Sensation corporelle

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De cette nuit noire sans électricité , de ce coup de poing dans le ventre où j'ai dû ravaler mes larmes assourdissantes. Dans les yeux je l'ai regardée, la sensation de ne plus respirer et d'y rester.

De cette après-midi ensoleillée, de moi courant et jouant gaiement dans la cour. De cette voix qui m'appelle de la cuisine et de ce gobelet d'eau froide que je reçois au visage sans aucune raison.

De mon silence qui traduisait une empathie, de l'incompréhension pour toutes ces infimes choses qui se produisaient toujours sans aucun facteur ni aucune circonstance particulière ; simplement pour la jouissance que cela procurait à l'humain .

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