[DIX]

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𝚈 𝙾 𝚅 𝙰

☽ 𝐘𝐎𝐕𝐀 𝐒𝐎𝐁𝐑𝐈𝐍𝐇𝐎 𝐀𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟏𝟐, 𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬, 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫𝐲 [flashback]

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☽ 𝐘𝐎𝐕𝐀 𝐒𝐎𝐁𝐑𝐈𝐍𝐇𝐎
𝐀𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟏𝟐, 𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬, 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫𝐲
[flashback]


Aujourd'hui j'ai dix huit ans, nous sommes le cinq avril et je suis officiellement majeure. Aujourd'hui, c'est aussi le jour ou je vais enfin pouvoir revoir Tarik après un an sans le voir, ça fait un an tout pile aujourd'hui d'ailleurs. Il s'est fait arrêté et mon frère a réussit à s'enfuir en échappant à la balle qui lui était destiné. Il reste encore deux ans et demi à Tarik avant qu'il ne sorte d'ici, j'ai hâte, j'attends que ça car ce n'est plus pareil au zoo sans lui. Nabil qui m'accompagne aujourd'hui a abandonner ses études pour reprendre le terrain avec mon frère et les garçons puisque Tarik n'est plus là pour le faire. Chaque jour, je me lève et m'endors la boule au ventre d'apprendre que l'un d'eux a fini par tomber aussi. Je crois que je le supporterai pas si Nayel ou Nabil tombe, nan, déjà que Tarik c'est compliqué pour moi alors l'un de ces deux là où les trois ? Je préfère pas imaginer.

— Vos cartes d'identités s'il vous plaît. Je donne ma carte d'identité à la femme en face de nous, Nabil lui passe son permis de conduire.

- Tu as encore planté ta carte d'identité ? Il me lance un regard et je pouffe de rire.

— Allez-y, on va venir vous chercher. Nabil attrape mon bras et on marche tous les deux dans un grand couloir.

Nabil - Tu restes à côté de moi et t'fais pas attention à ces fils de pute qui vont venir nous chercher. Je le regarde et je hoche la tête. T'es toujours sûre de toi hein ?

- Oui, pourquoi tu dis ça Nabil ? Tu le sais que ça fait des semaines que j'attends de venir ici. On s'arrête tous les deux et on attend.

Nabil - T'sais il a changé et t- Un homme nous coupe et nous demande de le suivre.

Je suis Nabil qui se tourne un peu vers moi, je le regarde en jouant avec mes mains, je suis déjà stressée. Il attrape l'une de mes mains et je marche un peu derrière lui, pas que l'endroit me fait peur, enfin si, c'est quand même une prison ici... mais c'est juste que maintenant que nous sommes là, j'appréhende tellement ce qu'il va se passer. C'est la première fois que je viens voir quelqu'un au parloir, c'est le premier dans mon entourage. Le grand homme déverrouille une porte et la pousse en nous laissant passer.

— Pas de contacte, vous restez à distance les mains sur les tables. Il referme la porte et je regarde Nabil, il expire et on s'installe tous les deux sur les chaises en face d'une table.

ÂMES TORDUES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant