Bonjour ! Première fois que j'écris un message au début d'un chapitre haha. Je voulais rapidement remercier, ici, @LittleCutieBrioche pour son adorable message à propos de ce livre! Voilà c'était tout ! Spoiler : c'est un chapitre fort en émotion et il est assez long! Sur ce bonne lecture~
-
Les semaines s'écoulaient, restant toujours les mêmes. Rempli de haine, de méchanceté gratuite, peignant l'esprit de T/P de bleu et de gris. Plus le temps coulait, plus les minutes mouraient et plus elle se laissait aller. Elle se laissait partir dans les mains de son démon intérieur qui la brûlait à petit feu. Nombreuses sont les cicatrices sur son avant-bras et nombreuses sont les fois ou l'idée d'appuyer un peu plus fort cette lame sur son avant-bras. Le sang s'écoulerait, les larmes tomberaient de ses yeux, traçant leur chemin et créant des lignes humides sur ces joues. Ces problèmes s'envoleront aussi vite que sa vie s'échapperait de son corps. Mais il y avait toujours cette part étrange et encore saine, pure et consciente en elle qui lui soufflait de se battre encore un peu, qu'un beau jour les larmes de tristesse se transformeront en larmes de bonheur. Cependant aujourd'hui cette part malsaine de son esprit avait repris le dessus, suite à l'évocation de ce souvenir, qui peinait à cicatriser.
Tout se passa très vite, les freins crissaient, la voiture fonçait à pleine vitesse, s'écrasant dans un bruit infernal sur le poteau métallique. La petite T/P pleurait à chaudes larmes, ne comprenant pas la situation. Sa mère, elle, prononça malheureusement ces derniers mots. Mots qui resteront gravés dans sa mémoire malgré son jeune âge. Un mot si simple et user de nos jours mais qui change de signification quand la personne que l'on chérit le plus le prononce.
"Je t'aime ma chérie..."
Ces derniers mots furent soufflés dans un dernier élan de force. Avec la dernière conviction d'une mère de montrer son amour à son enfant.
Depuis ce jour, son père est tombé dans l'alcool, blâmant sa fille comme responsable de l'accident. Alors que les responsables étaient sûrement de jeunes gens sous l'emprise de l'alcool. Depuis ce jour, la vie de la petite fille heureuse, avec des étoiles dans les yeux, a disparu se transformant en une vie triste, en un enfer.
La raison de l'ouverture de ce souvenir est simple : son père. Chaque petite chose de la maison lui rappelait sa mère mais elle parvenait à mettre de côté ses pensées mais aujourd'hui son père à ,pendant la journée a retrouvé de vieille photographie de sa défunte femme, il se mit à boire beaucoup plus que d'habitude. Et malheureusement la pauvre T/P, qui a déjà passé une journée effroyable, succomba à la colère de son père. Les jurons volaient, sortaient de sa bouche sans même qu'il n'y réfléchisse. La traitant de meurtrière, l'accusant encore et encore fautive de l'accident, lui répétant à quel point il la déteste. Cette fois-ci elle ne parvint pas à mettre de côté cette tristesse et ce déchirement
Elle se rendit nonchalamment dans la salle de bain, les larmes coulaient d'elle-même. Elle ne pleurait pas parce que les mots de son père l'ont blessé, mais parce qu'elle n'en pouvait plus de cette vie. Parce qu'à force de d'entendre dire que c'est elle la meurtrière de sa mère, à force d'entendre dire qu'elle est nulle et ne sait rien faire, elle craque. Ce n'est pas un merci qui fera disparaître ces mots qui se sont encré dans sa tête, qui rendra la confiance en elle qu'elle a perdue.
Non.
Ce serait comme casser une assiette, lui dire pardon et qu'elle se reconstruise comme par magie.
Non.
Ce pourquoi il faut toujours faire attention à ce que l'on dit parce qu'ils auront toujours une répercussion sur quelque chose. Un mot dit une fois peut ne pas blesser, il peut être pris comme une blague mais dit plusieurs fois, répéter chaque jour, il peut peser lourd sur la conscience de quelqu'un.
VOUS LISEZ
Soulmate
FanfictionSa douce voix résonnait dans son esprit, se répercutant dans les recoins de son corps. Dans un monde où les âmes sœur existent, T/P, recouverte de cicatrices, dont certaines encore ouvertes, sombrait peu à peu dans le néant. Jusqu'à ce que cette vo...