Un homme fit son apparition dans la pièce. La lumière était très faible et gresillai. Je me réveillai peut a peut des vapes qui m'avaient englouties et assistait impuissante à ce que l'homme en face de moi faisait. Il m'étais totalement impossible de distinguer le moindre de ses traits.
Il déplaçais des meubles.
Sur une table basse il installait un vieille télé. Il insérait un DVD dans le lecteur CD, se leva et sorti de la pièces m'adresserai un seul regard.
Ma vision était encore très trouble et le mal de tête me tambourinnai le cerveau.
Le film commençais. Des images terrifiantes défilaient sur un écran presque trop pixellisé pour sa génération. Les images donnaient l'impression de sortir de l'écran et d'envahir la totalité de la pièce. Il m'étais impossible de détourner les yeux.
Sur l'écran, une suite de court extraits assemblés et rassemblant tous des passages de meurtres. Des violences choquantes et si intenses que les victimes succombaient directement ou souffraient pendant des lustres avant de mourir d'épuisement, de froid, de maladies ou dévorés par des animaux.
Les séquences passaient en boucle sans jamais s'arrêter. Le temps qui s'écoulait semblait être complètement abstrait et je prenais de moins en moins conscience du monde réel malgré moi. Je luttais entre réalité et fiction qui commençais à prendre le contrôle. Les images sanglantes et terrorisantes semblaient devenir banal au fur et à mesure que les séquences entamaient une nouvelle boucle.
Absorbée par ces images qui défilaient, j'étais comme fascinée par ce que je voyais. Le regard fixe et sans ciller pendant chaque séquence pour ne pas en rater une miette, mes yeux commençaient à pleurer à cause de la quantité de poussière présente dans la pièce, l'humidité trempait peut à peut mes vêtements et la température hivernale les faisaient geler.
