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Leur baiser devenait de plus en plus ardent. Mikasa recula contre la porte de sa chambre, entraînant Livaï avec elle d'une main qu'elle gardait derrière sa nuque, tandis qu'elle cherchait à tâton la poignée de la porte de l'autre. Tout deux étaient fébrile, la faim de l'autre les dévorant.

Agacée de ne pas trouver la maudite poignée, elle s'arracha à ses lèvres pour jeter un regard en arrière, poussant un juron, alors que Livaï partait à l'assaut de son cou, lui arrachant des gémissements.

Elle fini par ouvrir la porte, qu'ils passèrent, collés l'un à l'autre avec fureur comme si être loin de l'autre signerai la fin de leur vie. Livaï la referma d'une main derrière lui, sans la lâcher.

Toujours fébrile, elle lui enleva sa veste, quand lui, s'attaquait à son chemisier, lorsqu'elle eut réussi à la lui enlever, elle lui ouvrit d'un coup sa chemise, faisant sauter les boutons, avant de reporter son regard fiévreux sur son torse parfait.

Elle se mordit la lèvre inférieur, avant de descendre ses mains au niveau de sa ceinture qu'elle voulu défaire, Livaï ayant replongé dans son cou qu'il harcelait de baisers, mordant sa chair, la marquant comme sa propriété.

Mikasa fini par percuter le lit et tomba à la renverse dans un petit cri de surprise, entraînant Livaï avec elle, avant d'éclater de rire, le serrant toujours dans ses bras.
- Tu sais que tu viens de tout gâcher là ? Lui dit il en s'appuyant sur un coude pour l'observer avec tendresse, glissant sa main dans ses cheveux, caressant sa nuque. Tu es encore plus belle avec le temps...
- Tu le penses vraiment ?
- T'ai je déjà menti ?

Elle le fit basculer sur le dos, se plaçant à califourchon sur lui, croisant les bras sur son torse, pratiquement couchée sur lui. Livaï posa une main dans le creux de son dos, et reporta l'autre sur sa joue.
- Tu m'as tellement manqué ! Lui dit elle en appuyant son visage contre sa main.
- Tu m'as manqué aussi... j'ai cru devenir fou ces trois dernières années. Tout ce temps sans toi... a été un véritable cauchemar. Quand tu as remis cette écharpe autour de ton cou ce jour là... mon cœur s'est brisé, Mikasa ! J'ai cru t'avoir perdu !
- Tu ne m'as jamais perdu ! Je t'ai toujours appartenu, depuis cette merveilleuse première nuit que nous avons passé ensemble. Je sais que mes actes paraissaient contradictoires, dit elle en lui déposant un rapide baiser sur les lèvres. Mais il n'y avait que toi. Eren, est celui qui m'a sauvé la toute première fois. Il est celui a qui je me suis raccrochée pour ne pas sombrer dans ce monde cruel. Mais je me suis rendue compte, que j'étais plus forte que je le pensais. Je savais être forte physiquement, mais au fond de moi, j'étais resté cette petite fille craintive, tu comprends ? Ajouta t'elle en lui caressant la joue, suivant du bout des doigts le tracé de ses cicatrices.

Livaï l'écoutait, caressant son bras sans mot dire, la laissant s'exprimer. Il lui devait bien ça.
- Mais toi, tu ne m'as jamais vu comme une victime. Tu m'as toujours considéré comme ton égale. C'est toi qui m'a rendu vraiment forte, c'est grâce à toi que j'ai pu prendre confiance en moi et toujours donner le meilleur de moi-même. Alors je te le redis, tu n'as pas à avoir peur d'Eren. Il ne sera plus jamais entre nous. Eren est mon passé. Un passé que je chérirai toujours car mon enfance auprès de lui et de sa famille ont été paisible après le drame de la perte de mes parents. Mais, mon présent, c'est toi et Yuki. Mon avenir, c'est toi, Yuki et nos futurs enfants, sans oublier Gaby et Falco, bien sûr ! Ajouta t'elle en rigolant.

Livaï lui sourit. Ces mots qu'elle venait de prononcer, il les avaient rêvé un bon nombre de fois. Et aujourd'hui, ils étaient réalité.
- Tu n'imagines pas combien de fois j'ai rêver t'entendre me dire ça. Je ne te demanderai jamais de renier ton passé avec lui, Mikasa. Eren était un chouette gamin. Il était un peu paumé mais il était pas méchant. En revanche, ce qu'il est devenu, même s'il avait ses raisons... j'arrive pas à passé dessus. A la fin, excuse moi, mais s'était un véritable connard. Et... je suis au courant de certaines choses que tu ignores... des choses dont Armin m'a fait part un jour que nous discutions seul à seul. J'ai dû lui tirer les vers du nez. Mais j'ai réussi à le faire parler. Et crois moi, Eren n'était pas aussi angélique que tu le crois...

Raison et sentiments  [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant