Valentine à Rhadamanthe.
Tu as toujours été le seigneur,
Moi ton plus fidèle serviteur.
Je vis à travers toi,
Même si tu ne me vois pas.
Pour toi je n'existe pas,
Tout juste suis-je ton bras droit,
Ton meilleur soldat.
Tu ne vois que cela en moi.
Pardonne-moi pour ce que je n'ai pas dit par peur
Tous ces mots qui me bouffaient le cœur,
Mais comme tu le disais toi même,
Pour un haut juge il n'y a pas de je t aime.
J'ai tenu si longtemps sans jamais rien dire,
Mais à chacune de nos vies c'est de pire en pire.
Tu me vois sombrer, souffrir...
Mais peut être que cela te fait rire...
Aujourd'hui je n'en peux plus.
De cette souffrance je ne veux plus.
Même si tes yeux ne reflètent que la froideur,
Alors je te dit ce que j'ai sur le coeur.
Je ne veux plus de cette tourmente,
Maintenant tu sais combien je t'aime Rhadamanthe.
Rhadamanthe à Valentine
Depuis notre résurrection,
Je me pose mille questions.
Je ne retrouve plus mon plus fidèle allié,
Celui qui a toujours été à mes côtés.
Alors je te fais convoquer,
Je veux savoir ce qu'il t est arrivé.
Et je te vois, à genoux devant Moi,
Me sortir tout ce qu' il y a au fond de toi.
Et pour la première fois, je me retrouve sans mots.
Je me sens même complètement idiot.
Tu as terminé de parler.
Tu t es à nouveau redressé
Tu me regardes et semble attendre ma réaction.
Si je te dis qu' à cet instant je me retrouve complètement con.
Alors tu t'inclines à nouveau devant Moi,
Comme le ferait tout bon soldat.
Mais quelque chose à changé cette fois
J entends des sanglots ta voix.
Et je te regarde pleurer, incapable de bouger,
Avant de te laisser t en aller.
Je me retrouve seul dans mon bureau,
Je regarde la porte se fermer et je me traite d'idiot.
Valentine à Rhadamanthe
Je pensais que de t'avoir tout avoué,
Je me sentirais soulagé.
Je suis au bord du désespoir,
Là, je vis un vrai cauchemar.
Cela fait une semaine que je t'ai tout avoué,
Une semaine que tu fais tout pour m'éviter.
Aurais-je du m'abstenir?
Continuer à te mentir ?
Mais ce soir, dans ton bureau, tu es seul avec moi,
Je m'approche et te demande tout bas :
- Est-ce que je te dégoûte à ce point là ?
Pour que tu ne veuilles plus de moi près de toi ?
Ta réponse ne se fait pas attendre,
Et une gifle monumentale vient me surprendre.
Ton regard me glace,
Et je n'ose pas bouger de ma place.
Rhadamanthe à Valentine
Un geste je sais que je regretterai plus tard,
Mais comment peux il penser cela à mon égard ?
- Qui te donne le droit,
De croire cela de moi??
Je cris,
Je hurle après lui.
Je le vois juste poser sa main sur sa joue,
Et du sang de sa lèvre couler le long de son cou.
Je soupire en tendant ma main vers lui,
J'essuie le sang et ses larmes qui coulent sur sa joue bleuit.
Je le sent tendu,
Complètement perdu.
Alors d un geste maladroit
Je le prends contre Moi.
Valentine à Rhadamanthe
L'entendre me hurler dessus
Me fait encore plus mal que la baffe reçue.
Je sens mes larmes couler,
Incapable de les arrêter.
Sentir sa main sur moi
Et me retrouver ainsi dans ses bras
Me font perdre toute dignité,
Et je mets à sangloter.
Je n'ose même pas le toucher
Pourtant dieu sait que j'en ai rêvé.
- Pourquoi m'éviter ainsi?
Est-ce à cause de ce que je t' ai dit?
Je parle si bas
Que je ne sais s'il m entend ou pas.
Son silence est pire que tout,
Tout est dit et il s'en fou.
Je vais pour m en aller,
Mais je le sens me rattrapper.
Je le regarde se pencher
Et le sens m'embrasser.
Juste un baiser
Mais qui m'a complètement chamboulé
Tout mon corps tremble.
Je ne tiens plus sur mes jambes.
Ses bras se serrent autour de moi
Et il me dit doucement "reste avec moi".