Une balade en forêt

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Un après-midi de vacances, j'ai choisi d'aller promener ma chienne dans les bois étant donné que j'étais à la campagne, j'ai prévenu mon père de ma sortie avant de claquer la porte.

Après avoir marché environ deux minutes, j'ai enfin rejoint le sentier qui ferai office de randonnée, il y avait des champs à perte de vu à ma droite et à ma gauche se tenait une forêt contenant les vestiges d'un ancien camp d'air soft.

Je me suis engagée dans le chemin, rassurée et détendue. Mais au bout de quinze minutes de marche, un étrange sentiment m'envahit, je ne me sentais pas bien et ma chienne, d'un naturel calme et distrait ne cessait de regarder la forêt puis moi avec un air interrogateur comme pour savoir si l'on étaient sensées continuer.

J'ai hésité quelques secondes avant d'être obligée de prendre un décision rapide lorsque j'ai entendu le craquement que fait une branche lorsque quelqu'un marche dessus. J'ai fait demi-tour et me suis mise à courir aussi vite que possible, gênée par la laisse courte que je tenais qui m'empêchait de balancer mes bras.

Je me suis dit que je psychotais et que j'aurais l'air ridicule lorsque je rentrerais dans la maison, essoufflée par la course que je venais surement de mener contre mon imagination, c'est ce que je me disais jusqu'à ce que j'aperçoive entre les arbres une énorme silhouette d'homme vêtue d'un habit blanc à pois noirs et maquillé comme un de ces clowns que l'on peut voir dans les fêtes foraines.

J'ai alors redoublé d'efforts pour distancer mon poursuivant dont le handicap provoqué par les feuilles et les souches cachées sous ces dernières était compensé par sa grande taille.

J'ai finalement réussis à rejoindre les croisement où je devais tourné à gauche pour rentrer chez moi. A ma grande surprise, les pas bruyants qui me suivaient depuis tout à l'heure se sont stoppés d'un coup, j'ai voulu me retourner mais celle qui était devant moi n'était pas de cet avis et continua de tirer comme un dératée, je n'ai donc pas insisté en me disant qu'elle était probablement plus avisée que moi.

J'ai finalement pris la ferme décision de m'arrêter et ai piler, obligeant le petit gabarit qu'elle était à s'arrêter. Je me suis retournée et ai constaté que le clown et son horrible bouche rouge pleine d'énormes dents pointues se tenait dans la petite partie des bois que je pouvais apercevoir depuis la fin du chemin.

-Reviens, j'ai un petit spectacle pour toi...

Sur ces mots, je me suis remise à courir, arrivée chez moi, j'ai tout raconté à mon père qui n'était pourtant pas du genre à croire à ce type d'histoires. Nous avons appelé la police qui, une fois sur place n'a rien trouvé, rien, sauf le cadavre d'une petite fille mutilée et les inscriptions "ça t'aurais plu..." écrites avec le sang du petit corps.


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