- 𝔫.𝔬.𝔰, Yova et Nabil
« 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐧𝐞, 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞. »
YOVA août 2020 / ÂMES TORDUES mars 2021.
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminée]
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☽ 𝐘𝐎𝐕𝐀 𝐀𝐍𝐃𝐑𝐈𝐄𝐔 𝐀𝐨𝐮̂𝐭𝟐𝟎𝟐𝟎 - 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬
En rentrant à l'appartement, je souris en voyant mon mari qui est endormi sur le canapé avec notre fille âgée de deux mois contre son torse, il est torse nu et elle juste en body, on connaît un épisode de canicule depuis quelques jours, heureusement que l'appartement est climatisé. Je suis juste sorti pour aller faire quelques courses pour remplir le frigo, profitant pour ma part de sortir un peu toute seule, mes dernières sorties ont juste été des rendez-vous chez le pédiatre ou pour moi, chez ma sage femme.
Je range tout dans le frigo et dans les placards avant de m'approcher d'eux, j'embrasse le front de mon mari qui a l'air de dormir à poing fermé, autant que sa petite princesse, comme il aime l'appeler.
Depuis que Nabil est papa, je connais un homme encore plus sensible, avec un cœur un peu plus tendre, une tendresse incroyable mais ça, c'est uniquement réservé à sa fille. J'ai l'impression qu'en lui offrant cet enfant, ce rôle de papa, Nabil m'aime encore plus, il me remercie chaque jour depuis la naissance de Naya de lui avoir offert cette chance.
De mon côté, je crois que je le remercierai jamais assez de m'offrir cette vie. Je suis heureuse, amoureuse, mariée, maman et encore étudiante mais dans tout ça, il y a que le bonheur qui compte, pas vrai ? Je suis peut-être encore un peu jeune, je n'ai que vingt six ans mais aux côtés de Nabil, je me sens chaque jour, un peu plus à la hauteur dans ces rôles que j'ai acceptée d'avoir.
Nabil bouge un peu et ouvre les yeux en fronçant les sourcils, le premier regard qu'il a est pour notre fille, sûrement pour s'assurer qu'elle va bien avant de me regarder moi, un énorme sourire sur le visage, je souris aussi et je me penche vers lui pour embrasser tendrement ses lèvres.
Nabil - Tu es parti longtemps ? Je secoue la tête.
Yova - Une petite heure, j'ai acheté ce qu'il fallait pour nous ce soir et j'ai pris des trucs à la pharmacie pour Naya. Il hoche la tête. Ça s'est bien passé ?
Nabil - Tu es partie et elle s'est endormi juste après, je crois que j'ai suivi. Je lâche un petit rire.
Mon mari se relève doucement en tenant notre fille contre lui, il se lève du canapé et il pose Naya dans son couffin un peu plus loin, je le regarde faire en souriant. Un homme heureux c'est beau, tellement beau.
Nabil se tourne et s'approche de moi, il enroule ses bras autour de mes hanches et embrasse longuement mes lèvres, je mets mes bras autour de sa nuque et ses lèvres s'écrasent ensuite contre mon front.
Nabil - Ça va toi ? Il me regarde.
Yova - Ça va, j'ai pas trop envie de reprendre les cours. Je fais un petit sourire triste. Je me demande pourquoi j'ai poursuivi les études.
Nabil - Hbiba, tu reprends que fin septembre, tu as encore un mois et demi avec nous. Tu as bien fait de continuer et tu le sais, il te reste plus longtemps, tu le sais.
Yova - Oui mais... je crois que je vais avoir du mal à laisser la petite. Il fait un petit sourire.
Nabil - Si tu te sens pas d'la laisser à la reprise, tu fais les premières semaines par correspondance non ? Je réfléchis un peu. Hbiba, je veux pas que tu te sentes obliger de laisser Naya et que tu te sentes mal.
Yova - Je vais réfléchir. Il embrasse mes lèvres et je me mets dans ses bras.
Nabil - Comme ça je garde ma femme un peu plus avec oim aussi. Je pouffe de rire en secouant la tête.
Yova - Toujours plus. Il rigole contre le haut de mon crâne, je souris.
Je profite un peu du moment, d'être proche de lui sans que mon ventre me gêne dans notre moment, Nabil relève la tête puis la mienne grâce à ses mains, je fais un petit sourire et il pose ses lèvres sur les miennes, on s'échange un long baiser langoureux et passionné, un baiser qui réchauffe bien trop mon corps et peut-être même celui de Nabil puisqu'il saisit l'arrière de mes cuisses et me soulève facilement, il se tourne et marche jusqu'à la chambre.
Yova - Tu es sûre de la laisser là-bas toute seule ? Il me pose contre le matelas et se place au dessus de moi.
Nabil - Il y a le baby phone sur ma table de chevet, t'inquiète pas. Il s'attaque à nouveau à mes lèvres.
Et nous avons partagé un moment comme on a pu en partager bien avant ma grossesse mais cette fois-ci, avec un corps qui a légèrement changé pour moi mais qui continue à rendre fou mon mari, même un peu plus qu'avant.
