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- Peter ! 

L'oméga reste un instant figé sur le pas de la porte, il se reprend très vite et s'avance vers nous, l'air inquiet. 

- Qui t'a fais ça ?

je lève le doigt innocemment et m'apprête a minimiser les faits, mais je n'ai le temps que d'inspirer avant que sexy-boy ne prenne les choses en mains :

- La miss aime jouer les casses cous on dirait,  car elle s'est mesurée - seule - à deux alphas. Et j'suis prêt à parier qu'elle s'est crue capable de gagner.

- Eh ! j'te signale qu'en temps que vraie alpha c'est un peu mon d'voir de protéger la vie de chaque innocent que je suis en mesure de sauver, aussi connad soit-il. J'ai rien dit, il l'a deviné tout seul, je me confesse à l'attention de Peter, un peu frustrée. Et puis, au moins comme ça, on sait qu'il faut pas se confronter à ces types. 

- Ouais, fit-il, peut convaincu.

Il s'agenouille à coté de moi, juste en face de son neveu. Il lui lance un regard grave, du genre que tu ne vois que dans les films, et comme réponse monsieur intense hoche la tète doucement. 

Pourquoi j'le sens pas ce coup là ?

D'un coup, sans prévenir, Peter se saisit de mon bras et, pendant que l'autre me maintient par terre, le tord violement. Sur le moment, je n'peux m'empêcher de crier à cause de la douleur, l'alpha me relâche. Peut à peut la douleur se dissipe et je peux enfin respirer sans qu'une douleur atroce me déchire les poumons.

- La vache ! Ils y sont pas allés d'main morte. L'alpha, en sueur, fait remarquer. 

Je baisse le regard à son bras qui tenait encore le miens fermement, ses veines ont noircit, il aspire ma douleur c'est pour ça que je ressens plus rien ! 

- Fais pas ça, c'est bête de vouloir souffrir.


***

je me pose une nouvelle fois près de la moto de Scott sur le parking du lycée. Comme d'habitude, j'arrange un peu mes cheveux décoiffés à cause du vent, avant de me diriger vers les portes vitrées du bahut. Je fais attention a bien trainer dans les couloirs pour être sure de bien arriver en retard à mon premier cours, comme quoi on ne change jamais entièrement. 

 Je pousse la porte de la salle et tombe nez à nez avec un coach qui malmène un Stiles. Il se tourne vers moi, prêt à me sortir l'une de ses phrases de choc.

- Clark ! on t'attendait plus tiens !

- Désolée coach, j'avais quelques trucs de fille à régler.

Sans attendre de réponse je pars m'installer derrière Stiles et Scott, une fois installée, les deux meilleurs amis se retournent vers moi de façon synchro. 

Flippants..

- Qu'est ce qu'il t'as pris de les affronter toute seule, t'as des genres de pulsions suicidaires ou quoi ? Stiles déclare en chuchotant - ou presque -. 

- Bah, vous vouliez que je fasse quoi ? J'hausse un sourcil.

ils se regardent et déclarent en même temps d'une façon entendue : fuir !

- Bilinsky au coin !

- Mais coach, Stiles tente de se défendre.

- Y'a pas de mais, je t'ai dis d'aller au coin, et que ça saute ! 


***


Plus tard dans la journée, je rentre dans le self à midi. Au loin, Stiles me fait de grands signes pour m'intimer d'approcher.

Le teubé.. Il nous fou la honte !

je m'avance vers leur table située à à peine 3 mètres de la porte de la cantine. 

- Yo ! ça va ou quoi ? 

- Lydia lui a dit qu'il n'était pas assez cool pour elle donc.. Il laisse sa phrase en suspension en se reconcentrant sur son idiot de meilleur pote. 

- Tu sais Stiles, t'as pas b'soin de changer pour plaire à une fille. Et cette histoire de cool-attitude c'est vraiment n'importe quoi, tu es dans mon top ten des gars les plus cools que j'ai rencontrés !

- C'est vrai ! Il demande avec un petit sourire soulagé.

- Carrément ! je réponds en piquant une fritte dans son assiette tout en m'asseillant.

On continue de discuter tous les trois pendant quelques minutes, avant que les portes du self ne s'ouvrent une nouvelle fois pour laisser passer les deux loups jumeaux. Quand ils passent devant nous, l'un d'eux fait exprès de bousculer ma chaise, m'arrachant un grognement presque inaudible au passage.

- Va te faire mette, enfoiré ! Je l'insulte en me levant pour m'en aller.

- Elle a dit quoi la salope ? Le jumeau de droite s'arrête pour me regarder.

- Elle t'as dit d'aller te faire mettre, sale petit battard. Je crache alors que la moitié des élevés du lycée se retournent vers nous, et que la plus part d'entre eux filmes la scène sans aucun scrupule.

il avance d'un pas, le poing serré mais son frère l'arrête en le tirant en arrière par la manche de son blouson. Il lui chuchote un truc à l'oreille et il hoche la tète d'un air résolu, ils finissent par tout les deux s'en aller, en prenant bien soin de me bousculer, tout les deux, quand ils arrivent à mes cotés.

J'ai compris : si on s'attaque à l'un, on se farcit l'autre en prime. Ah ouais, ça c'est de l'amour fraternel !


***




Aime-moi Si Tu L'oses | Teen Wolf - Derek Hale | En pause..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant