Chapitre 1

1.1K 29 6
                                    

Elle avait roulé toute la nuit dans s'arrêter. Elle passa le panneau Mystic Falls au petit matin. Mais un problème se présenta: elle n'était jamais allée chez sa cousine et ne savait donc pas où elle habitait. Elle vit au loin une enseigne: Mystic Grill, et se gara devant. Elle descendit de sa voiture et entra. C'était un petit bar assez cosy. Il y avait très peu de clients ce matin là, seulement deux hommes. L'un était blond vénitien et portait un léger blouson, tandis que l'autre était brun et portait une veste en cuire.

Olivia restait plantée devant la porte, en pleine contemplation, quand un serveur blondinnet se posta juste devant elle.
- Je peux vous renseigner ? Vous m'avez l'air perdue.
- Oui merci. Est-ce que vous sauriez où habite Elena Gilbert ?

À ces mots, l'homme brun de déplaça rapidement vers la nouvelle venue et la plaqua au mur par la gorge.
- Qu'est-ce que tu lui veux ? cracha-t-il.
- Peux... plus... respirer, suffoqua-t-elle
- Damon ! Lâche la ! cria l'autre en bousculant le fameux Damon qui lâcha la jeune femme et partit en furie.
- Merci, fit-elle d'une petite voix.
- Désolé pour cette scène, mon frère est assez protecteur. Stefan Salvatore, se présenta-t-il.
- Olivia Gilbert, la cousine d'Elena, lui répondit-elle en serrant la main qu'il lui tendait.
- Tu viens rendre visite à Elena ?
- Oui, mais je ne sais pas où elle habite.
- Je t'y conduis si tu veux, lui proposa-t-il.
- Avec grand plaisir !

Ils sortirent du bar et rentrèrent dans la voiture de la jeune Gilbert. Après cinq minutes de trajet, ils arrivèrent à destination. Elena, qui avait entendu la voiture, se tenait sur le perron. Elle fut d'abord surprise de voir sa cousine sortir, puis elle lui sauta dans les bras.

- Livi ! Tu m'as manquée !
- Toi aussi Léna !
- Qu'est-ce qu'il t'amène à Mystic Falls ?
- Longue histoire... Est-ce que je peux dormir chez toi ? Je suis partie sur un coup de tête et je n'ai pas vraiment réfléchi où j'allai loger.
- Bien sûr ! Rentre, l'invita-t-elle.
- Merci beaucoup ! Tu me sauves la vie !
- Viens, je vais te montrer ta chambre.

Elles passèrent par le salon où Jeremy était assis 1bec un homme. Il se tourna et vit sa cousine. Il la prit dans ses bras.
- Jer'! Qu'est-ce que tu as changé ! Où est passé le petit garçon que j'ai vu la dernière fois ?
Il rit.
- Alaric, je te présente Olivia, notre cousine à Jeremy et moi, la présenta Elena. Olivia, voici Alaric Saltzman, professeur d'histoire et le petit ami de Jenna.
- Enchantée, fit Olivia.
- Moi de même, répondit Alaric.

Elles se rendirent à l'étage où Olivia s'installa dans la chambre que Elena lui montrait. Elle posa son sac et se laissa tomber sur le lit. Elle s'endormit, fatiguée de son voyage. Olivia se réveilla vers 18 heures et commença à s'habiller. Mais elle se sentait observée. Elle se retourna et vit le beau brun qui avait essayé de l'étrangler.

J'adore la vue, l'informa-t-il en l'inspectant sous toutes les coutures.
- Qu'est-ce que vous faîtes dans ma chambre ?!
- Je suis venu te dire que... quoi déjà ? fit-il en jouant la comédie. Ah oui, que je n'aurais pas dû t'étrangler, récita-t-il comme s'il avait appris cela par cœur.
- Ce sont les pires excuses que je n'ai jamais entendues.
- Sache ma belle, que Damon Salvatore ne s'excuse jamais.
- Eh bien chéri, souviens toi qu'Olivia Gilbert n'oublie jamais ! répondit-elle en le baffant. Maintenant sors de ma chambre !

Choqué par l'audace de la jeune femme, il s'exécuta docilement et sortit de la maisons. Pendant ce temps, Olivia finit de s'habiller et se maquilla légèrement. Elle descendit, prit les clés de sa voiture et cria à l'intention delena: "Je sors ! Je vais m'acheter des fringues !".

Elle ferma la porte, rentra d1ns sa voiture et se rendit dans l1 ville la plus proche. Elle aimait beaucoup faire du shopping le soir. Déjà, il y avait moins de monde, et puis, cela pouvait paraître ridicule, mais elle s'imaginait rencontrer un homme charmant qui la sauverait de voyous, comme dans les films.

Elle rentra dans le centre commercial et se dirigea vers la boutique Guess. Elle s'acheta une ribambelle de nouveaux vêtements. Puis elle passa chez Converse, et prit trois paires de chaussures. Pour finir cette soirée, elle commanda un Starbucks. Une fois celui-ci fini, elle sortit. Il faisait nuit dehors et sa voiture était garée loin. Les bras chargés de sacs, elle traversait la rue quand cinq hommes l'encerclèrent.

- Eh bien ma jolie, qu'est-ce que tu fais toute seule dehors à cette heure ?
- Laissez-moi, je n'ai pas envie de vous faire mal, riposta-t-elle.
- Elle est sauvage la p'tite ! J'aime bien, dit l'un des hommes avec un sourire pervers 
Ils se rapprochèrent d'Olivia.
- La jeune femme vous a dit de la laisser tranquille, entendit-elle.
Tous se retournèrent.
- Retourne chez toi mon gars. On fait rien de mal, répliqua le chef de bande pendant que ses amis acquiesçaient en rigolant. Et puis, qu'est-ce que tu comptes faire contre nous ? Tu es tout seul.
- Vous allez rentrer chez vous, dit l'homme en les hypnotisant. Et vous ne toucherez plus à aucune femme sinon vous vous suiciderez.
Comme par magie, les agresseurs partirent s1ns rien dire. Puis l'homme fit monter Olivia dans sa voiture.

- Je me débrouillais tu sais, dit-elle.
- Hum, je crois que le mot que tu cherches c'est merci, répondit-il en souriant.
- Va te faire foutre Damon.

Cela faisait un quart d'heure qu'ils roulaient quand Damon rompit le silence qui s'était installé entre eux.
- Je peux te poser une question ?
- Tu ne me lâcheras o1s même si je te réponds non, donc vas-y.
- D'où viennent tes bleus ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles, dit-elle.
- Quand je t'observais, tu avais des bleus sur tout le corps. Je veux savoir d'où ils viennent.
- Alors déjà, tu es un gros pervers. Et en plus ca ne te regarde pas. Mais comme je suis coincée avec toi et que de toute façon tu le découvriras, je vais t'expliquer et ça n'a rien de passionnant. Mais bon, si tu veux tout savoir, je suis une grande maladroite et je tombe tout le temps et partout, donc j'ai des bleus partout.
- Je sais que tu mens, lui dit-il en se rapprochant de son oreille, ce qui l1 fit frissonner contre son gré. Mais je me contenterai de cela... pour le moment.
Puis ils se remurèrent dans le silence.

Pour toujours et à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant