textes d'amour et de douceur

VIII

Nos doigts s'entrelacent. Je ferme les yeux et soupire longuement. Sa main quitte la mienne et vient se glisser dans ma longue et blonde chevelure. Le calme de la nuit apaise nos âmes adolescentes. Sa respiration ralentit. Même les yeux clos, j'aperçois son sourire, son désir, son amour. Le vent vient secouer l'herbe de ce champs infini. Le dos contre le sol, tête vers les étoiles, j'entrouvre les yeux. Son visage apparait alors au dessus de moi. Je lève doucement le bras et mes doigts se mettent à caresser sa joue rosée. Sa crinière brune se mélangent au vent. Son regard se perd alors dans le mien. Son iris vert sapin m'hypnotise. Lorsqu'enfin, je cesse de l'observer, j'aperçois la lune flamboyante. Elle se tourne pour l'observer à son tour. Un doux rire coupe ce long silence. Elle se déplace à coté de moi et se couche. Je me couche à mon tour. Elle attrape ma main et la place sur sa poitrine où son cœur bat la chamade. Je pivote mon visage vers le sien en souriant. Aucun mot ne serait assez fort pour décrire l'atmosphère qui plane au dessus de nous. Mon nez se colle au sien. Mes doigts descendent vers ses hanches. Je remonte son haut. Ils explorent sa peau si fragile. Sa respiration se saccade alors que je la caresse doucement. Je me relève et déplace toute ma masse sur mon bras. Je souris tendrement. Mes lèvres s'approchent des siennes. Elles ne sont qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Nos respiration se mélangent. Je glisse mes doigts dans ses cheveux. Ma bouche se dépose alors sur la sienne sur une mélodie de vent et d'herbes. Notre baiser s'intensifie jusqu'à ce que nos corps s'unissent au vu de notre amour passionnel.