Chapitre 10

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Avertissement : nul besoin d'en mettre pour une sexe de scène, n'est-ce pas ? ;)

-Sois doux.

Un léger chuchotement entre deux baisers, entre deux étreintes, entre deux caresses. En réponse, Karasu se fit moins pressant, plus gentil. Le désir était puissant, dévastateur. Il menaçait de casser l'équilibre de tendresse instauré. Toutefois leur amour vibrant pour l'autre était tellement fort que cette balance serait automatiquement renversée.

Les deux hommes enlacés délaissèrent le salon pour retrouver le lit double à baldaquins de l'ancien roi. Leur marche fut telle une valse sensuelle. Les mains de Karasu se baladaient sur le dos de Sabo, tandis que ce dernier s'était focalisé sur sa tête. Il avait besoin de sentir toute la chaleur de ses sentiments pour lui.

Ils basculèrent avec délicatesse, la paume de Karasu sur la ceinture du blond, qui fut plaqué contre le matelas. Sa langue surgit de sa bouche pour rejoindre sa maîtresse, celle du corbeau. Un gémissement fut émis de sa gorge. L'Alpha s'attaqua à la nuque de l'Omega, qui fut parcouru de frissons qui le secouèrent brutalement.

Des doigts traitres trainèrent du côté de la boutonnière du blond, et elle fut défaite avec une très grande habileté. Bientôt, sa chemise vola à travers la pièce, et son T-shirt connut le même destin. Naturellement, le blond fut torse-nu. Saisi d'un froid soudain, il se colla davantage contre le corps de son amant.

Malgré l'appréhension qui le tenaillait, Sabo devait admettre qu'il adorait ces marques d'affection, ces signes que les émotions éprouvées étaient partagées. Il laissa Karasu s'approprier de chaque carré de peau de son torse, et de son abdomen. Ses tétons d'Omega pointèrent prodigieusement quand les lèvres du corbeau les léchèrent avec avidité.

Le blond avait depuis longtemps fermé les yeux, appréciant toutes les sensations envoyées par son compagnon sur chaque parcelle de son organisme. Il était entièrement porté par ces effets, avait pleinement confiance en le corbeau. Il savait qu'il ne lui ferait aucun mal, rien de ce qu'il n'avait pas envie.

Karasu ôta son propre manteau, et se retrouva dans la même tenue que Sabo, il moula son torse contre celui de son Omega, qui adora cette nouvelle position. Peau contre peau. Ses terminaisons nerveuses frémirent avec impatience.

Instinctivement, Sabo écarta ses jambes, tandis que Karasu se plaça directement entre elles. La température de l'intimité de Sabo s'éleva aussitôt. Sans parler des phéromones qui se dégagèrent de ses pores, de ses organes. L'Alpha les huma, son excitation augmenta également.

Sabo déboutonna son pantalon, et Karasu s'empressa de l'enlever. Ses paumes se glissèrent entre l'étoffe et le derme, qui en frissonna, de Sabo. Ses jambes libérées de tout morceau de tissu, se calèrent contre celles de Karasu.

Leur étreinte s'intensifia, leurs bouches collées l'une contre l'autre semblèrent vouloir fusionner au degré le plus intime, le plus secret. Subtilement, Sabo se retrouva entièrement dévêtu. Son boxer fut éjecté de son corps.

La paume de Karasu se mit à masser son pubis, il chatouilla son clitoris d'Omega et Sabo cria. Le pantalon du corbeau ne l'aida pas, l'étoffe venait se frotter allègrement contre son épiderme. Rapidement, Sabo replia ses genoux contre lui-même.

Vivement, l'Alpha retira son habit, qui se retrouva au sol, tandis que Sabo gémissait de plaisir suite aux caresses presque indignes de son amant. L'Alpha se mit à quatre pattes au-dessus de son Omega, qui demandait grâce.

Son vêtement ne semblait même plus contenir son membre tendu, allongé, durci par le désir d'en finir au plus vite. Pour un peu, les coutures se déchiraient lamentablement, incapables de le maintenir davantage. Quelle honte !

À travers tes ailesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant