Raison et sentiments [ Rivamika ]

2

Lorsque Mikasa se réveilla un peu plus tard, Livaï dormait, toujours dans la même position dans laquelle il s'était endormi. Elle se redressa face à lui, admirant ses traits détendu pour une fois. Il était vraiment très beau. Elle ne pu s'empêcher de sourire bêtement en le regardant.

Ses mains se retenant à grand peine de repousser ses mèches qui lui tombaient sur le visage et de le lui caresser du bout des doigts. Elle écarta le drap qui la recouvrait, remontant la serviette sur sa poitrine dans laquelle elle était toujours enroulée et se leva aussi lentement que possible.

Mais se fut peine perdue. Livaï se réveilla en sursaut, ne comprenant pas où il était, encore dans le brouillard.
- Hey ! Doucement, pourquoi tu t'affoles comme ça ? Lui demanda t'elle surprise.
- Je me suis endormi, bon sang qu'elle heure il est ?
- Il est 18h30 passée,  pourquoi ? Lui demanda t'elle en se rasseyant avant de s'allonger sur le côté, la tête soutenu par sa main.
- Je pensais qu'il était plus tard que ça... lui dit il en se laissant tombé contre elle, la tête sur son ventre.

Elle l'observa un moment, glissant ses doigts dans ses cheveux. Elle ne pu que remarquer les cernes plus marquées sous ses yeux.
- Tu as l'air fatigué. Au fait, s'est quoi tout ces dossiers sur ton bureau ?
- A ton avis... lui répondit Livaï ironiquement.
- Du boulot refilé par Hange ? Rigola t'elle.
- Bien vu ! Lui dit il en enfouissant son visage contre elle, alors qu'elle reprenait ses mouvements dans ses cheveux.
- Il faudrait que je m'habille. C'est bientôt l'heure du repas.
- Pourquoi ? Tu es parfaite comme ça. Lui dit il en se redressant tout en décrochant sa serviette, révélant sa poitrine.
- Tu voudrais que je descendes comme ça peut-être ?
- Certainement pas. Je pourrais tué si on te reluquait.
- Ne dis pas de bêtise. Lui dit elle en se penchant vers lui, déposant un baiser sur ses lèvres.

Il la retint en glissant sa main derrière sa nuque, accentuant leur baiser.
- Et puis, n'oublie pas qu'Hange nous a demandé d'être discret. Lui dit elle en se libérant de son emprise.
- Effectivement. Lui répondit il a se redressant. Je te laisse t'habiller. D'autant plus que tu dois repassé par ta chambre.
- Hum... oui c'est vrai... dit elle malicieusement.

Il s'approcha d'elle, l'embrassa tendrement et retourna dans son bureau. Il ne voulait pas être tenter une nouvelle fois. Lorsqu'elle reparue cinq minutes plus tard, il jura intérieurement. Elle devait absolument passer par sa chambre avant de descendre au réfectoire. Une chaleur s'embrassa en lui en voyant ses seins pointés fièrement à travers sa chemise. Hors de question, que d'autres assistent à un tel spectacle.

Au même moment, un coup fut frappé à la porte et Hange entra. Elle ne fut pas surprise de trouver Mikasa dans le bureau de Livaï.
- Mikasa ? Quelle bonne surprise de te trouver la ? habillée heureusement !
- Hange, commence pas ! Lui dit il. On a travaillé tout l'après-midi...
- Vraiment ? Tu as avancé sur mes dossiers ?
- Je te les rends demain, je n'ai pas fini. N'exagère pas non plus. Je ne suis pas une machine. Lui dit il en passant de l'autre côté du bureau, afin de cacher de son corps la pile de dossier à laquelle il n'avait pas vraiment encore touché.
- Ok. Je les attends sur mon bureau demain à la première heure. Bon, allons manger.
- Avancez toujours, je dois passer récupérer quelque chose dans ma chambre avant de descendre.
- Quoi donc ?
- Mon écharpe. Elle est restée là haut. J'en ai pour...
- Tu t'en passera pour une heure ou deux.
- NON ! Dirent Livaï et Mikasa en même temps.
- C'est quoi votre problème à tous les deux encore ? Dit elle en les fixant, échanger un regard nerveux.

Puis, son regard remarqua les traces violettes dans le cou de l'un et l'autre.
- Mouais... bonjour la discrétion... j'ai vraiment l'impression de parler dans le vide.
- Elles avaient été faites avant que tu nous parles...
- Trouve autre chose comme excuse tu veux, Shorty ? Mikasa, monte, tu as deux minutes top chrono.
- J'y vais. Dit elle en s'approchant de Livaï dans l'intention de l'embrasser mais se ravisa face au regard meurtrier d'Hange.
- Je préfère ça. File ! Quant à toi, dit elle a Livaï.
- Je sais... discrétion.