Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
La dernière feuille est tombée Les arbres étaient recouverts d'or, Ils sont maintenant dénudés. Le paysage nous paraît mort.
Seuls les conifères, triomphants, Pointent leurs aiguilles vers le ciel Ils n'attendent pas le printemps Ce sont les seuls arbres éternels.
Quant aux animaux, la plupart S'est fait un petit nid douillet. Ils passeront l'hiver sans le voir En dormant d'un sommeil épais.
Et pour ceux qui n'hibernent pas, Ils se couvriront de fourrure. Pour protéger leurs corps du froid, Ils s'érigent une sorte d'armure.
Mais cette bien triste saison N'a pas que des désavantages. Elle embellit à sa façon Le monde et ses contrées sauvages.
Elle fait pleuvoir des flocons Qui dansent dans les airs et se posent Légers comme des papillons Délicats et beaux comme des roses.
L'hiver recouvre le monde de blanc Comme une remise à zéro Pour que quand arrive le printemps On redécouvre que le monde, c'est beau.