Obi-wan regarda avec incrédulité la femme derrière le comptoir alors qu'il lui remettait une pile de crédits en son nom et au nom d'Anakin. Il n'était pas sûr de ce que pouvait être sa caractéristique la moins attirante; le haut en PVC noir qu'elle portait qu'Obi-wan aurait trouvé plus approprié comme sous-vêtement, les innombrables objets métalliques dont elle ornait son visage ou ses cheveux roses choquants. Anakin lui sourit gracieusement en passant un bras sur les épaules d'Obi-wan et en prenant leurs reçus d'entrée.
"Pas d'armes dans le club", les informa-t-elle d'un ton ennuyé, mâchant un bâton de chewing-gum alors qu'elle tendait la main pour recevoir leurs armes.
"Nous n'avons pas d'armes" répondit Obi-wan avec un léger coup de main.
«Jedi hein? Elle a dit avec un sourire entendu, elle s'est penchée en avant sur le comptoir reposant sur ses avant-bras et montrant aux deux hommes le peu qu'il lui restait à voir. "Regarde, le patron ne se soucie pas si tu es Jedi, chasseur de primes ou régulier Joe les règles ne sont pas des armes. »Elle tendit à nouveau la main pour accompagner son sourire narquois intrusif.
Anakin a déclipsé son sabre et l'a désactivé avant de le remettre à la fille en échange d'un jeton en plastique. Obi-wan souffla avec indignation avant d'accepter de faire de même.
"Quel genre d'établissement sale est-ce de toute façon?" Obi-wan bouda tandis qu'Anakin les conduisait aux vestiaires.
Anakin essaya d'étouffer un sourire amusé; Obi-wan ne sortait pas beaucoup et quand il le faisait, c'était généralement pour fréquenter une convention insondable, ou une production de maison d'art, ou très occasionnellement un bar à vin branché dans le quartier sénatorial, dont aucun ne convenait aux goûts d'Anakin. Anakin aimait éteindre son moi Jedi et être comme tous les autres jeunes de vingt ans dans une foule; il aimait boire, flirter, fumer et danser lui-même dans une stupeur en sueur sous un éclairage médiocre au son d'un rythme lourd.
"Eh bien, nous aurions pu aller au club dans le centre-ville ..." commença Anakin en se soulageant de sa cape en échange d'un jeton en plastique de couleur différente révélant le débardeur en filet noir qu'il portait sous une chemise blanche ouverte, une ceinture de pièces d'argent factices en bandoulière sexy sur ses hanches "... mais je suis barré" admit-il librement avec une expression contemplative sillonnée.
"Et prie pour dire ..." Obi-wan supplia avec son attitude blasée habituelle face aux délits fréquents d'Anakin, lui remettant sa cape en parlant "... comment un chevalier Jedi se retrouve-t-il interdit, hmm?"
Anakin prit sa main alors qu'ils se frayaient un chemin à travers la foule de clients vers le bar et Obi-wan se résigna à entendre encore une autre histoire où quelque chose ou autre se produisait qui ne serait inévitablement pas la faute d'Anakin; il secoua la tête avec une longueanimité alors que ses yeux jetaient un regard fatigué sur le dos d'Anakin et la façon dont sa chemise pendait du corps tendu du garçon et comment son épaule plongeait et se soulevait alors qu'il se frayait un chemin à travers la foule; il ne put s'empêcher de sourire quand il vit l'attention qu'Anakin attirait simplement en sachant que le chevalier était le sien. Ils sont tombés dans la clameur des corps en attente de service au bar.
"Eh bien, tu vois que ce n'était pas de ma faute" Anakin a commencé à provoquer un sourire narquois victorieux aux coins de la bouche d'Obi-wan "J'étais au bar quand cette fille est venue vers moi, je l'avais vue regarder mais ensuite elle est juste venue se drapant un peu partout et a commencé à me parler. J'étais juste polie et je bavardais avec désinvolture quand ce type est venu me donner de la merde! J'ai pensé que c'était le type de la fille et que peut-être qu'il n'aimait pas que je parle à sa petite amie alors j'ai reculé, mais il a continué sur moi alors je l'ai un peu mis sur le dos, il était froid comme la pierre. Eh bien, la fille commence à me crier dessus et une foule d'autres gars sont venus vers moi et je me suis un peu mis un peu d'une bagarre jusqu'à ce qu'un portier m'escorte hors des lieux et on m'a dit en termes clairs que je ne serais plus jamais vue là-bas "
