Chapitre 1

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Heyy !! Aujourd'hui je vous poste une toute petite fic en plusieurs parties, qui m'aidera à finir le mois et à pas perdre trop de temps à cause des migraines. Le titre est pas ouf du tout, mais bon, j'ai pas trouvé mieux. J'espère que l'histoire vous plaira.

(La suite sort demain)

Ce qui aurait dû être le plus beau jour de la vie de Raphaël Balthazar avait tourné au cauchemar pour plusieurs personnes, y compris lui-même. En effet, Hélène Bach avait eu le cœur brisé, encore. Son meilleur ami avait failli brûler vif dans un incendie provoqué par Maya Deval, qui avait tout mis en scène depuis le début. Et lorsque le futur marié s'en était rendu compte, tout s'était retourné contre lui. En effet, après avoir été découverte, la jeune femme s'était vengée en plantant une pique à chignon dans la carotide du légiste.

Depuis, Balthazar était dans le coma, dans une situation qui n'était pas franchement propice à l'optimisme. Et depuis son arrivée à l'hôpital, il y avait une personne qui n'avait presque pas quitté son chevet. Il s'agissait de la Capitaine Bach, qui ne partait qu'une heure ou deux par jour quand elle y avait été forcée. Au début, elle avait fait de la résistance, refusant catégoriquement de le laisser tout seul. La flic n'avait changé d'opinion qu'à la condition que quelqu'un reste avec lui dans les moments où elle devait partir.

La plupart du temps, c'était Fatim ou Eddy qui la remplaçait. En fait, ils étaient les seuls à pouvoir la replacer, puisque Jérôme était toujours à l'hôpital lui aussi. Son état était moins incertain que celui du légiste, alors Hélène passait moins de temps avec lui, mais la Capitaine s'assurait de passer voir son ami à chaque fois qu'elle était contrainte à s'en aller.

Chaque journée était comme un disque rayé qui passerait en boucle. Hélène passait autant de temps que possible à l'hôpital, dans la chambre de Balthazar, dont la situation ne s'améliorait pas. Et quand quelqu'un la contraignait à partir, la belle blonde passait par la chambre de Delgado, avant de rentrer quelques heures et de recommencer.

C'était la même chose du côté des deux jeunes légistes. Ils travaillaient – contrairement à Hélène qui avait posé l'intégralité de ses congés accumulés –, et l'un d'eux venait à chaque fois qu'Hélène devait partir, comme elle l'avait demandé.

Au bout d'une semaine de cette routine, Delgado se réveilla, et Hélène daigna enfin laisser Raphaël un peu seul dans la pièce. C'était une infirmière qui était venue lui annoncer la nouvelle, alors qu'elle était toujours au chevet de Balthazar. Après l'avoir remerciée, la Capitaine avait prononcé quelques mots, comme si son légiste pouvait l'entendre, et avait rejoint son ami.

Les deux discutèrent un long moment de choses et d'autres, évitant les sujets trop sérieux pour le moment. Aucun n'était prêt. Et puis Delgado ne savait pas pour Balthazar. Hélène refusait d'être celle qui lui dirait, alors elle n'en parla tout simplement pas.

Après avoir discuté et dit au Lieutenant qu'elle reviendrait bientôt, la Capitaine rejoignit à nouveau la chambre de son légiste. Et la routine se transforma. Le matin, Hélène passait voir Jérôme, puis elle passait le reste de sa journée avec Balthazar, repartant à la fin des visites. Là, la flic rentrait chez elle et se demandait si Raphaël se réveillerait un jour ou pas. C'était une véritable torture pour la belle blonde, et rien ne semblait vouloir changer.

La Clytie moderneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant