Chapitre X Retour à la maison

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Anaïs

Heureusement pour moi, personne ne m'a suivie. C'est étrange, d'ailleurs... Tout se passe bien. Trop bien je dirais. Je suis à la moitié du trajet dans le bus. Ça m'inquiète, tout ça... Je vais vérifier que tout aille bien. Je prends mon téléphone, très inquiète, et cherche le numéro de ma mère très rapidement. Trouvée. J'appuie sur la touche pour appeler et mets mon téléphone contre mon oreille. J'ai encore mal à mon cœur et je sens encore le sang sur moi mais je passe outre ça. Allez... Allez... Réponds... Réponds-moi, maman...

« Oui ? , fait ma mère, inquiète. Anaïs ? »

- Maman ? , fais-je, rassurée.

« Oui, c'est moi. Qui a-t-il ? Quelque chose ne va pas ? Tu as fais une crise ? » , s'inquiète-elle.

- Non. Ne t'en fais pas. Je vais très bien. J'ai eu peur qu'il se soit passer quelque chose, vu que tu ne répondais pas à mes messages.

« Messages ? Tu m'as envoyée des messages ? »

- Oui, c'était pour te prévenir que j'étais dans le bus et je t'avais posée une question, mais on verra ça quand je serais rentrée. , souris-je doucement.

« Comme tu veux. Allez, à tout de suite ! » , sourit ma mère.

- À tout de suite.

Je raccroche. Je me sens beaucoup mieux. Ma famille n'a rien. C'est l'essentiel. Il faut juste que je me dépêche de rentrer. Je pense qu'il faut que je leur parle de tout ce qui s'est passé. Je n'ai pas le choix, sinon ça va être eux qui auront des problèmes.

Le temps passe très doucement, à mon grand malheur. Je finis enfin par arriver à mon arrêt. Je descends rapidement et marche très vite dans la direction de ma « maison ». Je dois me dépêcher.

Une fois arrivée, j'ouvre de gros yeux et pâlis d'un seul coup. Il y a une voiture. Mais pas la notre, à notre famille : une que je ne connais pas. Ce n'est rien... Ma grand-mère a peut-être changé de voiture... ? Je n'arrive pas à me convaincre de cette idée. Je fonce dans la maison, dès plus terrorisée. En ouvrant la porte d'entrée... je me suis effondrée, horrifiée.

*

Reno

On a mis du temps avant d'arriver. Beaucoup de temps. On a eu beau faire tout ce qu'on pouvait, ça n'avançait pas. On était bloqué dans ses fichus bouchons. Une fois sortie de cette merde, on a foncé jusque chez la petite. On était tous mort d'inquiétude. On ne voulait pas qu'il fasse « ça ».

Une fois arrivée, je soupire avec Elena, un peu rassuré. C'est bon, il n'y a personne.

- On est arrivé à temps... , met-elle sa main sur sa tête.

- Non. , fait Tseng.

Rude me tapote l'épaule et me montre un endroit devant la maison : un truc qui doit servir de portail, je pense. Il est ouvert. De plus, on peut voir une tâche de sang. Je touche la tâche et me rends compte que c'est encore liquide. Ça n'a pas sécher...

- Elle est déjà rentrée. , fais-je, m'en voulant énormément de ne pas être rentré plus rapidement.

Le Président reste silencieux, s'en voulant d'être tombé dans le piège d'Aku.

- Elena, Tseng, restez ici avec moi. Reno et Rude, allez la chercher. Si on voit que vous mettez trop de temps à revenir, j'enverrai l'un des deux à votre rencontre, voire même les deux. Si vous sentez du danger, récupérez la petite en priorité. Si vous voyez que vous allez y risquer votre vie... Faîtes demi-tour et appelez-nous. On viendra en toute urgence.

La Princesse des Mondes (PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant