La Princesse des Mondes (PAUSE)

Chapitre II Une rencontre surprenante

Anaïs

Enfin ! Une bonne nuit de sommeil ! J'ai réussi à tellement bien dormir, cette nuit ! Je suis en super forme, là ! Je me lève, dis bonjour à tout le monde et prend mon petit déjeuner, en super forme. Qu'est- ce qu'il y a de particulier aujourd'hui... ? J'ai mon kendo, à 14h... et puis c'est tout. Bien, nickel ! J'ai presque toute ma journée de libre ! Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire du coup... ? Je regarde autours de moi, cherchant une réponse. La vue de la maison me donne seulement un mal de ventre atroce et j'ai juste envie de gerber. Je me lève, range mes affaires et part me préparer.

Comment est ma maison... ? Je crois que j'ai laissé cette question est suspens trop longtemps. Eh bien... Il n'y a presque pas de mur. Non, je suis sérieuse. Il y a le mur pour faire le contour de la maison, pour séparer les trois chambres qu'il y a, et... euh... Si ! Pour séparer la salle à manger de la cuisine et puis... euh... pour séparer la maison du garage et du cagibi, le « range merde », comme le dit mon père. Voilà. Du coup, quand tu vas dans la cuisine, tu peux voir la personne aux toilettes ou bien en train de prendre sa douche. Bienvenu dans l' « Open Space Sanitaire » (surnom de la maison par mon père) ! Après, eh bien... Il y a des trous partout dans la maison qui nous permettent de voir dehors (non, je ne rigole pas), il y a des souris mutantes dans le grenier. Je dis souris mutantes vu que la nuit, on les entend jouer au foot dans le grenier, et vu le bruit qu'elles font, on se demande si c'est vraiment des souris... Bah, c'est peut être des rats... On a des araignées toutes noires bien velues très... magnifique... Et en grange quantité... Après, on a pas de volets, donc on dort et se réveille avec la lumière du jour. Quoi d'autres... L'eau du robinet n'est pas de l'eau potable, c'est de l'eau qui ne sort on ne sait même pas d'où (l'eau n'est pas vraiment transparente, elle est plus... disons parfois... eh bien... jaune, marron). Vous comprenez donc mieux mon problème d'hygiène. Dans la maison (qui n'est évidemment pas la nôtre mais celle de ma grand-mère), il y a tout un bordel partout dans les placards, par terre. On enlève pas vu qu'on est pas chez nous, mais mon père a parfois une envie monstre de mettre le feu à la maison. C'est pareil dans le cagibi et le garage (et oui, il n'y a pas de voiture mais des tondeuses, des graines pour poules... ?).

Niveau jardin, comment dire... C'est la jungle... ? Il y a des ronces partout, des sacs poubelles partout. On y trouve des couverts (fourchettes, cuillères...), des toilettes, des douches... Tout. On a trouvé aussi une débroussailleuse sans protection : en gros, avec toute la pluie, il ne faut surtout pas l'allumer, sinon, c'est notre mort assurée. Ça, c'est pour le devant de la maison. À l'arrière, eh bien, vu que l'herbe fait à peu près la moitié de ma taille, on ne sait pas trop ce qu'il y a là-bas. Si : des serpents, une caravane tout au fond... Il paraît même qu'il y a une radio qui appartenait à mon grand-père aujourd'hui décédé suite à des problèmes cardiaux. Comme vous pouvez le constater, ma grand-mère ne s'occupe plus de sa maison et nous laisse vivre ici en attendant que l'on est notre maison de construite. On fait construire à Maroie, pas très loin de Vannes, comme St Bourdise. Bon, tout ça pour dire que c'est l'horreur tout les jours.

En plus de ça, on a quelques problèmes familiaux : mon père, se rendant compte qu'Anne, ma grand-mère, ne fait rien pour améliorer notre condition de vie, il a un peu les crocs contre elle. Sachant qu'en plus de ça, ses chiens et la famille de Jean, son petit ami, passent avant nous... Ça ne peux qu'empirer les choses... Malgré ça, je l'apprécie tout de même. Elle est très gentille, vous savez (quand je vous disais que je suis trop gentille parfois...).

Je me mets dans ma chambre et commence à réviser mon japonais. Oui, je fais du japonais mais toute seule. Cette langue n'est malheureusement pas disponible à mon lycée. Du coup, vive Internet ! Je travaille 30 minutes mini par jours. Je me plonge dedans quand ma mère me demande si je peux aller promener la chienne. Mon père est parti faire du golf accompagné d'Angel qui en fait aussi. Eloïse, elle, est en train de faire ses devoirs. Ma mère, quand à elle, est déjà en train de faire le ménage et doit encore faire pleins de trucs. Je prends les laisses des deux chiennes, voulant faire d'une pierre deux coups.