Je portais Pauline pour l'emmener à l'infirmerie, elle est vraiment hyper légère même un peu trop pour une fille de son âge qui fait en plus du volley-ball.
Je vais m'occuper d'elle, vérifier qu'elle va bien par rapport à ce matin et enfin avoir une grande discussion avec elle. Je crois qu'on doit mettre les choses au clair.
J'irai peut-être en parler avec Koshi. Il faut que je l'informe de ce qui se passe avec sa sœur. Par contre, il y a un truc que je ne comprends pas, d'habitude Koshi est assez perspicace et remarque souvent les choses, par exemple, il a remarqué les sentiments d'Akaashi pour Bokuto, alors que cette chouette blasée ne les montre pas facilement, il a fait la même chose pour Kenma et Kuroo ou encore Kageyama et Hinata. Mais pour une raison qui m'échappe, il n'a pas vu que sa petite sœur allait mal et encore moins qu'elle se faisait harceler et qu'elle mettait sa santé en danger.
Cela fait trente minutes que Pauline c'est évanoui. Elle se réveille enfin. Elle semble perdue. Je m'approche, pose légèrement et doucement ma main sur son épaule. Surprise par mon geste elle sursaute un petit peu.
Moi : Ne t'inquiète pas c'est seulement moi, Yaku.
Pauline : Désolée... J'ai encore fait une crise d'angoisse c'est ça....
Moi : Ne t'excuse pas pour ça, c'est pas ta faute et oui tu en as fait une. D'ailleurs, je suis désolé de mettre ça sur la table comme ça mais il faut qu'on parle de ce qui s'est passé la première fois qu'on s'est rencontré et de tout le reste.
Pauline : Vraiment .... maintenant.
Moi : Oui, je veux t'aider. Ça se voit qu'il y a un problème. Tu mets ta vie en danger. Tout à l'heure quand je t'ai portée, pour t'amener à l'infirmerie, je t'ai trouvé beaucoup trop légère pour une fille de ton âge, de ta taille et qui fait du volley. Aussi, ça se voit pendant les entraînements, tu n'es pas aussi concentrée que d'habitude et ton corps ne suit pas l'entraînement alors que tu es très douée en tant que libéro cela t'empêche d'exploiter tes compétences et de t'améliorer. C'est pour cela que tu te blesses souvent. D'ailleurs je ne comprends pas que ton frère ne remarque rien.
Pauline : Alors ça se voit tant que ça. Bon de toute façon, je n'ai pas le choix, je vais t'explique tour ce qu'il s'est passé depuis le début. (Voir détails dans les chapitres précédents) Bon je vais faire rapidement. Tout à commencer 1 mois avant le début du camps. Le week-end après que kuroo et toi êtes passés pour l'annonce du camp, j'avais un repas de famille qui a dégénéré car Koshi a avoué à mes parents qu'il aimait Daichi. Notre père n'a pas dû tout approuvé son orientation et il a voulu le frapper mais j'ai pris les coups. Puis étant la petite sœur de Koshi, les filles voulaient me parler ou être mon amie pour essayer de le draguer. On m'a reproché d'être moi, d'être avec lui alors que c'est mon frère.... bordel....
Elle éclata en sanglot et je la pris dans mes bras. Elle s'installa contre mon torse, sa tête nichée dans mon épaule et je fis des petits cercles dans son dos avec mes mains pour l'aider à la calmer.
Moi : eh, Pauline ne t'inquiète pas calme toi. Je sais que c'est dur et douloureux à dire mais explique moi la suite quand tu te seras calmé. Prends ton temps.
Pauline : Merci infiniment Yaku.
Puis elle reprit son histoire
Pauline : Puis ça a commencé, le harcèlement, les bousculades, les moqueries. Ensuite, ça s'est empiré, des brimades, des coups. Je rentrais à la maison avec des bleus, des griffures. Et tout ça a débouché sur le jour où tu m'as retrouvé en sang. Ce jour-là, j'étais en train de manger avec l'équipe de volley mais 3 filles sont venues pour que je mange avec elles, mais je ne voulais pas puis elles ont insisté mais je refusais puisque j'avais peur et que j'avais finis de manger puis Koshi et Daichi m'ont obligé à aller. En partant, ces filles m'ont fait tomber dans l'escalier puis m'ont enchaîné de coup et tu m'as retrouvé dans la rue.
Moi : D'accord... ma pauvre, je ne sais pas quoi dire mais sache que je suis la pour toi.
Pauline : Merci beaucoup. Pendant ce mois, j'ai cessé de manger, de dormir et je me suis scarifiée. J'ai tellement honte.
Moi : Je vais t'aider, ça va aller mieux je te le promets. Pour commencer, tu vas commencer par manger ce que j'ai apporté.
Pauline : Yaku, je t'en supplie, je n'ai pas envie de manger.
Moi : Nan, il faut que tu manges un petit bout. Si tu manges même un tout petit bout, je te laisse les commandes pour tout l'entraînement spécial libéros avec Nishinoya et moi demain. Et si tu veux on peut l'élaborer ensemble.
Je veux juste te poser une question.
Pauline : Je vais me forcer mais c'est pour te faire plaisir. Et bien sûr on s'occupe de cet entraînement juste, après.
Et, quel est ta question ?
Moi : Est-ce que tu t'es fait mal au dos ce matin ? Et ne me ment pas je veux juste te soigner.
Elle éclate en sanglot. Qu'est-ce que j'ai dit de mal.
Pauline : Désolée..... Ya..Yaaku...
C'est la relâche de ce matin après les mots de Bokuto, Kuroo et Lev. J'ai refoulé mes larmes ce matin en allant m'entrainer. Même si je sais que ce n'était pas méchant et qu'ils se sont excusés mais il fallait que je craque.
Moi : Pas de soucis. Et alors ton dos ?
Pauline : Ha oui, si tu me pose la question c'est que tu as entendu le petit gémissement que j'ai lâché quand Nishinoya m'a fait câlin.
Moi : Oui, c'est vrai. Un câlin tu dis ? Il t'as sauté dessus ajoutais-je en rigolant.
Donc tu as mal . Mets-toi de dos et enlèves ton t-shirt je vais regarder ce bleu.
Pauline : Noon ! Je ne veux pas que tu voies tout ce qui a été infligé à mon corps.
Moi : Pauline... Je vais juste soigner ce bleu.
Pauline : D'accord.
Point de vue omniscient
Il la soigna et banda son dos. Puis ils commencèrent à préparer le programme d'entraînement. Elle s'est endormie sur l'épaule du libéro. Il l'a pris dans ses bras et ils se couchèrent dans les bras de l'autre.
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Désolée de l'attente mais j'avais pas trop d'inspiration sur ce coup là.
J'espère que ça va vous plaire
