BOOM [Chapitre 26]

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Cela faisait déjà un peu plus d'une semaine que le Bastral était parti du Québec, il restait environ deux jours avant d'arriver à la Nouvelle-Espérance en Bretagne. Le petit couple en avait profité pour se relaxer et se rapprocher. Shamarak et Frikolio se promenaient calmement sur le pont et profitaient du soleil.

- Je te l'avais dit Frifri... Le voyage nous fait du bien... Je n'ai jamais été aussi léger. (Shamarak)

- Moi je serais vraiment plus léger et relax si je n'avais pas tout mon équipement... (Frikolio)

- Je t'en ai déjà parlé chéri... (Shamarak)

- Oui, oui, on sait jamais quand on peut se faire attaquer et bla, bla, bla... (Frikolio)

La discussion fut rapidement coupée par le bruit de l'alarme du navire, ensuite une voix se fit entendre dans le haut parleur.

- Attention navire hostile à porter d'attaque... Tous les hommes à leur poste... Je répète... Navire hostile à porter d'attaque... Tous les hommes à leur poste !!! Les général Ivanovitch et Côté votre présence est requise sur le poste de commandement... (Voix)

Tout le monde sur le navire se mit à courir un peu partout. Sham regarda Friko avec un sourire satisfait.

- Je déteste quand tu as raison ! (Frikolio)

- Moi aussi je t'aime mon chéri ! (Shamarak)

Au même moment le navire changea de cap et au loin la silhouette de l'autre navire apparut. Malheureusement ils n'avaient pas que la silhouette qui apparut, au loin, énormément de projectile était en direction de l'Anticosti. Friko eut juste le temps de déployer son bouclier et de se jeter devant son amoureux. Les projectile viennent s'exploser sur le navire, grâce à la solidité du bouclier le duo purent survivre à l'attaque. Une immense fumée noir envahi le navire. Toujours sous le choc et avec les oreilles en sang, le grand loup se releva. Après quelque seconde il remarqua son copain couché au sol, évanouie et avec le bouclier qui fumait encore. Il se jeta sur lui et vit qu'il vivait encore. Shamarak regarda par-dessus la rambarde et vit des canots pneumatiques qui venaient en direction du navire. Vif d'esprit, Sham attrapa Frikolio par le collet et se mit à courir en traînant son copain, il criait à tout le monde d'évacuer le navire. Soudainement, le duo croisa Rawshu.

- Oh mon Anubis ! Général Ivanovitch, vous allez bien ! (Rawshu)

- Oui... De peu. (Shamarak)

- Et le général Côté ? (Rawshu)

- Il est vivant, mais KO. (Shamarak)

- Oh par chance ! (Rawshu)

Rawshu aida Sham à traîner Friko, mais Sham le repoussa.

- Non, laisse nous ! Tu dois aller émettre le signal d'évacuation. (Shamarak)

- C'est déjà fait général... Laissez-moi vous aider !! Vous n'avez pas l'air d'aller bien ! (Rawshu)

- D'accord, on doit mettre Friko sur un canot de sauvetage et ensuite on doit se rendre au poste de commandement ! (Shamarak)

- Pourquoi le poste de commandement ? Ont doit tout simplement évacué ? (Rawshu)

- Tout simplement parce qu'on peut transformer l'anticosti en bélier et ont doit lancer un signal d'alarme à la flotte pour indiquer l'emplacement de l'ennemi. (Shamarak)

Comme le plan le stipulait Rawshu et Shamarak traîna le corps endormie de Frikolio jusqu'à un canot de sauvetage. Ils le glissèrent à l'intérieure avec l'aide d'autre prisonniers.

- Écouter ! Partez tout d'abord vers le sud et quand vous serez hors de portée du navire partez à l'Est, attacher tous les canots ensemble où rester proche ! C'est le meilleur moyen de survivre ! (Shamarak)

- Oui, mon général ! Mais vous venez pas, mon général ? (Prisonnier)

- Non, j'ai une autre mission à accomplir ! (Shamarak)

Le grand loup donna son sac à dos et toutes ses armes à Rawshu puis il le poussa dans le canot, par la suite il activa le système qui fit descendre le canot.

- Désolé, tu es un adorable capitaine, mais j'ai besoin de toi en vie. (Shamarak)

- Général, faites pas ça !! (Rawshu)

Shamarak, qui avait gardé seulement son Katana, se mit à courir partout dans le navire. Comme il l'avait prévu, les soldats avaient déjà investi le bâtiment. Le loup se glissait de cachette en cachette, mais la technique n'était pas infaillible, il tourna un coin et tomba nez à nez avec un groupe de soldats. Ne pouvant éviter l'attaque, le guerrier sortit son armes et fixa les soldat.

- J'ai pas eu beaucoup d'occasion de m'entrainer au Katana... Alors vous allez me servir de test !! (Shamarak)

Le loup se mit à courir vers le groupe, vif d'esprit et pour éviter les balles, il se jeta au sol et glissa. Après sa glissade, il fit une roulade et coupa la jambe du soldat qui se trouvait à sa droite. Il se releva et attrapa le deuxième soldat en lui mettant sa lame sous la gorge. Shamarak continua à avancer pendant que les autres tiraient comme des épais sur leur collègue. Il remarqua rapidement que son otage possédait des grenades, le loup en enleva deux pour lui et dégoupilla la grenade et poussa le gars sur les autres. L'arme explosa tuant les trois derniers soldats. Sham profita du couloir vide pour reprendre sa route. Par chance il arriva sans autre accroc dans le poste de commandement. Il se dépêcha de faire changer le cap au navire pour qu'il fonce vers l'autre navire, il poussa les moteurs à fond et attendit que l'Anticosti sois bien placé. Le navire fonçait à toute allure et Sham en profita pour sauter sur un des tableaux de bord pour envoyer le signal de détresse. Une fois sa mission accomplie, il se prépara à fuir, mais un bip se fit entendre, ce bip était un signal d'alerte de projectile. Sham se retourna et vit par la fenêtre une grosse rafale d'obus qui se dirigeait vers lui. À peine quelques secondes plus tard, les projectiles touchèrent tout l'avant du bateau dont le poste de commandement. l'explosion détruisit les fenêtres qui volèrent en éclat, le feu remplit la pièce rapidement et le souffle propulsa le grand loup vers l'arrière. Shamarak s'explosa sur le mur en arrière de lui. Sa tête se cogna très fort la tête sur le mur en métal. Il se releva difficilement en titubant, sa vision était un peu flou et il avait énormément de misère à garder les yeux ouverts. Il se frotta la tête et remarqua que celle-ci saignait abondamment, mais il remarqua aussi que d'autre parti de son corps saignait. Il avait un énorme bout de métal planté dans le ventre et une dizaine d'autres morceaux un peu partout dans sa chair. Le loup put à peine faire dix mètres avant de s'effondrer au sol, il se mit à ramper en se vidant de son sang sur le carrelage métallique du navire vers la porte de sortie. La dernière chose qu'il vit fut la porte s'ouvrir et une silhouette pénétrée dans la pièce. 

[RDL] Le Royaume des loups 3: Les héritiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant