Ton sourire...[ Kenma X Oc ] { Haikyuu fanfiction }

Chapitre 3

*Azuki*

Je pris mon téléphone et regardai la météo de ce soir. Elle disait qu'il allait pleuvoir jusqu'à 23h. Je décidai alors de donner mon parapluie à Kenma

-Tiens, prends ça, la météo dit qu'il va pleuvoir jusqu'à 23h et je ne pense pas que tu resteras dehors aussi longtemps. Et il ne faudrait pas que tu casses ta console en rentrant chez toi. Bon, salut !

Je lui souris et partis rejoindre Hiro qui était déjà loin devant. Celui-ci me regardait intensément, comme s'il cherchait à lire dans mes pensées. Il me demanda alors :

-Pourquoi tu lui a laissé ton parapluie ?  Et puis, c'est qui d'abord ? Tu le connais au moins? Je paris que non. Et comment tu comptes le reprendre le parapluie ?

-Hiro, tu poses trop de questions en même temps ! Puis, c'est juste un parapluie, pas besoin d'en faire tout un plat ! Et pour ta gouverne, je te rappelle que je te parle plus !

-Tu le connais même pas !

-Si ! Bon, pas beaucoup c'est vrai, mais j'allais pas le laisser rentrer sous la pluie ! En plus, je sais comment il s'appelle.

J'avais lâchée ça comme si c'était la preuve du siècle. Mais c'est là que je captai un truc. Je lui ai même pas dit mon nom ! C'est vraiment trop la honte, il s'est présenté et même pas moi !!

Je pivotai en direction du banc en espérant qu'il était encore là. Et je fus soulagée en le voyant encore. On était un peu trop loin mais je criais quand même, en espérant qu'il entende :

-AU FAIT, JE M'APPELLE AZUKI !!

Son visage au loin s'était retournait vers moi et je distinguai d'abord de la surprise puis, je le vis sourire. Un tout petit sourire, le genre qui sont trop mignon.

Je souris moi aussi et fis un petit signe de la main en signe de au revoir. Je me retournai vers Hiro qui me regardait toujours aussi intensément.

*Hiro*

Le trajet s'était passé calmement. Aza et moi n'avions pas beaucoup parler. Enfin, pour ma part, c'était normal mais, venant d'Aza, c'était plutôt étrange. Même quand elle faisait semblant de ne plus me parler, elle disait quand même des choses du genre "de toute façon, t'es méchant "

Et puis, il y avait ce sourire. Celui qui n'avait pas quitté son visage de la soirée. Elle semblait heureuse. Enfin, elle était toujours heureuse mais là, elle était beaucoup trop heureuse.

Pendant le dîner, elle n'arrêtait pas de parler du fait que je ne lui avais pas acheté d'éclairs au chocolat mais, à aucun moment elle n'avait mentionné le garçon du parc. Pourtant, Aza n'était pas du genre à omettre quoi que ce soit. Je trouvais ça bizzare.

Après le dîner, j'aidai ma mère à laver la vaisselle. Elle me semblait me parler mais je ne l'écoutais pas vraiment. J'étais bien trop perdu dans mes pensées. D'ailleur, je n'avais même pas remarqué que ma mère avait arrêté de parler et qu'elle me regardait avec un regard plein de reproches. Elle me tapa l'épaule et je sursautai. Elle me dit alors :

-Tu m'écoutes même pas Hiro.

-Hmm.

-Dis moi qu'est-ce qui se passe.

-Rien.

-Allez Hiro, tu fais cette tête depuis que toi et Aza êtes rentrés tout à l'heure. Il s'est passé quelque chose ?

-Justement, je sais pas.

-C'est-à-dire ?

-Aza est bizzare depuis qu'elle a parlé avec ce garçon. Et ça m'énerve de pas savoir pourquoi.

-Oh je vois, tu es jaloux.

Quoi??!!

-Pas du tout Maman, même si je le lui dirai jamais, j'adore Aza, mais seulement comme une soeur !

-Je sais, je te taquine, pas besoin de t'énerver.

*Azuki*

Le soleil me tira de mon précieux sommeil. Cependant, je me levai pas tout de suite, encore trop fatiguée. Je me retournai de l'autre côté de mon lit, pour ne pas avoir le soleil dans les yeux et, ainsi, gratter encore quelques minutes de sommeil.

Mais de l'autre côté, sur mon bureau, je remarquai un paquet qui n'était pas là hier. Un post-it bleu était collé sur celui-ci. L'écriture était trop fine pour pouvoir la lire de loin. C'était sûrement Hiro qui l'avait écrit, il n'y avait que lui ici qui écrivait tout petit et bien. Moi et Tata Kiko, comme j'aimais l'appelé, avions une écriture horrible.

D'ailleur, Tata Kiko n'était pas ma tante, c'était juste moi qui aimait l'appelé comme ça. Kikoyo était juste la mère d'Hiro et c'était aussi mon tuteur légal. Cependant, comme certain pourrait le croire, mes parents ne sont pas morts ou quoi que ce soit dans le genre. Ils étaient bien vivant et j'étais bien sûr en contact avec eux. Nous avions une excellente relation parents-enfant.

Mais le problème était juste qu'ils travaillaient beaucoup autour du monde. Ils voyageaient beaucoup, c'était à peine si je l'ai voyé à la maison. Du coup, comme il était jamais là et que je ne voulais pas rester toute seule, j'habitais avec Tata Kiko et Hiro. Et quand j'ai appris qu'ils devaient déménagés à cause du travail de Tata Kiko, j'ai carrément voulu aller avec eux. J'avais dû bataillé avec mes parents pour qu'ils me laissent y aller et j'avais réussi. On s'était arrangé entre nous pour que tout se passe bien.

Je souris et inscrivai au fin fond de ma mémoire que je devais les appeller ce soir. Je me levai et arrachai le post-it. Dessus était écrit " Je t'ai acheté ce matin. Mais c'est seulement pour que tu me sois redevable. Hiro" . J'ouvris le paquet et y découvrit des éclairs au chocolat. Je souris et je pensai à voix haute :

-Ohhhhh, c'est trop gentil. Il faut que je lui fasse un câlin.

Je sortis de ma chambre pour aller dans celle d'Hiro. Malheureusement, il n'y était pas. Ni dans aucune autre pièce d'ailleur. Je demandai alors à Tata Kiko où il était, elle me répondit :

-Il est parti prendre des livres à la bibliothèque. Il ne devrait plus tarder maintenant.

-Ah d'accord. Alors je vais préparer des pancakes comme il les aime.

-Fais-toi plaisir, Aza.

J'allai d'abord me changer et faire tout le tralala du quotidien avant d'aller en cuisine. Je préparai des pancakes en chantonnant l'opening de Snk.

Après 15 minutes et 30 pancakes, j'entendis la porte d'entrée claquait. Je couris en criant "Hiroooooo ! " et en lui sautant dessus. Je lui fis un grand câlin et lui dit :

-Et Hiro, merci pour les éclairs.

-Je te l'ai dit, c'est seulement pour que tu me sois redevable.

Mouais c'est ça, on te croit tous...Je lui souris, toujours dans ses bras et continuai :

-Pour te remercier des éclairs, je t'ai fait des pancakes.