« D'accord, et bien je vais transmettre ton nom aux infirmiers qui s'en chargent et il me semble qu'ils essayeront de faire les groupes le plus vite possible, en tout cas je t'en reparle dès que j'ai du nouveau! »
Elle continue son chemin vers la porte.
Son sourire tout aussi bienveillant rayonnait de nouveau sur son visage.
Elle me salue même si je vais la revoir au moins encore une fois dans la journée.~~~
Je me demande si mes camarades de classe ont remarqué mon absence. Si ces derniers se sont questionnés. Sûrement... Quand quelqu'un part s'absente, disparaît on se pose des questions.
Je n'ai jamais dit a personne que j'étais malade, jamais.
J'avais sans aucun doute la peur du rejet des autres. Bien que je ne devais pas m'inquiéter de ça car j'avais auprès de moi mes deux meilleures amies, elles qui ne me lâcheront jamais.
Mais c'est toujours oppressant, surtout que certaines personnes on la débilité de poser un tas de questions. Curiosité ou simple questionnement, quoi qu'il en soit c'est toujours frustrant et gênant.Ce soir j'ai encore décidé de m'aventurer dans les couloirs de l'hôpital. J'ai décidé d'en faire une petite tradition, c'est plaisant.
Comme hier, les mêmes affiches de prévention, les mêmes affiches médicales sont accrochées, scotchées aux murs.
Il est 22 heures et il n'y a personne ici. Je me dirige vers l'accueil de l'hôpital. Je vais peut-être pouvoir sentir l'air frais du soir avec ces porte automatique qui s'ouvre et qui se ferme.
Même à l'accueil il n'y à personne. Il y a bien sûr une réceptionniste à son poste. Elle semble jouer avec son cellulaire, elle ne m'a pas remarqué.
Ici, il y a des distributeurs automatiques de quelques snacks qui donne drôlement envie. Si j'avais eu de l'argent, j'aurais pris un sachet de friandises. Je demanderai à mes parents de me ramener mon argent de poche la prochaine fois.
Je m'éloigne de ces attrapes nigauds et m'assoie sur une des chaises qui sont mis a disposition pour patienter.
J'ai l'impression que c'est le principe même de l'hôpital. Patienter, attendre...
Je me lance donc dans ce principe. Je vais attendre ici, regarder autour de moi. Patienter jusqu'à que quelque chose d'interessant survienne.
J'aurais du prendre un livre.Mon regard se porte sur ces grandes baie vitrées qui créer un mur de verre entre la réception et l'extérieur.
« je veux sortir ». La brise contre ma peau me manque, l'extérieur.
J'aurais du prendre un pull.
Tant pis, le froid ne me fait pas peur.
Les porte automatique s'ouvrirent à mon arriver devant elles.
Le froids rencontra mes parcelles de peau qui n'étaient pas couvertes , je vis.
Je m'avance, je suis dehors.
Le parking n'est pas si remplie que ça, quelque voiture mais personne aux alentours.
A ma droite il y avait un petit muret, je m'avance vers ce dernier, je me pose contre ce dernier, je lève la tête vers le ciel.
Je ferme les yeux, je réfléchis.Qu'est-ce que la chimiothérapie au final ?
Et bien c'est un traitement qu'on m'injecte par voie intraveineuse tout les trois semaines. Elle empêche la dite « mitose », la division cellulaire et détruit les cellules cancéreuses.
C'est un lourd traitement qui a pour effet secondaire de grosse fatigue et des douleurs aux corps par exemple...
C'est comme un gros médicament qui vient tout casser sur son passage, ta vie et celle de la maladie...Posé ici à rêvasser, cette présence qui vint se placer prêt de moi me dit sursauter.
Je tourne la tête et je vois un jeune homme prêt de moi.
Je me décale légèrement pour lui laisser de la place même si aucun mot, aucune demande n'avait été formulé.
Je voulais être seul, comme s'il avait cassé ma bulle de solitude.
Le bruit d'un briquet qui se fait enclencher se fait entendre.
Je tourne la tête, il a allumé une cigarette qui étais dans sa bouche.
Il fume.Il fait nuit et même si il y a un lampadaire non loin de nous, là lumière est légère, je n'arrive pas à reconnaître ces traits. Je ne vois pas à quoi il ressemble.
Je remarqua tout de même ses gestes. Il plaçait sa cigarette entre ses lèvres, inhalait la nicotine, recracha la fumée. La terrible danse des fumeurs. Et ça pendant quelques minutes.
Sa cigarette fu fini, il l'a jeta au sol et vint l'écraser du bout de son pied. Il partit enfin.
Je le suivis du regard. Il ne partait pas réellement: il alla rejoindre quelqu'un.
Une jeune femme s'approche de lui. Elle était habillé de la fameuse tenue d'infirmière, chemise et pantalon blanc et ses chaussures confortables.
Les deux avancèrent chacun vers l'un et l'autre et avec je ne sais quel élan ils échangèrent un baiser.
Je tourne furtivement la tête.
Répugnant sachant que ce dernier venait de fumer
Après quelques instant d'échanges, elle se mit à parler.
Trop loin pour entendre leur discussion mais sûrement trop prêt pour entendre le rire de cette dernière.
Je détourna le regard je ne fis plus attention à eux.
Néanmoins, ils passèrent devant moi pour rejoindre le parking.
Quand à moi je reste encore piqué là à prendre l'air, bien que je devrais remonter, demain j'ai une journée « remplie ».
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𝑊𝘩𝑦 𝑎𝑟𝑒 𝑦𝑜𝑢 𝑙𝑜𝑜𝑘𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑡 𝑚𝑒? 『JJK』
FanficLa maladie peut-être une barrière aux rencontres. La peur des étrangers face à soit parce qu'on porte telle ou telle maladie ou problème sur le dos. Suffoquer a voir des murs blancs autour de soit à longueur de journée. Être enfermé dans un hôpita...