• ℕ𝕠𝕦𝕧𝕖𝕒𝕦 𝕕𝕖́𝕡𝕒𝕣𝕥 • (Atsumu x OC)

二

Chapitre 2
「Ramens et pensées négatives」

🌿

J'emergeais doucement du brouillard, les remous de la voiture me réveillant. Je passai ma main sur mes yeux et les frottai, puis les écarquilla pour m'habituer à l'obscurité de la voiture. Je regardai le compteur de la voiture : 22h47.
Ma mère sembla remarquait que je m'étais réveillait.

- Bien dormi chérie ? On arrive dans un quart d'heure.

- Mmmh.

Je hochai la tête, encore un peu trop dans les vapes pour parler.
Je commençai à regarder par la fenêtre, reconnaissant petit à petit le paysage. Je me recalai contre le siège, et regarda la route défilait pour faire passer le temps.

Au bout de quinze minutes, nous nous engagions dans une rue en pente et ma mère arrêta la voiture devant une grande maison blanche avec un grand jardin. Ma maison. Ma mère coupa le moteur et ouvrit sa portière pour sortir de l'habitacle. J'enlevai ma ceinture en vitesse, toute excitée de retrouver ma chambre. Je sortis en toute hâte de la voiture... et manquai de tomber par terre à cause de mes jambes toute engourdis. C'est bien ma veine ! Pensais-je en me rattrapant de justesse à la voiture. Ma mère se tourna vers moi les valises à la main.

- Fait attention voyons !!! me lança t-elle, d'un ton amusé.

- Oui, oui... Bougonnais-je.

J'enlevai ma main du siège sur lequel je m'étais appuyée pour ne pas me crouter lamentablement par terre.

J'entrepris de me dégourdir les jambes en faisant du surplace, tout en observant les alentours. Cette vue m'avait manquée. Le petit portillon blanc du jardin, les lampadaires clignotants par intermittence, les cerisiers qui fleurissaient, la maison des voisins avec ses éternelles volets bleus, le parfum de l'herbe fraîchement coupées, les cigales qui se faisaient la cour. Toutes ces petites choses qui avaient berçé mon enfance. Je renifla, les larmes me montant (encore) aux yeux.

Cela faisait 5 minutes que je redécouvrais mon quartier, quand la voix de ma mère me sortit de mes pensées. Elle avait hissé mes valises jusqu'au pas de la porte et semblait m'observer depuis pas mal de temps.

- Ryu, rentre tu va attraper froid !!! On est toujours en avril.

- J'arrive, mais tu sais je suis pas frileuse. Je lui rétorquais en esquissant le même sourire malicieux que mon grand frère.

- D'accord, mais vient pas te plaindre si tu fais une crise ou que tu tombes malade. Me répondit-elle avec le même sourire.

On sait de qui on tient moi et mon frère.

- Non plus sérieusement rentre où tu dors dehors. Reprit-elle avec un air diabolique sur le visage, tout en entrant à l'intérieur en rentrant mes valises par la même occasion.

- Tu n'oserais pas !? Fis-je d'un air outré, en ouvrant la bouche quand pour toute réponse elle me claqua la porte au nez.

J'écarquilla les yeux de surprise. Je crois que j'avais oublié que ma mère était autant une gamine que mon frère et moi.

- C'est pas drôle, maman ouvre cette porte !!! Je pleurnichais en tapant la porte avec mes poings. Il fait froid !!!

Ma mère ouvrit tout à coup la porte d'entrée, manquant de me faire tomber en avant.

- Tu vois quand tu veux. Me lança t-elle, un grand sourire s'affichant sur son visage à la vue du mien, décomposé quand je compris que j'avais perdu. Tu restes dormir dans la jardin ou tu rentres ?!