu ma mère et je viens de perdre mon père. Alors pensez-vous que j'aurais quelque chose de particulier ou de précieux qui me tiens à cœur comme vous le dites. Un souvenir ? bien évidemment, le seule souvenir que j'ai c'est la triste réalité dans laquelle dont j'ai toujours vécu, les difficultés auxquelles dont j'ai été confronté, mon indifférence et bien sur ma folie. Mais n'ayez crainte car ces souvenir me suivront partout, ou que j'aille, ils m'ont toujours été fidèle.

Madame Connor était abasourdie, épater par mon discours même les policiers étaient dépourvus de réponse, je sentais le poids qui pesait sur sa langue, du moins c'est que je pensais jusqu'à ce que j'aperçois ce petit sourire narquois sur ses lèvres et me dit.

-Construisez une normalité en fonction de votre particularité, de votre personnalité, et de votre indifférence envers les autres. Vos souvenirs ? gardez-les, qu'importe la nature ils vous permettront de ne pas vous perdre et vous guideront. Votre folie ? Sachez qu'un grand fou peux devenir la voix de la raison. D'autant plus votre indifférence ne sert pas à vous détruire, mais à vous aider à atteindre votre potentiel ce ne sera pas une mince à faire, je l'avoue, mais prenez sa comme un plus, et servez-vous en afin de vous canaliser.

J'étais pétrifier suite aux propos de madame Connor et de son éloquence. C'était la première fois qu'un adulte m'abordait comme cela durant toute mon existence, et j'ai sentis en elle cette aura protectrice et bienveillante, c'était la première fois que je remarquais cela chez une personne.
Puis elle me dit faites vos valise Caleb.

-Mes valises ? pourquoi ?

-On s'en va dans un endroit, ou le respect et la loyauté est une grande Mer et la discipline un gouvernail qui nous guide. Ou il faudra s'entraider, car tu ne seras plus seul mon cher Caleb.

-Un voyage ? plus seul dites-vous ?

-oui Caleb vous ne serez plus seul

Des larmes glissaient sur mes joues, car la solitude c'est ce que je redoute le plus et un voyage c'était mon plus grand rêve. Le fait que madame Connor m'avais proposé cela elle m'envoyait ravir, et impatient, du moins c'est que je pensais.
Je me pressai d'aller faire mes valises, puis on passa le seuil de la porte. Chose que j'ai faite pour la première fois de ma vie. Car comme vous le savez tousse j'ai toujours été dans ma demeure du moins dans mon monde imaginaire, on n'avait même pas de fenêtre, je suppose c'était un luxe qu'on pouvait pas s'offrir, d'autant plus ont habitaient dans la montagne là où le ciel est toujours gris disais mon père.
Puis on est monté dans cette chose qui avais 4 roues qui avançais tout seul, elle m'avait dit que ça s'appelait une automobile. Je pense que c'est là ou mon père travaillait qu'ils construisent ce genre d'engins. Je suis resté fixer à la vitre, au bout de quelques KM on commençait à s'approcher de la ville de Birmingham, ou il y avait une variété de couler un soleil époustouflant, un marché, des enfants qui jouaient dehors, les personnes âgées avec leurs journaux une ambiance chaleureuse.
Ce n'est pas comme père m'avais décrit le monde extérieur, tout est si beau tout est si normal et si mouvementé. Mais ais-je ma place dans ce vaste monde ? dans cette aventure, suis-je fais pour tout sa moi qui ai toujours vécu à travers mes imaginations. Mais non ! Caleb tu as toujours rêver de voyage maintenant que tu pourras en faire dans la réalité, n'est-ce pas fabuleux ? disais ma voix intérieure. J'étais tellement fatigué et triste que je me suis endormi, à mon réveil ont étaient déjà arrivé, il fessait si froid et c'était myrteux je ne comprenais plus rien comme si j'avais changé de destination ou d'époque, puis je demandais à madame Connor.
-Mais où sommes-nous madame ?
-Caleb bienvenue dans votre nouvelle demeure.

Je ne savais pas comment réagir à cela car j'avais surtout pas appréciée le terme qu'elle a utilisé « demeure » j'ai une image assez péjorative de ce mot, moi qui aime la variété la diversité.

-Nouvelle demeure ?

-Oui à partir de ce jour c'est ici que vous serez le pensionnat de Birmingham, ou vous vivrez avec d'autres garçons de votre âge et plus âgées que vous, ici comme vous le remarquerez le respect la loyauté et la disciplines sont des règles d'or.

Pour commencer le respect : vous vous soumettrai aux ordres de tous les adultes mais méprenez-vous le respect ne vaut pas la soumission. C'est pour cela que vous ne tutoierez quiconque j'ai bien dit quiconque en ce lieux, même les garçons ou vos futurs amis, car le respect est dû à l'enfant.
Ensuite la loyauté, vous serez loyal envers nous et vos futurs camarade et on n'en fera de même pour vous. Ainsi un circuit de confiance sera établi.
Et enfin la discipline, car la discipline est synonyme de succès.
-Durant vos prochaines années parmi nous, vous devriez adhérer à ces règles.

-oui madame.

-très bien, madame Ashleig va vous installer et elle en profitera pour vous faire une visite guidée de nos locaux. Madame Ashleig je vous présente Monsieur Caleb, Caleb Shurley.

-Bonjour monsieur shurley, enchanté.

-Bonjour madame Ashleig.

-suivez-moi Monsieur shurley laissez-moi prendre vos valises je vais vous installer. Comme vous le voyez à votre gauche se trouve vos salles de classe ou vous irez à l'école tous les jours sauf les samedis et le dimanche, cependant ces deux jours vous bénéficierez d'une corvée ainsi que des loisirs sport, natation, art appliqué, photo ; vous n'aurez qu'à choisir celui qui vous conviendra. Là à votre droite...

-Mais madame ou puis-je réaliser mes voyages ?

-Monsieur shurley on ne coupe jamais quelqu'un qui a pris la parole avant nous est-ce claire.

-Oui madame.

-Ou en étais-je, ah oui ! alors ici vous trouverez vos chambres que vous partagerez avec vos camarades, cependant c'est en s'entraidant que on y arrivera, c'est pour cela que si l'un d'entre vous échoue c'est vous tous qui échouerez, si votre coter de la chambre est mal rangé c'est toute la chambre qui l'est donc à l'avenir faite attention aux décisions que vous prendrez, ainsi qu'au choix que vous ferez. Ici c'est la salle à manger ou vous mangerez trois fois dans la journée, il est hors de question que vous ratez un repas au cas où cela arriverait vous serez pénalisée car vous ne pourrez pas manger après l'heure.
Ici la salle de bain ou vous vous brosserez et laverez deux fois par jour ni plus ni moins, et enfin vous avez la cours l'espace commun là ou vous pourrez vous divertir avec vos camarades. Trois uniformes et deux pyjamas vous sera délivré afin que vous respectiez les codes de couleurs, qui devrons être impérativement propre a chaque fois que vous les porterez, cela dis ça sera tout pour aujourd'hui m'avez bien compris ?

-Oui madame.

-Bon c'est bientôt l'heure du dîner je vais vous installer afin que vous puissiez vous lavez et vous changer avant le diner, bonjour messieurs je vous présente monsieur shurley, Caleb shurley votre nouveau camarade je vous prie de bien vouloir l'accueillir comme il se doit et de l'intégrer dans vos rangs, afin qu'il puisse apprendre les bonnes manières et s'adapter à notre politique. Vous pouvez prendre ce lit. On dîne dans 30 minute.

Au dîner je n'ai pas dit un mot, chacun s'occupais de leurs petite personne, ils n'étaient même pas emballés du fait qu'il y avait un nouveaux ils étaient là à répéter l'un après l'autre bienvenue monsieur shurley comme des robots. Je suppose que c'est cet endroit qui leur a rendu ainsi. Dès ce soir j'ai compris quelque chose de primordial qui m'attendais durant ces longues années, je suis entourée de personne en tout étant seul, c'est même plus effrayant qu'avant le fait de voir différentes personnes mais se sentir seul malgré cela. Je n'arrivais même plus à voyager à travers mes pensées car le bruit de la solitude criait si fort dans ces lieux, que même un sourd l'entendrait et même un aveugle le verrais. Je passais toute mes nuits à maudire mon père car il ne m'a pas emmené avec lui j'ai cru pouvoir oublier mes peines en faisant mes voyages mais hélas c'est encore pire qu'avant je ne parlais pratiquement à personne une fois de plus, pourtant j'étais entouré de gens. Que c'est ironique.
Père êtes-vous fier ? comment avez-vous pu me laissez, vous saviez ceux qui m'attendais dans ce monde cruel, vous me connaissiez mieux que quiconque alors pourquoi ne m'avez-vous pas emmené dans ce voyage éternel. Je vous maudis. J'espère que vous ressentez l'étendue de ma solitude et la profondeur de ma souffrance oh mais suis-je bête vous êtes mort, mais vous saviez quoi vous n'aviez jamais exister je ne sais pas pourquoi je me plains aujourd'hui.