CHAPITRE 13

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Oriane PDV

Castiel et moi attendions patiemment la réponse de Balthazar. Vers 23:00 nous avons décidé de prendre une chambre de motel pour la nuit. Loin des Winchester.

Mais tout ça m'inquiétait de plus en plus. Apparemment Crowley serait le roi de l'enfer... À ce titre il pourrait certainement nous écraser en un instant...

Castiel, lui, avait l'air terriblement confiant, malgré qu'il était conscient de ce qui nous attendait.

- Ça va ? Me demanda finalement Castiel, alors que je fixais le plafond blanc de la chambre en restant immobile allongée sur un des lits.

- Oui, ça va et toi..? Lui repondis-je, pas totalement sincère.

- Je vais bien. Tu devrais appeler Sam... me lança-t-il en m'adressant un regard plus ou moins triste.

- Pou... pourquoi faire..? Repris-je après m'être arrêtée de respirer pendant un instant.

- Tu en as envie. Mais tu as trop peur d'appeler Dean, alors appelle Sam, me répondit l'ange avec un petit sourire timide qui se dessinait sur son visage.

- Je... je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose... ils n'ont même pas essayé de m'appeler...

- Je ne te force pas Oriane, mais je pense que ça te soulagerait d'avoir Sam au téléphone et de pouvoir prendre des nouvelles de Dean.

- Je pense que tu as raison... merci, Castiel, lui répondis-je en marchant vers lui pour me jeter dans ses bras.

- Aller, va. Je t'attend ici ! Finissait l'ange.

Je sortais du motel en courant. Je n'avais pas essayé d'appeler sur le téléphone de Sam encore, peut être que j'aurais dû.

- Répond, répond... me marmonnais-je parfaitement consciente que j'étais encore seule.

- Allô ? Oriane ?! Comment tu vas ?! T'es avec qui ?! Dis moi où tu es, je passe te chercher ! Commençait à crier Sam.

- Sam, détend toi, je vais bien. Je suis avec Castiel, il prend soin de moi, lui répondis-je.

- Castiel ? Quel connard, c'est pour ça qu'il ne répondait pas à mes prières...

- Je suis désolée... comment ça avance avec Dean..? Lui demandais-je, gênée.

- Je pense que tu te doutes que ça ne va pas très fort... il veut oublier.

- Oublier quoi ?

- T'oublier, Oriane. Il s'est rendu compte qu'il s'était beaucoup trop attaché à toi, et crois moi il se torture l'esprit à penser que c'est la bonne solution. J'ai essayé de lui faire retrouver raison, je te le promet. Mais il ne veut plus rien entendre, il est désespéré, inquiet et énervé constamment depuis que tu as quitté le motel... je ne l'avais jamais vu comme ça je t'avouerai... me répondit Sam, la voix tremblotante.

- ...

- Oriane..?

- Je... je suis désolée... je ne reviendrai pas Sam, je ne veux pas que Dean se sente mal, je ne me le permettrai pas... Je vais attendre que mon père rentre et je repartirai, je ne veux pas faire de peine à Dean. Et putain je l'aime. Je l'aime, Sam. Je l'aime comme c'est interdit. Et je m'en veux, je suis désolée... Tu es quelqu'un d'exceptionnel, Sam. Prend soin de toi et de Dean, adieu...

- Oriane ! Ne raccro...

Je venais de raccrocher. Il était hors de question que je m'interpose entre les deux frères juste à cause de sentiments...

Je m'étais écroulée par terre. Dean voulait m'oublier. Mais peut être qu'il avait raison, peut être que c'était mieux comme ça. Il allait énormément me manquer, c'est vrai. Mais je ferai tout ce qu'il faut pour qu'il se sente bien, même si pour ça il faut que je souffre.

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Dean PDV

Sam était dehors depuis de longues minutes, et je commençais à me douter de la personne avec qui il était au téléphone.

Oriane s'inquiétait peut être pour nous, ou simplement pour Sam. Après tout, c'est lui qu'elle a au téléphone actuellement...

Sa voix me manquait, son regard, ses cheveux bruns, ses yeux vert, son visage, ses manières, sa façon de faire les choses, ses larmes, son sourire, elle. Tout me manquait.

Au fond, peut être que je n'arriverai jamais à l'oublier. Et je commence à douter de moi.

La seule chose dont j'ai envie à ce moment même, c'est de hurler à quel point j'ai besoin d'elle. Ses bras, sa façon de prendre soin de moi. Même la façon qu'elle avait à toujours m'insulter...

Aller la retrouver, la serrer fort dans mes bras, lui dire que je suis désolé, et qu'avec elle je serai l'homme le plus heureux de la planète...

Mais peut être qu'elle ne voulait pas l'entendre...

"Pourquoi es-tu si différente..?" Je me répétais cette phrase en boucle dans ma tête, espérant avoir l'occasion de lui dire un jour.

Je devais agir, faire quelque chose. Avec ou sans l'aide de Sammy.

Une rencontre inattendueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant