Misuto Meigo No // L'enfant de la brume

2. Les Instruments

Oui, je t'ai inscrite pour Yuei. Tu passes les sélections pour les classes héroïque la semaine prochaine ! Tu as toute la semaine pour te perfectionner.

- C'est vrai ?! Merci Mamie ! M'exclamais-je. Je suis tellement heureuse ! Merci beaucoup.

Illustrant mes propos, je l'enlaçais pendant de longues minutes en la remerciant
      
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Après toutes ces émotions, si je puis dire, ma grand mère me laissa seule. Elle m'a dit qu'elle devait aller préparer le dîner. J'ai donc tout mon temps !

Après m'être installée, je pris le nécessaire et allais dans la salle de bain. Elle se trouvait juste en face de ma chambre. Un trajet plutôt rapide. Je posais mes vêtements sur le lavabo et me déshabillais lentement.

J'entrais dans la douche, refermais la porte en verre et allumais l'eau. Elle était bouillante. C'était tellement agréable ! C'est vraiment revigorant ! J'adore être au contact de mon élément ! C'est vraiment la meilleure chose au monde.

Je soupirais d'aise et commençais à me savonner. Une fois fait je me rincais, et sortais de la douche.

Mes cheveux étaient humide et quelques gouttes tombèrent au sol. J'attrapais une serviette et essuyais vigoureusement mon épaisse chevelure.

- Misuto, dépêche toi, le repas est prêt, fit ma grand mère depuis la cuisine.

- J'arrive !

J'enfilais mon débardeur et mon pantalon en vitesse.

- Tu as fait vraiment vite, dis-je en arrivant dans la pièce.

- Ce n'est pas très long à faire, me fit-elle remarquer.

Elle attrapa le plat et le posa sur la table. Elle me servit un bol fumant de soba. 

- Merchi, dis-je la bouche pleine.

- De rien, mais fais attention c'est chaud !

- Rien n'est trop chaud pour moi, rétorquais-je fier ne pas m'être brûlée.

Quelques minutes plus tard, j'avais fini. Je ramassais mes baguettes et allais les déposer dans le lave vaisselle. Je revenais m'asseoir à table, désireuse de parler avec ma grand-mère.

- Mamie, j'aimerais que tu m'entraînes, pendant la semaine qui va suivre ! réclamais-je.

- Pourquoi je devrais t'entraîner toi ?

-  Parce que je suis ta petite fille, tentais-je peu sûre de moi.

- Et donc parce que tu es ma petite fille, je dois t'entraîner ?

- Oui...

- Demain à 8h dans la salle d'entraînement.

- D'accord, merci beaucoup ! Bonne nuit ! dis-je en lui embrassant la joue.

Je montais dans ma chambre et nourrissais ma grenouille. Quelques minutes plus tard, j'étais emmitouflée dans mes draps frais et propres.

Ahh quelle agréable sensation ! Mais, attendez, c'est pas normal qu'elle ait dit oui si facilement.

Je crois que je suis foutu. Au pire je verrai bien demain.

Le lendemain :

Je me réveillais avec un atroce mal de tête. Je regardais le réveil. Ahh 6h33, je n'arriverais pas à me rendormir.