Forks me voilà...

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« Le Beau est l'objet d'une satisfaction désintéressé. »
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Vous savez quand vous êtes confortablement installé, bien au chaud, mais que vous devez bouger parce que votre mère vous a déjà appelé deux fois et menace de vous réveiller avec de l'eau froide sur le visage ? Si vous comprenez cette situation, alors vous comprenez mon état actuel.

"Dianaaaaa !!! Si tu ne te lèves pas, je te réveille avec de l'eau froide sur le visage !" Elle est agressive dès le matin, ce n'est vraiment pas sérieux.

Mais bon, il va falloir que je me bouge. Après être sortie du lit, je me dirige directement vers la salle de bain pour ma routine matinale : brossage de dents, lavage du visage, et application de crème hydratante car j'ai la peau très sèche. Ensuite, je me coiffe et termine par un coup de mascara.

Une fois ma routine terminée, je sors de la salle de bain pour choisir mes vêtements. Même si c'est la rentrée, je vais opter pour quelque chose de simple et basique. Je n'aime pas me prendre la tête le matin. Donc, pour ce premier jour, ce sera un pantalon noir skinny avec un pull blanc, vous savez, ceux qui ont des trous aux épaules.

Maintenant, petit-déjeuner. Normalement, je prends presque rien, mais aujourd'hui, mes parents ne sont pas encore partis, alors je vais devoir me forcer un peu. Je prends mon sac de cours et le pose près de la porte.

Une fois dans la cuisine, je vois mon frère se goinfrer de tout ce qui lui passe sous la main, exaspérant. Après l'avoir fixé pendant quelques minutes, je prends les gâteaux au chocolat qui sont juste au-dessus du lavabo, sous le regard noir de ma mère qui me surveille. Je pose le gâteau sur la table, puis prends ma brique de lait au chocolat dans le frigo. Je mange tout très rapidement sous le regard persistant de ma mère.

Une fois le petit-déjeuner terminé, je mets mes bottines noires qui vont bien avec ma tenue. Franchement, ce sont les meilleures bottines au monde, en plus elles ne sont pas chères et confortables. Après avoir enfilé mes chaussures, je sors de la maison et monte dans la voiture où mon père m'attend avec la musique à fond. Je m'attache rapidement, et il démarre en direction du lycée. Celui-ci est à seulement 20 minutes de la maison, donc c'est assez rapide.

Mon stress ne fait qu'augmenter, j'ai carrément la boule au ventre. Vous l'aurez compris, je suis une stressée de la vie, et cela ne m'aide pas du tout. Ça y est, nous sommes dans le parking... je vais mourir.

"Mon cœur, destresse, on essaiera de te faire passer le permis le plus rapidement possible, car je sais que tu n'aimes pas prendre le bus. De plus, dans cette ville, c'est plus pratique car il n'y en a pas beaucoup."

"D'accord, merci." J'ai la main sur la poignée, mais je n'ai pas envie de sortir. En plus, tout le monde regarde la voiture. J'aime mes vitres teintées.

"Ne t'inquiète pas, tout se passera bien. Tu es une Spencer, ce qui signifie que tu vas automatiquement réussir. Et n'oublie pas : Domine ou tu te feras dominer. Courage !"

Ouais, aller, j'y vais. Ce n'est qu'une rentrée, après tout. Une fois sortie de la voiture, je fais un signe à mon père et me dirige directement vers l'entrée sans regarder personne, tout en gardant la tête haute. "Voilà, domine ou tu te feras dominer." En vrai, c'est une phrase assez bizarre, mais c'est ce que disait toujours mon grand-père. Chacun a sa propre interprétation de cette phrase dans la famille. C'est très important pour nous de nous la répéter avant un événement stressant.

Ce qui est bien dans ce lycée, c'est qu'il est beaucoup plus petit que celui de New York, et les indications sont claires et précises. Quoi de mieux ? Après avoir lu la flèche "Secrétariat", je me dirige donc dans cette direction et arrive devant une porte où l'on peut apercevoir une dame à son bureau. Après deux petits coups sur la porte, j'entre, ce qui la déconcentre.

"Bonjour ! Je m'appelle Diana Spencer."

"Ah oui !! J'avais complètement oublié la nouvelle, c'est ça ?" Bon, ça commence bien, elle m'interrompt déjà et me donne un surnom.

"Oui, c'est bien moi. C'est pour avoir mon emploi du temps et le code de mon casier, s'il vous plaît."

"Attendez juste quelques secondes, je vous donne tout ça." Wouah, une secrétaire qui ne nous crie pas dessus parce qu'on la dérange, c'est nouveau. J'ai dû être mal habituée à New York.

"Alors, jeune fille, signez ici, s'il vous plaît. C'est un papier stipulant que vous êtes venue chercher vos affaires. Et voici votre emploi du temps. Le numéro de votre casier et son code sont au dos de la feuille."

"Merci, Madame !" Je lui tends la feuille signée et prends mes affaires tout en m'en allant pour commencer cette journée.

"Et bonne journée, Madame ! " Je lui dis en partant.

"Merci ! À vous aussi, et ne vous laissez pas faire !" me répond-elle alors que je ferme la porte de son bureau en lui souriant.

Maintenant, direction mon casier pour y déposer mes affaires. C'est le numéro 458, il ne doit pas être bien loin. Après quelques minutes de recherche, je le trouve. Je laisse la moitié de mes affaires à l'intérieur et prends seulement ce dont j'ai besoin pour ce matin, ce qui allège considérablement mon sac. C'est vrai, une fois la moitié de mes affaires déposée, mon sac paraît tout léger.

Comme je l'ai constaté sur mon emploi du temps, je commence par la littérature anglaise. Ce n'est pas ma matière préférée, mais on s'y fait. Elle est juste un peu ennuyeuse.

Je trouve rapidement la salle et m'y engouffre pour faire rapidement la connaissance de la professeure. Fuir tous les regards que me lancent les élèves dans les couloirs est ma priorité.

"Bonjour, Madame. Je suis Diana Spencer, la nouvelle," dis-je une fois arrivée devant son bureau.

"Ah oui, Mademoiselle Spencer ! Donnez-moi la feuille que la secrétaire a dû vous donner sur vos notes de l'année dernière. Et allez-vous asseoir à côté de Mademoiselle Hale. J'espère que nous allons bien nous entendre." Cette professeure est super souriante, et elle a l'air super gentille aussi. Je suis bien tombée.

À la suite de sa phrase, je me retourne à la recherche de cette fameuse Mademoiselle Hale. Waouh, je peux vous dire qu'elle est tellement magnifique que ça devrait être interdit. En tout cas, tous ceux qui sont déjà installés ont quelqu'un à côté d'eux, sauf elle. Je m'avance donc jusqu'à sa table, et lorsqu'elle me remarque, elle me lance un regard noir. Elle ne doit pas être commode du tout.