b/anc

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Assise dans cette salle blanche, dont aucune issue n'était visible, je commençais à m'impatienter. En face de moi, un miroir immense ou se reflétait mon corps, emprisonne dans un vêtement blanc qui empêchait mes bras d'avoir un quelconque mouvement. Ce vêtement, lui-même attaché a des prises solidement vissées dans le mur.
Une voix se fait entendre:

- Nous allons discuter avec toi un moment.

Cette voix était rauque et calme, mais la qualité déplorable des hauts parleurs de la salle dans laquelle je me trouvais rendait cette voix on ne peut plus désagréable.
Perdue et terrorisée, je choisis de ne pas répondre.

- Comment tu t'appelles ?

J'attendis un moment avant de repondre.

- Sarah

- Quel âge as-tu Sarah ?

- 17 ans

- Bien pense-tu que nous puissions continuer cette conversation en face à face ?

Cette question me paraissait totalement stupide.pourquoi mon agresseur et accessoirement séquestreur aurait peur de moi au point de me demander la permission alors quil m'avais assommé et trainée jusqu'ici. S'était de l'incohérence de a à z. J'acquiescais alors de la tête.
Une porte s'ouvrait à côté de moi et un homme fit irruption dans la pièce. Il était grand et relativement fin. Son uniforme lui donnai une carrure exagérée. La moitié de son visage était couverte par des bandages propres et il déambulait dans la pièce comme un canard boiteux. Il tituba jusqu'à la table installée à environ deux mètres de moi, tira la chaise qui était dessous et s'assis avec difficulté. Une fois installé, il porta son regard sur moi avec l'unique oeuil qui devait être encore valide. Sa présence était étrange. Il ne bougeait pas et ne parlais pas.

- J'aimerais savoir pourquoi vous êtes plantés là à me regarder alors que je suis attachée comme un chien en laisse. Pourquoi je suis ici ?

Il me regardai comme si je connaissais la réponse.

Le silence devenait de plus en plus pesant et le bâillon était de plus en plus insupportable. J'avais l'impression que le sang ne circulait plus dans mes bras.
Conscient que cette situation commençait à m'agacer il sorti de la pièce, toujours en titubant.

b/ack outOù les histoires vivent. Découvrez maintenant