Soulmate

Chapitre 13

La puissante lumière du soleil l'obligea à fermer les yeux quelque instants. Lorsqu'elle les rouvrit elle vit un jeune homme était devant elle, il est vêtu d'un t-shirt blanc et tenant deux glaces en main. Le soleil l'empêchait de voir son visage mais elle pouvait entrevoir un sourire, son sourire. Un magnifique sourire qui révélait des dents de lapin. On ne pouvait voir son visage entièrement mais le jeune homme avait déjà l'air magnifique. Ils étaient dans un parc, surement en pleine après-midi, des enfants jouaient, les parents discutaient, des couples étaient assis sur l'herber, tous profitaient du beau temps.

Subitement sa vue se mit à se brouiller, les voix s'étouffait jusqu'à ne plus rien entendre, ses paupières sont d'une étrange lourdeur, il se fermait tout seul mais elle luttait. Elle voulait rester ici, dans cet endroit, découvrir ce jeune homme.

Elle se senti aspiré, et lorsque ses yeux se rouvrir elle était dans les bras d'un jeune homme, c'était le jeune homme qu'elle avait vu il y a quelque instant. Cette scène lui paraissait familière, et effectivement en y repensant elle l'avait vu quand Jake avait tenté de la noyer.

Une nouvelle scène apparue sous ses yeux, elle dansait avec un jeune homme surement le même que dans la première scène.

Plusieurs scènes s'enchainèrent, plus vite cette fois. Si vite qu'elle ne voyait rien plus rien. Soudainement à travers ces paupières elle vit une lumière s'agitait, lorsqu'elle les rouvrit elle était dans une salle de cinéma, une salle qui lui disait étrangement quelque chose. Mais oui celle du MV de Lights

Les fauteuils étaient rouges et d'une surprenante douceur, la pièce était éclairée de quelque point de lumière au plafond et sur les côtés, la salle était parsemée d'enceinte noir, le sol était recouvert de motif fait de noir et rouge, tout devant se trouvait évidement la toile qui permettait de regarder les films, le mur du fond était rouge trouer par une petite fenêtre qui permettait la projection du film, les portes, elle, était rouge aussi et dans un cuir des vieux canapé des bar américain. La question maintenant est : que fait-elle ici ?

Des scènes continuaient à défiler, et le jeune homme apparaissait toujours sans que l'on ne voie entièrement son visage. A chaque fois rien ne changeait, son sourire était toujours autant splendide, la seule chose qui changeait était le décor et ses habits.

Alors qu'elle fixait l'écran sans vraiment faire attention au film accélérer qui passait, tout lui revint à l'esprit.

La jeune fille sortit de la maison, aucune émotion lisible sur le visage. Ignorant les cris de son père qui demandais incessamment pourquoi et où allait-elle à une heure si tardive. Mais elle ne l'entendait à peine, son attention était entièrement tournée vers la musique qu'elle écoutait.

Elle respira un grand coup l'air frais du soir, la brise nocturne vint caresser ses joues encore humides. Ses chansons préférée passait dans ses écouteurs, elle voulait profiter de ces derniers court instant, alors elle se dirigea vers le pont de la ville. La vue, là-bas, était magnifique et effectivement.

Des dizaines d'étoiles brillaient dans le ciel. Elle pensa à sa mère, qui fait surement parti de ses étoiles à présent. On se reverra bientôt maman...murmura-t-elle doucement.

Sa vision se noirci, la musique semblait être mise en arrière-plan. La dernière phrase qu'elle aura entendue avant de plonger dans les ténèbres :

« Notre rencontre est une formule mathématique

Commandements religieux, et providence de l'univers

Les preuves que la destinée me montre

Tu es l'origine de mes rêves

Prends-là, prends-là

Cette main que je te tends, c'est le destin qui l'a décidé »

T/P s'est évanoui au plein milieu d'un passage sur un pont. Sun-Hi, paniquée, avait arpenter les rues de Séoul dans l'espoir de tomber sur la jeune fille et Bingo. Elle l'avait trouvé, inconsciente sur ce passage.

Ai-je réussi ? Suis-je enfin libre ? pensa-t-elle instantanément ; pour vérifier cela elle se leva et parti explorer l'endroit où elle se trouvait. Etrange... Il ne ressemble en aucun point au paradis comme il est décrit par les humains.

L'endroit semblait immense. A peine sorti de la salle, un couloir se présenta devant elle, un couloir au mur rouge avec des renfoncements dans les murs encadrer de fines lattes de bois. Quelque banc en velours venait se placer à quelque endroit. Au fond à gauche se trouvait le début d'un escalier qui devait surement mener vers d'autre salle de cinéma, et de l'autre côté se trouvait un grand comptoir avec des vitrines remplit de nourriture, une machine de caisse et bien évidement une machine à pop-corn un autre couloir semblait se présenter à gauche, couloir qui devait surement mener à l'entrée des lieux.

Curieuse, elle se dirigea d'abord vers l'entrée du bâtiment. Pour cela elle emprunta le début de couloir qui se trouvait juste à côté du comptoir, ainsi elle arriva dans une pièce au mur bleu ciel. L'entrée se trouvait directement à droite et au fond se trouvait une pièce avec une table et quatre chaises. Rien de bien intéressant, se dit elle en rebroussant chemin et en se dirigeant vers le bout d'escalier qu'elle avait vu quelque instant plutôt.

Elle gravit les marches prudemment, observant cet étrange endroit, où le silence était maitre sans qu'il ne soit pesant. Au contraire, dans cet endroit elle se sentait calme et apaisé de ses tourments. A la fin les escaliers la menèrent vers un autre étage où se trouvait d'autre salle de cinéma, enfin quatre dont deux qui semblait très différente.

Une fine cascade de lumière s'échappait du dessous des portes. Des petits murmures venait perturber le silence, ces dernier venait de derrière ses deux portes. L'une d'elle, celle de gauche, était entourer d'une couronne de fleur et de rose noir et rouge, cette porte inspirait peu confiance, elle donnait une impression d'étouffement, d'oppression, mais la voix qui s'en échappait était mystérieuse, cette voix l'attirait, cette voix est celle qu'elle entend si souvent quand elle en avait besoin.

Tandis que celle à droite était orner d'une couronne de fleur et rose blanche et bleu, cette porte inspirait confiance, elle donnait une impression de légère et de sérénité. Une ambiance qui collait extrêmement bien avec la voix qui s'en échappait, mais pourtant lorsqu'elle s'approchait de cette porte, main sur la poignet prête à l'enclencher, les paroles de la chanson ne collait plus du tout. Elles parlaient d'un grand désespoir, d'une vie horrible dans cet endroit et de ne, pour aucune raison, traverser cette porte. Mais pourquoi ?

La bonne porte semblait être celle-ci, tout semblait parfait derrière celle-ci alors pourquoi la voix lui disait le contraire ? L'autre porte semblait s'ouvrir à l'enfers, l'ambiance semblait horrible et pesante. Alors encore une fois pourquoi celle qui la repoussait et pas celle qui la tentait ? Pourquoi la voix lui disait cela ?

Le choix était cornélien, d'un côté une porte qui ne lui inspirait pas du tout confiance et de l'autre une porte, d'où une voix s'échappait et lui soufflait de ne pas passer par celle-ci. Que faire ? Devait-elle écouter cette voix, d'une personne qu'elle ne connait même pas et passer par cette porte presque effrayante ou simplement écouter son instinct et ignorer cette voix ?

Depuis que sa main était posée sur la poignée de cette porte la voix masculine s'était éteinte, ce n'est que lorsque, par sorte de peur inexpliqué. Une peur irrationnelle et incontrôlable s'était installée au creux de T/P, des larmes incontrôlées coulait le long de ses joues. Ne pouvait-t-elle pas être tranquille ?

Soudainement un compte à rebours apparu et commença son cruel décompte. 30 secondes

Tic Tac Tic Tac

Que faire ? Aucune autre issue était possible, juste ses deux portes. Stresser par le décompte et après avoir tranché. Elle se dirigea vers la porte de gauche, celle qui fait peur et l'angoissait. Après tout ce n'est qu'une porte, qui dit que ce qui est derrière est aussi angoissant et horrible ; ce n'est qu'une façade et qui dit que derrière la porte qui lui inspirait confiance ce trouvait la même chose ?

Comme on le dit si souvent déjà il ne faut pas se fier qu'au apparence.

-

La lumière que nous voyons dans les yeux de l'autre