Pour toujours et à jamais - TOME 1

Chapitre 15

Point de vue de Romane

Voilà à présent 5 mois et demi que je suis enceinte et je ne m'y habitue toujours pas. Mon ventre a pas mal grossi et ça aussi c'est dur à accepter. J'ai refusé de savoir le sexe du bébé afin de ne pas m'attacher plus que ça au bébé et rendre difficile l'adoption à l'accouchement. 

Matt trouve tout de même que ça me va très bien et que plus tard je ferai une magnifique femme enceinte. Vous vous demandez sûrement où j'en suis au niveau des cours ? Et bien je continue à y aller et le regard des autres n'est pas du tout facile même s'ils connaissent mon histoire car la nouvelle de mon agression a circulé très rapidement. 

Mes parents sont là pour moi et prennent bien soin de moi, Alex et moi sommes toujours complice malgré le début de la grossesse, où elle a eu du mal à digérer la nouvelle. 

Mon frère lui était là pour moi aussi et cette épreuve nous a tous rapproché. Nous étions au mois de mai et la fin de l'année scolaire n'allait pas tarder à venir, à cause de ma grossesse j'avais moins envie de réviser tellement j'étais fatiguée et puis je n'avais plus la tête dans les études, j'étais comme démotivé et ça se voyait au niveau des notes. Je ne savais pas non plus quoi faire de mon avenir professionnel et ça me travaillait beaucoup car le « après lycée » va vite arriver.
Les autres et moi étions partis au stade car les garçons se faisaient un match de foot. Alex Mary et moi restions dans les radins à parler .

Alex : Bon Mary tu fais péter l'appareil ? (Sourire)
Mary : Allé c'est mon nouveau en plus (Souris)
Alex : C'est bien pour ça que je te dis ça (Clin d'œil)
Mary : Allé une photo des sœurs pour commencer

Mary nous pris en photo avec son appareil, un super appareil Canon qu'elle a reçu par ses parents. Il faisait des photos magnifiques.

Mary : Oh je suis une bosse (Regarde son appareil)
Alex et Romane : Pourquoi ?
Mary : La photo est magnifique !
Alex : Fais voir ?
Mary : Tiens regarde
Romane : Je dirai plutôt que c'est les modèles qui sont canons mais bon

A la fin du mach des garçons, on les rejoignit au bord du terrain car on allait partir se promener. Je parlais avec les filles quand je sentis deux mains se glissaient autour de moi. Je me retournai et Matt me devança il posa ses lèvres sur les miennes.

Mary : Interdiction de bouger vous deux

Je la vis du coin de l'œil qui nous pris en photo. J'espère qu'on ne verra pas trop mon ventre.

Mary : Elle est parfaite regardez (Nous montre)
Matt : Je la veux !
Mary : Je vous l'envoie ce soir (Sourire)
Matt et Romane : Merci (Sourire)
Hakim : Vous voulez qu'on fasse quoi ?
Alex : Magasins ?
Matt et Hakim : Oh mon dieu...
Romane : Je m'en fiche, tant que y a pas trop de monde là où on va...
Mary : La rue piétonne ? C'est mieux que le centre commercial
Romane : Ça me va

Tout le monde étant d'accord. On partit donc à pied dans la rue piétonne qui était à 10 minutes à pied. Matt était aux petits soins pour moi il me demandait souvent si ça allait, si je n'étais pas trop fatiguée de marcher etc. Même si je lui disais que non alors que ça me fatiguait, je ne voulais pas être un fardeau pour mes amis. On arriva dans la rue et on rentra dans les premiers magasins.

Les filles rentrèrent dans une parfumerie mais l'odeur m'était insupportable alors avant de vomir je préférais sortir.
Je regardais le magasin d'à côté et vit que c'était un magasin pour bébé. Instinctivement je me touchai le ventre. Parfois je me pris à imaginer cet enfant, à savoir si c'était un petit garçon ou une petite fille ? Et l'imaginer dans quelle famille j'aimerai qu'il tombe. J'espère qu'il sera dans une famille aimante et qui répondra à ses besoins. Après discussion avec ma sage-femme qui me suit, je travaillai beaucoup sur la question de si je voulais lui laisser une lettre à sa naissance ou pas. Par moment je songe à le faire afin de lui expliquer que si j'ai fait ce choix c'était avant tout pour son bien-être, mais par moment je me dis que ce n'est pas une bonne idée car le jour où cet enfant comprendra il sera sûrement en colère contre moi. Je sentis deux mains sur mes hanches me sortirent de mes pensées.