Dans les toilettes du collège

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   Un matin, je suis arrivée à sept heures et demi au collège et je suis partie m'enfermer dans les toilettes en attendant que mes amies arrivent, j'étais persuadée d'être seule à ce moment là.

  Au bout d'environ trois minutes d'attente, j'ai entendu une porte du fond grincer, je me suis alors dit que je m'étais trompée et que je n'étais en réalité pas seule. La porte a à nouveau grincé comme si quelqu'un la refermait après l'avoir ouverte. Cependant, la porte a continué de bouger comme si une personne s'amusait à l'agiter pour me faire peur. Je suis alors sortie en hurlant : "Y'a quelqu'un ?!". Pas de réponse et aucune portes n'étaient entrouvertes, je me suis donc renfermée dans la cabine où j'avais laissé mon sac.

   Après environ une minute, j'ai commencé à me détendre jusqu'à ce que j'entende des bruits de pas, comme si quelqu'un aux pieds humides et nus marchait sur le sol carrelé. Je suis à nouveau sortie pour vérifier qu'il n'y avait personne et j'ai constaté que la pièce était vide et qu'aucun camarade n'avaient pu entrer dans les toilettes sans que je l'entende car la porte principale faisait un bruit différent de celles des cabines.

Je m'apprêtais à récupérer mon sac pour partir d'ici le plus vite possible quand, à peine avais-je fait un pas que je sentis un souffle chaud arriver sur ma nuque, je me suis doucement retournée et une petite fille rouge de sang et vêtue d'une robe blanche sale au même titre que ses cheveux noirs et emmêlés se tenait face à moi, un hachoir à la main.

Avant même que je puisse faire quoi que ce soit, elle s'est jetée sur moi, elle avait une force monstre pour une enfant d'environ huit ans ! Je parvins tout de même à la maîtriser avec difficulté et à la désarmer avant de jeter le hachoir le plus loin possible, de la lâcher et de courir vers la porte tout en l'entendant rigoler d'une horrible façon. Alors que je prenais mes jambes à mon cou, je me suis retournée une dernière fois pour vérifier que je n'avais pas juste halluciné et je l'ai vu me sourire de toutes ses dents et chuchoter :

- La prochaine fois, je t'aurai et tu joueras avec moi pour l'éternité...

Bien entendu, lorsque je me suis rendue à la vie scolaire pour leur raconter ce qui s'était passé, personne ne m'a cru, mais depuis, je refuse catégoriquement d'aller aux toilettes seule...


Je tiens à préciser que la plus grande partie de l'histoire m'est réellement arrivée et que mon imagination n'a commencé à travailler qu'à partir du paragraphe 4.

Les petites histoires d'horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant