Le rivage crie

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Il grêle sur la frêle grève lacunaire
Exposée à l'infernale nargue lunaire
Enflammée d'irradiations sélénites
Cette plage-ci s'endort, tristement réduite


Soudain, l'étendue argentée se considère
Nonobstant la céleste étreinte de sa mère
Telle l'inepte reflet du maudit orbite
Qui l'étouffe de sa douce clarté subite


En effet, c'est les douze fées qui ont doté
L'auguste astre de cette chantante clarté
Qui éblouit âprement la frange marine


Alors que dru maintenant il pleuviotait
On distinguait l'ondée pieusement s'arrêter
D'ici sangloter les insolentes carines


Le rivage gémissait, s'époumonait puis criait

Disparition placideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant