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Hey hey hey ! Comment ça va chez vous ? J'espère que tout ce passe bien sinon here i am avec le prochain chapitre! 😁 alors je vous souhaite une bonne lecture et à tout à l'heure à la fin du chapitre 😉

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Finalement le jeune couple passa le reste de l'après midi et une bonne partie de la soirée assis au bureau du soldat à travailler, rire, discuter, ou même se chamailler comme des enfants. T/P se sentait tellement légère. Voir Haru aussi serein et heureux lui mettait du baume au cœur. Elle avait l'impression de ne pas l'avoir vu comme ça depuis une éternité. Pourtant, elle n'en était pas vraiment sûre. Elle avait l'impression qu'Haru semblait chercher à garder un minimum de distance entre eux. Elle l'observa minutieusement, alors que le noiraud s'évertuait à écrire pour la énième fois son propre prénom, avec un sourire bien trop fier pour ne pas être mignon, elle sourit doucement. C'était un enfant. Elle était tombé amoureuse d'un pur gamin. Sans même s'en rendre compte la jeune femme porta délicatement sa main jusqu'aux cheveux du soldat pour y entremêler ses doigts. Instantanément le jeune homme stoppa tout mouvement. Il encra son regard rouge dans celui de sa petite institutrice avec un air indescriptible. T/P n'osa pas bouger. Une secondes. Deux secondes. Puis le jeune soldat sembla froncer les sourcils avant de se reconcentrer sur son travail, laissant la C/C reprendre là où elle en était. Ça avait l'air épuisant d'être dans sa tête. Pensa la femme en haussant un sourcil. Elle se demandait à quoi pouvait il bien penser. Puis elle laissa ses pensées dérivées de manières plus agréable. Les cheveux du noiraud était doux. Puis, alors qu'elle jouait avec une petite mèche noir du jeune homme, elle s'autorisa à le détailler. Son nez qu'il retroussait quand il réfléchissait..... accompagné de cette petite moue. Ce petit truc qu'il faisait avec sa bouche. C'était mignon. Il était beau. Puis elle s'amusa à penser qu'il pourrait presque passer pour quelqu'un de studieux comme ça. Presque. Ils restèrent ainsi quelques dizaines de minutes supplémentaire avant que quelqu'un ne toque à la porte. La porte s'entrouvrit légèrement, laissant apparaître le visage de F/L qui venait les chercher pour le diner. Ils étaient là depuis si longtemps? Se demanda rapidement la C/C avant de suivre un Haru plus qu'enthousiaste. T/P marchait alors calmement dans les couloirs, contrairement à son compagnon qui braillait à tout bout de champs, aux cotés de F/L.

-Merci de me laisser rester manger. Mais tu es sûre que c'est bon? Je ne veux pas vous déranger, vous devez surement être rationner pour la nourriture....

Comme souvent, la soldate ne la laissa pas finir.

-Une bouche de plus une bouche de moins nous ne sommes pas à ça près et je voulais te remercier. Je n'étais pas sûre qu'Haru réagirait bien mais tu l'as visiblement bien calmé pour l'instant.

Haru eut un air outré, avant d'accélérer pour les dépasser d'un air dramatique tout en marmonnant qu'il n'était pas un gosse. Quant à T/p, elle échappa simplement:

-Oh...

Qu'était elle supposée répondre à ça? Eh bien on a probablement failli se battre au début puis après une série de haut et de bas en l'espace de cinq minutes on a décidé d'ignorer nos problèmes pour nous concentrer sur de la grammaire? Enfin bon, elle devait tout de même admettre que ça avait l'air d'allait beaucoup mieux. Du moins, comme l'avait dit F/L, pour l'instant. Il fallait maintenant espérer et faire en sorte que ça continue dans cette voie. Dans un geste inconscient, la jeune femme effleura le bout de ses lèvres. Elle sourit. Ils avaient déjà fait un pas de géant alors autant ne pas brusquer les choses et qui sait elle aurait peut être même plus un jour. Le reste du chemin menant au réfectoire se passa alors dans le silence, si on oubliait Haru, qui avait vite oublié son indignation pour fanfaronner sur le fait de savoir enfin écrire son prénom. Puis, rapidement, par on se sait quelle procédé divin, T/P se retrouva assise entre F/L et Livai. Si la jeune femme avait pu disparaître, elle l'aurait clairement fait. Le célèbre caporal chef Livai n'était pas du tout loquace, et sa femme, pas beaucoup plus. Quant à Haru, en face d'elle, il passait son temps à embêter Livai, qui, ce dernier, peinait à se contenir de plus en plus. Le repas pouvait partir en vrille à tout moment, et entouré de ces trois personnes, bien qu'elle n'ait jamais vu F/L se battre, T/P n'était pas sûre d'en ressortir entière. Peut être valait il mieux essayer de détendre l'atmosphère? La C/C prit alors maladroitement la parole.

Haru(Oc) x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant