Père est mort

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Le 7 juillet 1831 est pour moi une date inoubliable, qui m'a marqué, que je qualifierais comme ma date de naissance là où tout a commencée, le début d'une existence. Un souvenir chaleureux dont je sens encore son parfum sec, un souvenir tristement heureux, une énorme paradoxalité.
Ce jour-là mon père rentra plutôt que d'habitude. D'un air déçu mais camouflé par un sourire, c'était la première fois que je voyais cette expression sur le visage de mon père. Il passa le seuil de la porte et me dis fils, tu ne croiras jamais ce qui m'est arrivé aujourd'hui à l'usine. Moi sous le choc répondit impatiemment.
Caleb
-Non ! dites-moi père, que s'est-il passé ! allez racontez-moi !
Et me répondit avec un sourire fastueux.

Père
-Afin de tester nos nouvelles locomotives, nous les ouvriers ont eu droit à une balade, je dirais même un voyage.
Moi encore une fois d'un air abasourdit époustoufler lui dis.

Caleb
-qu'avez-vous vu ! comment est le monde extérieur, les gens. Racontez-moi s'il vous plait père.
Lui qui est ému me dis.

Père
-Notre monde est parsemé d'épine que de fleurs les arbres lèvent les bras suite au actes de nos frères.

Caleb
-Que veux dire cela père racontez moi plutôt votre voyage

Père
-Il se fais tard va te coucher Caleb je te raconterai une prochaine fois.

Caleb
-Non, mais je ne suis pas fatigué père rassurez-vous j'insiste.

Père
-Si, Caleb depuis quand discute-tu mes ordres c'est mon voyage qui te met dans toute ces états

Caleb
-pardonner ma curiosité père, je me suis laissé emporté
Puis je retournai me coucher avec toute mes questions qui me trotte, je retourne me plonger dans mes voyages, mon quotidien.
Le lendemain je me réveillai, mais ce n'étais pas un matin comme les autres, car, pour la première fois mon père était encore dans son lit au lever du soleil. Je m'approchai vers lui sans vouloir le brusquer il avait le visage tout pale il me parut mourant et beaucoup malade avec une forte fièvre et refusait d'aller chez le médecin. La nuit tombé il me demanda d'appeler le médecin, je l'appelai. Arrivée, le médecin l'ausculte et reparti aussi vite qu'il ne vint il fuyait mon père comme la peste et en partant il ajouta que mon père était atteint de la variole, qu'il lui restait peu de temps à vivre et que je devais fuir comme lui. Moi dépourvue de sentiment, ne sachant pas comment réagir à cet instant resta frigorifier, immobile, mais je ressentis quelque chose que je n'avais jamais ressenti au pare avant, comme une grosse blessure qui ne saigne pas, un lourd poids sur le cœur. Je m'approche vers lui doucement et lui, dit d'une voix inquiète

Caleb
-Vous m'emmènerez avec vous cette fois-ci pas vrai père ? Vous me laisserez pas ici, sachant que vous n'allez pas rentré à l'apparition de la lune n'est-ce pas ? promettez -le-moi.
Il me regarde avec beaucoup de tristesse, expression que je n'ai jamais vu chez lui non plus et me dis
Père
-enfin de compte tu es bien le fils de ta mère. Un peu perdue dans vos pensées, mais un grand cœur sur la main.
Caleb
-Ma Mère !!

Père
_Fils tu es si curieux, mais la curiosité est indispensable, elle diminue la peur de la mort et c'est pour cela que tu es prêt à me suivre sans regret, mais n'aie crainte je continuerais à vivre à travers de tes imaginations. Va savoir on pourra même faire des voyages imaginaires.
Caleb
-Mais père ne disiez-vous pas que les hommes qui vivent d'imagination loufoque ne méritaient pas leurs places dans ce monde ?
Père
-Après tout l'imagination c'est la seule mémoire qu'on peut manier à notre guise. L'imagination n'est fertile que lorsqu'elle est futile.
Caleb
-Père vous avez mentionner le nom de ma chère mère et vous avez dit que je suis belle et bien son fils, mais qui est ma mère car jusqu'à ce jour vous ne m'avez jamais parler d'elle est-ce la mort qui vous fais divaguer ?
Père
-Ta chère mère ESMERALDA !
Caleb
_Esméralda ? parlez-moi en plus père !
Père
-Caleb il se fais tard va te coucher sois gentille je ne veux pas que tu me vois partir pour ce long voyage, mais souviens toi fils « le plus long des voyages c'est celui que l'on a pas encore fait. »
Caleb
-Oui père
J'étais impatient que le jour se lève pour pouvoir avoir réponse à toutes mes questions.

Le lendemain je me précipite vers, la chambre de mon père il ne bougeait plus il était tout raid il ne se réveilla pas il est parti et ne m'a pas emmené.

Un somptueux  voyage Where stories live. Discover now