Ton sourire...[ Kenma X Oc ] { Haikyuu fanfiction }

Chapitre 13

*Azuki*

A midi, lorsque la sonnerie avait retentit et après avoir brièvement salué Hiro en le prévenant de ne pas m'attendre après les cours, Kenma et moi étions retournés en cours. Le reste de la journée s'était passé rapidement. En fait, elle s'était passé tellement rapidement que je trouvais ça même bizarre. Peut-être était-ce parce que je n'avais fait que fixait Kenma pendant toute l'après-midi. Enfin ça, ça importait peu. Le seul problème, c'était que j'avais absolument rien suivi du cours. Du coup, on pouvait dire au revoir aux bonnes notes. Ma mère n'allait pas être contente...

Je m'affalai sur ma table en soupirant, imaginant déjà le sermon auquel j'aurai avoir droit. Trouvant ma position beaucoup trop confortable, je fermis les yeux, prête à m'endormir. Mais Kenma ne tarda pas à me rappeler à l'ordre. Il m'informa par la même occasion que l'on devait se dépêcher de rejoindre les autres au gymnase, ce qu'on fit bien évidemment.

En arrivant, je balayai rapidement la salle des yeux. Les coachs parlaient entre eux dans un coin. Kuroo, Nobuyuki et Yaku, qui semblaient être les seuls présents pour l'instant, étaient en train de préparer la salle pour leur entrainement. Soudainement, quelqu'un cria près de mon oreille. Et la peureuse que je suis se colla à la première personne qui était à proximité tout en lâchant un petit cri aigue digne d'un film d'horreur. Avant même de regarder sur qui je m'étais accrochée, je me retournai pour voir qui était l'imbécile qui m'avait fait peur. C'était Yamamoto. Il riait maintenant à gorge déployée, apparemment fier de sa blague.

- Trop drôle !!! Comme t'as flippée Azuki !! Se moqua-t-il, moquerie auquel je répondis par un simple "pfff ".

-Eh Azuki, je sais que c'est impossible de résister à mon charme mais ne précipitons pas les choses ok ?

Ce n'est qu'à ce moment là que je remarquai que j'étais encore accrochée à un des garçon. Même si j'avais reconnu la voix du garçon en question, je relevai la tête quand même pour vérifier. Je ne m'étais pas trompée, c'était bien Kuroo. Il avait probablement dû s'approcher de moi lorsque j'étais encore de balayer la salle des yeux. Je lui répondu alors tout en me détachant de lui :

-Du charme ? Je savais pas que t'en avais. Je l'ai pas remarqué alors.

Yamamoto, qui s'était arrêté de rire, se moqua de Kuroo. Les autres ne se génèrent pas non plus. Pendant ce temps, le coach Nekomata vint vers moi et me dit :

-Je suis ravie que tu ai accepté d'être manager Azuki. A mon avis, tu n'auras aucun mal à gérer cette équipe, même si ses joueurs sont, pour la plupart en tout cas, des idiots. Je ne donnerai pas de noms, mais je suis sûr que tu vois de quoi je parle.

-Je crois savoir, avais-je répondu en souriant.

-Enfin bon, repris-t-il, on ne peut pas y faire grand chose. Mais on peut espérer que les nouveaux secondes ne le soient pas tous.

-Des secondes ne sont toujours pas inscrits ?

-Quelques-uns se sont inscrits. Mais ils n'entrent au club qu'aujourd'hui donc on ne sait pas trop à quoi s'attendre. D'ailleurs, ils ne devraient pas tarder maintenant.

-Je vois.

Le coach me sourit et interpella les garçons pour leur dire de retourner s'entraîner. Les nouveaux arrivants allèrent se changer tandis que moi, ne savent pas quoi faire, je restais simplement là, debout, en train de regarder fixement le terrain sur lequel les joueurs déjà prêts se hâtaient de s'échauffer pour pouvoir réellement jouer.

J'étais un peu perdue. Au final, surtout à cause du nombre de fois où Tata Kiko me l'avait répété, j'avais réussi à me convaincre qu'être manager n'était pas si difficile que ça. En réalité, ce n'était pas vraiment le problème.

Le problème était surtout que j'étais terriblement gênée. Je n'étais pas très à l'aise et, pour moi, c'était un véritable problème, et ce, pour plusieurs raisons.

De un, le fait que je sois gênée se voyait fortement et, des fois, la personne d'en face essayait de détendre l'atmosphère mais ça avait plutôt tendance à la rendre plus gênante que ça ne l'était déjà.

De deux, lorsque je suis gênée, je deviens trois fois plus maladroite que d'habitude. Étant déjà une catastrophe sur patte en temps normal, alors lorsque je ne suis pas à l'aise, je deviens carrément un danger public. Je me souviens même qu'une fois, j'avais failli mettre le feu à une maison à cause de ma maladresse.
( NDA : True story XD )

De trois, et bien c'était tout simplement que je n'aimais pas être mal à l'aise. J'avais souvent l'impression, dans ces moments là, de ne pas pouvoir faire ou même de dire ce que j'avais envie. J'étais comme bloqué par ma gène, et j'avais horreur de ça.

Mais là, ce n'était pas vraiment comme d'habitude. Là, je n'étais pas gênée à cause des personnes en face de moi, mais plutôt gênée à cause du fait que je ne savais pas vraiment quoi faire. J'avais l'impression d'être venue là tel un touriste alors que les personnes en face de moi étaient vraiment impliquées dans ce qu'ils faisaient. C'était un peu comme si je me moquais d'eux, et je n'aimais vraiment pas cet sensation.

Mais le fait de connaître la cause de la gêne n'y remédier par pour autant. D'ailleurs, trop y penser ne m'aiderait pas non plus. Alors, après avoir souffler un bon coup, je me mis au travail.

Enfin, travail était un bien grand mot. J'étais juste aller remplir les gourdes des garçons, rien de bien extraordinaire. Puis, j'avais surtout observé les garçons jouer. J'essayais de me remémorer tout ce que j'avais appris hier lors de mes recherches.

La porte du gymnase s'ouvrit subitement, interrompant ma concentration. Trois garçons entrèrent en discutant entre eux. Je ne tardai pas à faire le lien avec ce que le coach Nekomata avait dit toute à l'heure. Ca devait sûrement être les nouveaux secondes s'étant inscrits au club. Ils s'étaient tous mis en rang devant le coach. Les autres s'étaient arrêtés et l'avaient rejoint. Je fis de même après avoir ramassé un dernier ballon. 

Ils se présentèrent chacun leur tour. L'un s'appelait Inuoka, l'autre Shibayama et le dernier Lev. Pour les deux premiers, je n'avais retenu que leur nom de famille, j'avais déjà beaucoup de choses à retenir pour l'instant donc je ne voulais pas en rajouter. Mais comme le dernier avait demandé à ce qu'on l'appelle par son prénom, j'avais fait un effort.

Le coach leur avait dit d'aller se changer. Alors qu'ils étaient au vestiaire, les autres se rassemblèrent et commencèrent déjà à donner leur avis sur les nouveaux.

-Il y en a que trois, se plaignit Yamamoto, je pensais qu'il y en aurait plus.

-C'est déjà bien, rectifia Kuroo, et cela ont l'air pas mal.

-Et puis, Lev est très grand pour un seconde, continua Yaku, c'est un avantage.

-C'est vrai que comparé à toi, il est très grand, se moqua Yamamoto, je dirais même géant.

Alors que Yaku tapait Yamamoto qui riait à gorge déployée, le coach me demanda:

-Et toi Azuki, qu'est-ce que tu en penses ?

Je me retournai vers le coach, assez surprise qu'il me demande mon avis. Je paniquai deux secondes car il y avait de fortes chances que je réponde à côté de la plaque mais je me ressaisis rapidement en me rappelant que paniquer ne servirait à rien.

-Je ne pense pas qu'on puisse juger rien qu'à la vue si un joueur est bon ou non. Lev est, certes, très grand, mais la taille ne fait pas tout. Bien sûr, je pense que c'est déjà un avantage mais reste à savoir s'il sait jouer.

Tout le monde me regardait, médusés. En me rendant compte que je leur imposais presque mon idée, je continuai toute paniquée :

-Enfin, c'est ce que je pense ! Après tout, vous vous y connaissez mieux que moi, et...

Je fus interrompu par le rire du coach. Tout le monde le regardait bizarrement, moi y compris. Il s'arrêta deux minutes plus tard et dit:

- Ta réponse me plaît Azuki.