The Break

Chapitre 5:

Point de vue de Harry

La première chose que nous faisons, c'est de la dinde rôtie, mais d'abord, je dois emmener mon mari diner avant qu'il ne devienne grincheux. J'ai préparé deux sandwiches et j'ai aussi versé des chips dans l'assiette. Il voudra probablement une bière mais je lui apporte de l'eau. Il doit en boire davantage. Je pose sa nourriture sur la table basse devant lui. Il a marmonné un rapide merci, sans quitter l'écran des yeux, et je me suis penchée pour qu'il m'embrasse. Nous faisons toujours cela. Quand l'un de nous quitte la pièce, on s'embrasse. C'est devenu une habitude maintenant. Une bonne habitude. Il a planté un baiser rapide sur mes lèvres et je l'ai laissé pour retourner à la cuisine. Quand je suis revenue, ma mère avait déjà commencé à faire la dinde et Gem était en train de peler des pommes de terre. Je suppose que cela signifie que je dois faire quelque chose aussi. La cuisine et la pâtisserie sont deux choses opposées. J'adore faire la cuisine, ça sent meilleur et la cuisson prend trop de temps.

Il est maintenant sept heures et demie et tout le monde arrivera dans trente minutes. Je suis un peu nerveux, en fait. Je veux juste que tout le monde aime ce que j'ai cuisiné. J'ai décidé d'être un peu festive dans ma tenue ce soir en portant un bouton de soie rouge foncé en haut avec les boutons du haut défaits, bien sûr. J'ai repassé et repassé mon pantalon noir et j'ai décidé que mes bottes argentées allaient bien avec ça. Mes cheveux ont bougé comme d'habitude et je porte mon collier en croix en argent. Je n'ai pas vu Louis depuis quelques heures parce que j'étais très occupée. Je me demande ce qu'il a décidé de porter. Oh mon Dieu. Je dois aller m'assurer qu'il ne porte plus ce sweat à capuche de sport !

Je suis partie en marchant frénétiquement dans nos escaliers. J'ai mis des heures à atteindre le bas de l'escalier et j'ai failli trébucher trois fois. Pourquoi avons-nous autant d'escaliers ? J'ai commencé à chercher Lou dans chaque pièce. Je n'ai pas eu cette chance. Seulement dix minutes avant que tout le monde n'arrive. Après avoir vérifié la cuisine, le salon, sa caverne d'homme et la salle de billard, je savais qu'il n'y avait qu'un seul endroit où il pouvait être et je n'arrive pas à croire que je n'y ai pas pensé plus tôt. Son terrain de soccer.

Je me suis approché de nos portes arrière et j'ai regardé dehors pour voir si je pouvais le repérer dans l'obscurité. Et voilà qu'il était là, en train de courir après le ballon qu'il vient de botter. Je ne sais toujours pas ce qu'il porte, mais il n'a pas besoin de transpirer. J'ai haussé les épaules   et je suis sorti. En m'approchant du terrain, j'ai pu voir son grand sourire. Jouer au soccer l'a toujours rendu heureux. Je me suis faufilé derrière lui et lui ai dit : "Que fais-tu ici ?" Il a sauté en entendant ma voix et s'est tourné vers moi. "Putain, Haz. Tu m'as fait peur !" Il m'a regardé de haut en bas en prenant mon apparence. "Wow, tu es à couper le souffle, mon amour." Il a posé ses deux mains sur mes hanches et m'a attiré pour un long baiser.

Je pouvais sentir un soupçon de la cigarette qu'il venait probablement de fumer. Cela ne me dérange pas, même si j'aimerais qu'il arrête. Le goût m'est devenu familier. Notre long baiser s'est transformé en une séance d'embrassade animée au milieu de ce champ. Tous nos proches sont probablement arrivés, mais je m'en fiche. Je veux juste me perdre dans ce moment. Quand nous embrassons, le monde autour de nous est figé.  Il a glissé sa main dans mes cheveux et a tenu à l'arrière de ma tête, en tirant doucement sur mes cheveux. Il sait ce que cela me fait. J'ai senti que mon corps commençait à avoir chaud malgré le froid de cette nuit et je me suis éloigné de lui en le faisant froncer les sourcils.

"J'aimerais bien rester ici dans le froid et t'embrasser jusqu'à ce que je devienne bleu, mais nous devons assister à une fête. Tu te joins à moi ?" J'ai tendu la main et il l'a prise en entrelaçant ses doigts dans la mienne. Alors que nous nous approchions de la maison, une petite lumière a brillé sur lui et j'ai enfin pu voir ce qu'il portait. Je suis soulagé de ne pas voir de sweat à capuche de sport. Il porte une chemise blanche avec un blazer noir par-dessus. Ses manches sont légèrement retroussées et sa plus belle paire de Vans noirs se marie bien avec son pantalon noir. Il a l'air très beau. Il a les cheveux un peu sauvages à force de courir après cette balle, alors je l'ai vite réparé avant de rentrer dans la maison.

Dès que nous avons ouvert la porte, nous avons immédiatement entendu un grand bavardage venant du salon. Toute notre famille est là. J'ai souri gentiment alors que nous nous rapprochions. Tout le monde m'a tellement manqué et c'est presque étrange de les voir après tout ce temps. Quand j'ai regardé Lou, j'ai pu voir qu'il ressentait la même chose. "Harry !" Ma grand-mère s'est précipitée vers moi et m'a enveloppé dans une étreinte. Après avoir rendu visite et salué tout le monde, il est temps pour Louis d'ouvrir ses cadeaux. Il sourit après avoir ouvert chaque cadeau. Il a reçu beaucoup de belles choses, surtout des vêtements. Il a remercié tout le monde et a annoncé que l'ouverture des cadeaux lui avait ouvert l'appétit, il est donc temps de dîner. Le moment que je redoute depuis que je me suis réveillé ce matin.

Notre table de salle à manger peut accueillir cinquante personnes. C'est une bonne chose aussi, car nous avions besoin de toutes les chaises. Nous avons tous fait le tour de la table en disant des choses gentilles les uns sur les autres, une tradition que nous faisons chaque année. Quand c'est devenu le tour de ma mère, elle nous a regardés, Louis et moi, et elle s'est mise à pleurer. Oh non. C'est parti. "Harry, tu es la chose la plus importante au monde pour moi, à part ta soeur bien sûr. Te voir aussi heureuse me donne l'impression d'avoir fait mon travail de mère. Tout ce que je voulais, c'était que tu grandisses, que tu fasses quelque chose que tu aimes et que tu sois avec quelqu'un que tu aimes. Et regarde-toi maintenant. Je te suis tellement reconnaissante de la façon dont tu as tourné et Louis je te suis extrêmement reconnaissante. Tu rends mon fils plus heureux qu'il ne l'a jamais été. Tu le traites comme s'il était ton roi et cela signifie beaucoup pour moi. Tu ne comprendras jamais à quel point tu comptes pour moi. Je t'aime beaucoup. Je te remercie."

A la fin de son discours, elle était en larmes et pleurait. J'ai regardé Louis et, à ma grande surprise, lui aussi. Je l'ai regardé se lever et faire le tour de la table pour la rejoindre. Il l'a tirée vers le haut et lui a donné un câlin de la plus douce manière  que j'ai jamais vue. En les voyant ainsi, je me suis mis à pleurer aussi, mais je suis resté assis. Je ne voulais pas gâcher leur moment. Je l'ai à peine entendu murmurer à son oreille avant qu'il ne s'éloigne : "Il est tout pour moi aussi. Je l'aimerai jusqu'au jour de ma mort et je prendrai soin de lui. Toujours." Elle a hoché la tête, essuyé ses yeux, et ils sont retournés à leur place. J'ai posé ma main sur sa jambe et j'ai embrassé sa joue. Ma mère a essuyé ses dernières larmes. "Mon Dieu, excuse-moi. J'ai été ému toute la journée autour de ces deux-là ! Vous m'avez rendu très heureux, les garçons. Si seulement vous pouviez me faire grand-mère." Elle plaisantait.

En une fraction de seconde, mon cœur s'est arrêté de battre et toutes les couleurs ont disparu de mon visage. Lou est resté silencieux pendant une seconde aussi, puis quand il a vu tout le monde rire, il a serré ma main de manière rassurante et a ri aussi. Je ne sais pas pourquoi ce petit commentaire m'a tant effrayé. Ce n'est même pas comme si ça voulait dire quelque chose. Enfin, pas pour eux en tout cas.

La nuit s'était achevée et nous nous disions au revoir. C'était une belle soirée et j'ai vraiment hâte de les revoir tous. Demain, c'est Noël et Lou et moi allons paresser dans la maison. Heureusement, nous n'avons rien de prévu avant le Nouvel An. J'aimerais me détendre un peu. Après m'être préparée à aller au lit, j'ai baissé les couvertures pour nous préparer. Lou est sorti de la salle de bains et je l'ai regardé pendant une seconde, puis je l'ai regardé à nouveau en me léchant les lèvres. Il était complètement nu et légèrement dur. Jésus. "Pourquoi pas du sexe d'anniversaire avec un  troisième round." Il a souri, me jetant contre notre lit.