Chapitre I

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C'était un jour aussi beau que dans mon dernier souvenir. Alors que je marchais, le long de cette magnifique étendu d'eau aussi claire que les nuages du petit matin au printemps, j'aperçusse, aussi bruyant que cela pouvait l'être, au loin dans l'eau, un anneau en partie recouvert par du plastique. Je décidai, tout lentement, de m'approcher pour voir de plus près. Était-ce mon erreur ? Je ne sais. Tout ce que j'ai vu ce jour m'a rendu assez perplexe sur la question de la réalité et de l'intelligible.

Je plongeai ma main dans cette eau claire et rigide. Je pouvais voir mon reflet dans cette eau et à cet instant le temps s'est arrêté pour moi.
Le contraire de mes aspirations à ce moment arriva !
Elle prit ma main, m'appela par mon nom. C'était assez étrange et inhabituel comme phénomène, aussi étrange qu'il ne surgi en moi aucune peur.


Elle me dit : « Tu es tellement doux et saint d'esprit petit-d'homme, tu m'as cherché et je suis là ! » .

J'étais hypnotisé par sa beauté. Je n'en avais jamais vu de semblable sur la terre. Elle avait des cheveux lisses d'une couleur que je ne saurais décrire, une dentition parfaite. Elle portait une couronne d'or et un vêtement dénudé avec des dentelles comme une jeune fiancé préparée pour le jour des noces.
Pour tout vous dire j'ai toujours été naïf et sans profonde réflexion, mais à ce moment, tellement d'interrogations surgirent de partout ma petite boîte à cerveau.
Après avoir écouté ces paroles, je lui répondît, avec un regard aussi étonné qu'admiratif : « qui êtes-vous ? ». Je voyais dans son regard tellement de finesses et d'assurances. Je ne cessais d'admirer ce spectacle extraordinaire.


Elle me dit : « ouvre ta bouche ! » avec un thon assez autoritaire et agressif. A cet instant, je pris peur ! Lentement, avec beaucoup de peur, j'ouvris ma bouche et elle y plongea une goutte d'eau avec le creux de ses ongles. Aussitôt je revins à la réalité. J'étais là devant cette étendue d'eau, regardant l'anneau que je voyais resplendir à travers le liquide. Eh oui ! C'est à ça que se résume ma vie, Rêver. On m'a toujours dit que tout se conçoit dans l'être intérieure, mais j'ai toujours aussi pensé que j'allais au-delà de cet être intérieur-là qui me montrait des choses assez réelles.
C'était si réel ! J'aurai apprécié être quelqu'un d'autre mais la nature a fait de moi un rêveur. Allons avec moi, et arrêtons-nous dans cette sphère dans laquelle je vis constamment, ce monde aussi irréel que réel. Je suis un rêveur, je suis Noah !

J'ai grandi différemment de mes cousins qui eux, étaient appréciés de tous. Ah j'oubliais ! Je suis enfant unique, donc difficile de dire que j'ai eu un certain nombre de repères dans la vie car mon père est mort à ma naissance. Je n'ai malheureusement pas toujours été à l'aise à discuter avec les personnes du village car une remeure courraient qu'ils étaient tous complice de son meurtre. C'était une information qui n'était jamais venue de ma mère car elle a toujours refusé de me parler de lui.
Bien que ma vie fût un vrai désastre à cette époque-là, je ne pouvais pas me permettre d'en dire autant de mon village. C'est un vrai paradis ! Vivre autour d'une végétation dense et mystérieuse qui offre un spectacle sans fin à nos yeux admiratifs. On pouvait entendre, une fois la nuit tombée, l'orchestre mixte des grenouilles et autres insectes qui nous faisaient profiter d'une mélodie très singulière. Ouf ! Je refuse d'omettre de mentionner les soirées à pleine Lune. Je n'y participais jamais car je ne faisais pas partir des personnes autorisées. Comment vous dire que j'étais la bête noire du village. Ma mère, la pauvre ! J'étais pour tous le monde un sorcier, alors que pour elle j'étais la plus belle chose qui lui soit arrivée.

Le garçon étrange !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant