all your life

CHAPITRE 11

Il semblait, déstabiliser, oui, c'est ça, complètement déstabiliser. Je me retira. Il me fixa, et sans rien dire, il continua son chemin en direction de sa chambre. Cette ambiance était pesante.

Jake descendit,puis, lucky nous rejoigna. Quand tout le monde fut prêt, lucky charga la voiture,  mais le fait que leurs parents ne soient pas là, me dérangeais.

-Jake?
-Oui?
-Et tes parents ?
- Je ne t'ai pas dit! Ils ne peuvent pas venir, c'est super, on a le week-end, et la maison pour nous !
- Oh...
- Détend toi,Tiens. Il me tendis une cigarette, que j'accepta.

On sortis, et je m'installa derrière.

Lucky et Jake étaient à l'avant car pour la route, ils allaient inverser les conducteurs.

On démarra, et ce fou week-end allait enfin commencer.

J'étais épuisée de cette semaine, je m'endormis à peine en vingt minutes, la voiture est comme un berceau.

Je me réveilla, la voiture était vide. Nous étions sur une aire d'autoroute.

Je me releva difficilement, et sortis de la voiture. Je chercha du regard, Lucky et Jake. Personne, à vrai dire, c'était désert, et assez flippant. Je regarda un panneau, un nom de ville inconnue pour moi, quelque choses comme "stown-ville" ou à peu près comme ça.

J'entra dans ce qui me semblait être, une sorte d'épicerie. Je vis Jake parler au vendeurs un gars tout droit sorti de prison vu sa tête, plutôt en colère. Je m'approcha des toilettes sans me faire remarquer, et y entra discrètement. Enfin entrée, je me nettoya le visage avec de l'eau glacée. J'entendis quelqu'un quand je releva la tête face au miroir, je lésa échapper un cri.

Lucky était couvert de sang, mais sa ne semblait pas être le siens car il ne donnait pas l'air de souffrir plus que ça. Je me retourna affolée. Je courra vert lui et pris son visage entre mes mains, mais il me repoussa.

-Lucky! Dis-je la vois pleine de sanglots.

-Je vais bien, arrête un peut ta comédie. Dit-il sèchement.

Je le gifla. Il attrapa mes deux poignets et me plaqua contre un mur. Je me débattais comme je pouvais, mais en vain. Son visage était proche du mien, il me regardait dans les yeux, en colère.

-quoi? Dis-je froidement. Tu vas me frapper? Me tuer?

-Pourquoi pas?

Il sérait mes poignets trop fort. Je laissa échapper un gémissement de douleur. Je ne savais pas quoi faire, je devais trouver une solution, un plan, pour le déstabiliser et m'enfuir.

Sans réfléchir, je releva la tête, le regarda, et l'embrassa.