Les portes du deuxième ascenseur s'ouvrirent sur le 10e étage et les soldats à l'intérieur en sortirent en même temps que ceux qui montaient les escaliers. Ces derniers étaient clairement essoufflés à cause de la montée mais étaient sur le qui-vive. Toutes les chambres ont toutes été déverrouillées depuis l'accueil et les soldats se répandirent dans les trois premières chambres de l'étage. Lorsque les soldats à l'arrière sortirent de la première chambre, l'un d'eux entendit un bruit de chute et ils regardèrent tous derrière eux, à l'exception des deux derniers, dont l'un avait un genou au sol :
- Désolé ! J'ai trébuché !
Le soldat en tête se détendit :
- Reprends ton souffle ! Ces deux-là ne pourront pas nous échapper, on a le temps.
Ils reprirent la fouille quand un bruit sourd résonna près des ascenseurs. Les deux soldats à l'arrière firent signe à leurs camarades :
- On va voir ce que c'est.
Les autres hochèrent la tête et la fouille reprit son cours pendant que les deux soldats s'approchaient prudemment des ascenseurs et de la cage d'escaliers. Ils arrivèrent au pied du L en pointant leurs armes vers les ascenseurs, devant lesquelles gisaient les corps de deux autres soldats, sans armure, du sang leur coulait des yeux, des oreilles et des lèvres. L'un des deux soldats resta de marbre pendant que le second détournait le regard. Le premier soldat appuya sur le bouton d'appel de l'ascenseur et les portes s'ouvrirent sans un bruit. Ils entrèrent tous les deux et le premier soldat appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Il donna des instructions et rassura le second soldat qui commençait à paniquer.
...
L'hôtesse de l'accueil non plus n'était pas sereine. Savoir que l'un des hors-la-loi les plus recherchés du cosmos se baladait dans l'hôtel la faisait presque paniquer. Deux soldats montaient la garde près de l'entrée, deux autres devant le self-service et deux derniers devant le couloir qui menait au hangar. Le Commandant faisait les cents pas à travers le hall. Chose qui n'arrangea pas l'état de l'hôtesse, l'un des ascenseurs s'ouvrit et deux soldats en sortirent en trombe, l'un d'eux avait du mal à respirer, l'autre lui avait passer son bras droit derrière sa nuque :
- Ils sont au 10e étage ! Ils sont armés ! On a besoin de renfort !
Le Commandant s'approcha du duo :
- Vous êtes les seuls survivants ?
- Non, les autres sont encore là haut ! On a été pris par surprise, l'un d'eux à lever la main et nos armes se sont enraillés avant même qu'on ait eu le temps de tirer !
- D'accord ! Restes ici et veilles sur les ascenseurs ! Et essaye de calmer ton copain !
Il se tourna vers les autres soldats :
- On monte par les escaliers ! On se grouille !
Il sortit son arme et monta les escaliers en premier, suivi des autres soldats. L'hôtesse s'étant évanouie en voyant l'état de l'un des soldats, elle ne vit pas les deux soldats sortis de l'ascenseur passer par le couloir qui menait au hangar, suivis d'une sacoche, d'une sangle à poignards et d'une ceinture à dague, flottants au plus près du plafond.
...
Dans le hangar, l'ambiance était plutôt calme, il n'y avait que quatre soldats : deux près de l'entrée du hangar, deux autres près de l'entrée du vaisseau à bord duquel le fugitif était venu. Le calme fut brisé par la respiration rapide et bruyante de l'un des soldats qui les rejoignirent en panique. Ce fut l'un des soldats près de l'entrée qui réagit le premier :
- Hé ! Qu'est-ce qui lui arrive ?
L'un des soldats était plié en deux, avait du mal à respirer et tremblait. Celui qui l'accompagnait lui expliqua :
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Le bon chemin - Cycle II : Les fioles - Livre V : Chevelure mouvante
FanfictionTrop, c'est trop ! Isora se lance seul à corps perdu contre l'ennemi qui le traque comme un chasseur piste son gibier. Mais à peine sorti de sa tanière que les rencontres et évènements inattendus l'assailleront (il devrait en avoir l'habitude, vous...