Je me souviens de la première fois que je t'ai vu, quand on s'est rencontrées. Quand on y repense, c'était il n'y a pas si longtemps ! Il pleuvait ce jour-là. Une bonne grosse averse. Je m'étais réfugiée sous un abribus en espérant que le car arrive bientôt. Je commençais à désespérer quand une voiture s'est arrêtée devant moi. À l'intérieur, il y avait une jeune fille, une très jolie jeune fille. De longs cheveux roux, des yeux en amande et un magnifique sourire. C'était toi. Tu as baissé la vitre, et en replaçant une mèche rebelle derrière ton oreille, tu m'as dit : « Une fille aussi douce que toi va fondre avec toute cette eau ! Tu ne veux pas que je te dépose ? ».
En essayant de supprimer mon sourire, j'ai poliment décliné l'offre en te disant que le prochain bus n'allait sûrement pas tarder à arriver. Tu as ri légèrement avant de prévenir que cet arrêt était détourné, et que le prochain bus ne passera sûrement pas avant le mois prochain. Après cette phrase, j'avais légèrement baissé les yeux, les joues rouges de gêne. Tu as souri, attendrie, et tu m'as dit : « Allez monte ! Je ne mords que si on me le demande ! » , tu avais accompagné ta phrase d'un clin d'œil, ce qui m'avait fait rougir deux fois plus. Déstabilisée par ton charme, j'étais montée dans ta voiture sans poser plus de questions.