Chapitre 2

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Heyy ! Voici la deuxième partie. J'espère qu'elle vous plaira ;) La suite demain

Les choses finirent néanmoins par bouger. En effet, il y eut une nuit où le moment tant attendu par Hélène et les autres se produisit. Balthazar se réveilla, et la Capitaine fut assez vite prévenue. Certes, il n'était même pas trois heures du matin, et il était normalement impossible pour la flic de se rendre aux côtés de son légiste à cette heure-ci. Mais la belle blonde avait exigé d'être prévenue immédiatement, et son badge lui avait permis d'obtenir ce qu'elle voulait.

Ce fut ainsi que la Capitaine Bach se trouva dehors en pleine nuit, se hâtant de rejoindre son légiste. Après tout, il était réveillé, pourquoi aurait-elle attendu ? A peine quarante minutes plus tard, Hélène fut devant la chambre, prête à ouvrir la porte et y revois Balthazar, enfin réveillé. Elle avait attendu ça depuis son admission, et pourtant, la jolie blonde se trouva comme paralysée devant cette porte.

Quelques questions se posèrent, et Hélène ne sut comment y réagir. Et si son légiste se souvenait des mots qu'elle avait prononcé sur cette foutue route ? Et si Balthazar l'avait entendue parler lorsqu'il était dans le coma ? Dans quel était était-il actuellement ? Quelles séquelles physiques avait-il de ce drame ? La Capitaine tenta de faire taire ses doutes en prenant une profonde inspiration.

La porte se poussa, et le rescapé jeta un œil en direction de celle-ci, avant de les fermer face à l'intensité du blanc dans le couloir. Hélène entra donc et referma la porte derrière elle, ne s'annonçant pas réellement auprès de son légiste. Doucement, la jolie blonde s'approcha du lit et prit place sur la chaise qui trainait à côté.

Ce ne fut qu'une fois assise que la Capitaine Bach parla, évitant de faire couler ses larmes de joie.

- Vous nous avez fait une sacrée peur, Balthazar.

A peine les mots furent-ils prononcés que le temps sembla s'arrêter. En effet, ledit Balthazar ne répondait pas, comme s'il s'était rendormi, ou comme s'il ne savait pas quoi répondre. Hélène l'appela à nouveau, pensant qu'il ne l'avait pas entendu, ou qu'il dormait. Malheureusement, quand elle entendit enfin la voix de son légiste, son monde failli s'arrêter.

- Je... je suis désolé mais... vous... vous êtes qui ?

- C'est moi, Hélène, tenta la flic.

Aucune réponse.

- Le Capitaine Bach.

Toujours aucune réponse.

- C'est quoi votre dernier souvenir ?

- Je... je ne sais pas, répondit enfin Balthazar.

C'en fut trop pour Hélène qui s'excusa et quitta la chambre, abordant la première infirmière qu'elle croisa sur son chemin. La flic expliqua en quelques mots que le patient était réveillé mais qu'il avait oublié plusieurs années de sa vie – au moins trois, puisqu'il ne se rappelait pas du tout d'elle –, puis elle quitta l'hôpital, préférant rentrer chez elle.

De son côté, Raphaël se retrouva seul, dans l'incompréhension. Il se demandait qui était cette femme et pourquoi elle semblait si blessée qu'il ne s'en souvienne pas. Le légiste se concentra, cherchant la moindre bribe de souvenir de cette bien jolie blonde, cherchant par la même occasion de quand datait son dernier souvenir, et ce dont il s'agissait.

Au bout d'un moment, il fut trop épuisé et s'endormi, sans avoir trouvé la moindre once de réponse.

La Clytie moderneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant