Chapitre 6 : ses amis, mes amours, nos emmerdes

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J'ai retrouvé Alex à la brigade, ce nigaud rigole tout seul, j'essaie de masquer mes émotions et d'avoir un visage le moins déconfit possible mais il faut croire que soit je suis un mauvais acteur , soit mon frère lit en moi comme dans un livre ouvert:

«- Qu'est-ce que c'est que cette bouille grand frère, tu t'es pris un râteau? Me demanda le nigaud en face de moi qui me sert de frère.

- Tais-toi tu veux bien ( si il savait la vérité, ce que j'aimerais ne pas lui mentir mais j'ai … j'ai peur à vrai dire, oui peur de sa réaction si il savait pour Peter, j'ai peur que la dernière personne auquel je tiens me tourne le dos) bon maintenant allons interroger Sarwane ok ?

- Plus tard il est tard et je dois aller voir Paco, il aimerai que je répare «avec lui» sa bécane. Doué comme il est avec les motos si il se débrouille seul il est pas sorti de l'auberge!

- Plus tôt du garage, bien vas-y je reste ici à demain!

- A plus!

Je suis resté au bureau jusqu'à 22h en sachant qu'Alex est partie à 18h. Alors les matheux de services, combien de temps je suis resté à la brigade pour faire des recherches? Bravo 4h tu es un génie, oui toi, le lecteur devant l'écran avec le regard vitreux et le reste de pizza au coin de la bouche! Bon je n'ai rien trouvé que je ne savais déjà ou que je présumé le petit Kévin fumait, se droguait et niquait faut bien le dire avec toutes les filles qu'il croisait! Pauvre Sophie, j'imagine même pas les cornes qu'elle doit avoir. C'est au moment où j'éteignis mon ordinateur et me préparai à sortir de la brigade que mon portable sonna, numéro inconnue, sûrement une erreur de numéro. Je décroche et là stupeur:

«- Je suis déçu mi amor j'aurai cru que tu m'aurai appelé depuis que je t'ai quitté au café cet aprém'?m’interrogea la voix enjoué de Peter.

- Ne m'appelle pas mi amor on est plus ensemble depuis longtemps , 7ans pour être plus précis!

- Ne sois pas si vexant s'il te plaît, bon je t'attend!

- Tu m'attend … où?

- Bah chez toi, débile.

- Ah ok, mais tu sais, j'ai déménagé depuis la dernière fois que tu es venu chez moi. Donc je doute que tu saches réellement où j'habite!

- J'ai des relations ,tu sais, du coup j'ai pas eu de mal à avoir ton adresse. Et crocheter la porte d'entrée de ton immeuble n'a pas été compliqué vu la bouse qu'il ton foutu. Me répondit Peter avant de me raccrocher au nez

Une fois devant chez moi dans le centre ville de Montpellier ( je ne vous donnerai pas mon adresse j'ai trop peur des fans hystériques) et j'ai pu constater qu'effectivement la porte d'entré de mon immeuble avait été forcé. J'aurai jamais dû apprendre à Peter à crocheter une serrure... Lorsque je suis arrivé devant ma porte sur le pallier n°2, je le vis, il était là, habillé d'un jean noir moulant, d'un tee-shirt bleu nuit col en V laissant apparaître les premiers muscles des ses pectoraux avec un blouson en cuir et des bottes noir. Il me souriait de son sourire franc qu'il m'adressait autre fois avant que le gang ne le pervertisse, ses beaux yeux bleues pétillait, ses cheveux noir encadraient parfaitement son visage et des fossettes apparaissaient au coin de ses lèvres. C'est alors que dans son regard apparu un air bestial désireux de tout ( mais de tout quoi?) et je n'ai pas eu le temps de réagir avant qu'il bondisse sur moi et qu'il emprisonne ma bouche avec la sienne. Sa langue assaillie alors la mienne, qui cette dernière répondit favorablement à ces caresses. Autant dire que toute ma haine et ma colère envers lui avait disparu. C'est alors qu'il me demanda d'une voix rauque qui me donnai des frissons:

- Ouvre-la porte de suite Marccelo j'ai envie de battre tous les records avec toi ce soir!

Et moi, con comme je suis, je lui ais ouvert la porte de mon appartement qui je vous l'avoue n'est pas mieux décoré que celui de Morgaan Thompson, depuis l'entrée on peut voir mon canapé où traîne un plaid bleue nuit en face il y a ma table basse Idéa avec une coupelle dessus qui contient toutes les pièces qui me restent après avoir monté mes meubles en kit … je sais ça fait cliché. Donc c'est sur ce canapé lit ( oui parce que c'est mon lit aussi) que Peter tout frissonnant de passion et de désir je pense, m'a propulsé. Ensuite sans même me demandé mon avis il enleva son tee-shirt, et son falzar, puis m'arracha ( oui m'arracha) ma chemise (je ne pourrais plus jamais la mettre ) et m'enleva également mon pantalon puis … oh mais je vais pas tout vous dire quand même aillaient un peu d’imagination, je vous donne un indice, on a pas joué au scrabble.

AmortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant