crépuscu/e

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Mon père n'était toujours pas rentré. Dans le petit chalet situé au beau milieu des alpes, le soleil n'éclairait désormais que le sommet des montagnes. Le vent du sud apportait un réconfort apaisant. J'avais ouvert toutes les fenêtres pour renouveler l'air et profiter au maximum des parfums de la forêt apportés par le vent.
Le chien grattait à la porte.
Je mis mes chaussures, et ouvri. Il sorti comme un cheval de course qui n'avait pas couru depuis plusieurs semaines. Il fit le tour du champ et s'arrêta au milieu. Il sassis, me regardai et attendait que je le rejoigne.
Je retournais à l'intérieur pour prendre les clefs et refermais la porte.

Le chalet était désormais loin et la nuit était tombée. Mon père m'avais informé de son retard et quil ne rentrerai que tard dans la nuit. Il était 19h j'avais donc le temps de finir la promenade. Yukï allai et venai entre talus et ravins, sautai entre les ronces et les souches. Les odeurs qui embaument ses narines le rendaient hystérique. Il etai croisé loup et berger suisse, cela lui donnait une allure de loup blanc. Dans l'obscurité, lorsque le faisceau de ma lampe de téléphone passais sur son pelage il se distinguait totalement du décor comme un fantôme au beau milieu des bois.

Nous étions bientôt arrivés au refuge situé un peut en dessous du sommet et des bruits retentirent.
Des craquements, des bruissements et des chuchotements. Yukï se raidis, oreilles tendues, cherchant la provenance de ces bruits.
Je balayais les alentours avec la faible lumière de mon téléphone mais ne vis rien.

- C'est bon Yukï calme.

Je continuais à avancer et il me suivi, toujours en grognant et en aboyant.

Des bruits de pas. Un mauvais pressentiment et une peur croissante. Mon chien fit un demi-tour en une fraction de secondes et fonça sur une masse sombre. Il bondit dessus. Commença alors une lutte acharnée entre un loup et une ombre qui a vue d'oeuil devait faire 1m80. Lorsque les crocs se refermèrent sur la chaire de l'ombre, celle-ci rugit de douleur. Un hurlement aussi grave que rauque et qui laissait entendre que la chose en face de moi qui se débattait était en fait quelqu'un.

La présence dun individu ici n'était pas normale. Un homme se baladait donc en pleine nuit dans une forêt dense et privée.
Il me fallut un peut de temps pour comprendre que les intentions de cette personne ne devaient pas être bonnes.

Complètement tétanisée, je m'étais figée sur place. Yukï n'avais jamais montré autant de férocité auparavant. Il se battait avec acharnement et visais essentiellement le cou de notre agresseur.

Un coup retentis, faisant écho dans la vallée.

Les hurlements cessèrent et le loup blanc s'écrasa sur le sol. Le pelage taché de sang.

Sous le choc, je contemplais avec désespoir la dépouille de Yukï puis relevais les yeux lorsque je remarquais que l'homme qui se tenais à quelque mètres de moi commençais à s'approcher, de plus en plus vite.

Je réagis au quart de seconde et partis en courant en passant hors sentiers, sautais dans les talus et déferlait dans la descente comme des vagues déchaînées. Slalomant entre les troncs qui se dressaient devant moi.
L'homme n'étais qu'à quelque mètres et courait visiblement viens plus vite que moi. Il restait encore cinq kilomètres jusqu'à chez moi et je commençais à fatiguer.
Mes jambes s'entremelèrent et je mafdalais sur le sol terreux et humide.
Je me relevais aussitôt et dans mon élan, une douleur intense à la tête me fis perdre connaissance.

b/ack outOù les histoires vivent. Découvrez maintenant