Les 8 nouvelles d'une histoire de Poudlard (Fremione)

8

Point de vue : aucun.

« Ça va Georgie ?

-Ça va. Tu es là depuis longtemps ?

-Quelques heures.

-Tu vas bien, Freddie ?

-Tu ne m'avais plus posé la question depuis un bon moment.

-C'est parce que depuis un bon moment il était évident que ça n'allait pas du tout.

-Tu trouves que je vais mieux ?

-Je ne sais pas. Elle aurait voulu que je te pose la question.

-Elle la posait même quand elle connaissait la réponse.

-Ça te donnait une occasion de te confier.

-Ça ne va pas mieux. Je ne sais pas comment je fais pour respirer. »

     Dong...Dong...Dong...

« On peut fermer la boutique demain, si tu veux.

-Non. Non, il faut continuer à la faire fonctionner. Les gens ont besoin d'être heureux.

-Moi je veux bien sacrifier le bonheur de tous ces gens pour le tien.

-On ne peut plus rien faire pour moi.

-Tu es très courageux Freddie. Je ne sais pas comment tu fais pour tenir le coup.

-Je ne le tiens pas. Je me lève tous les matins parce que tu es là mais... j'aimerais tellement qu'elle soit là. J'étais tellement persuadé que l'aimer ne me ferait jamais de mal... Tu sais, pendant notre quatrième année, j'avais été la voir tous les jours à l'infirmerie et je... Je...

-Je suis sûr qu'elle aimerait essuyer tes larmes et te prendre dans ses bras. Je suis sûr qu'elle te dirait à quel point tu as pu l'aider à tenir le coup. Tu sais qu'elle est venue me voir, un peu avant le mariage de Bill et Fleur ?

-Je ne le savais pas...

-Elle m'a dit de bien faire attention à toi, de ne pas faire de bêtises trop graves et surtout de te faire rire, parce qu'on lui avait fait comprendre que c'était important, peut-être ce qu'il y avait de plus important après les amis, la famille et... et toi, Freddie.

-Elle t'a dit ça ?

-Viens pleurer dans mes bras au lieu d'inonder cette pauvre rambarde.

-Je ne sais pas comment je fais pour respirer.

-C'est parce que tu es né pour faire rires les autres autour de toi. Je n'arriverais plus à te faire rire, mais je peux t'aider à redonner le sourire à d'autres.

-Tu penses qu'on va y arriver ?

-Je pense que si on n'en est pas capables, personne ne le peut. Et elle croyait en nous. Tu l'as déjà vu se tromper, toi ?

-Je t'aime Georgie.

-Je t'aime aussi Freddie. Allez viens, un stock de crèmes canari nous attend. »

Fin