Impossible Love - Tome II [w/ Justin Bieber]

CHAPITRE QUINZE

Coucou ! Voici le chapitre quinze ! 

J'attends vos retours ! À bientôt, Manon ♡ 

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CHAPITRE QUINZE

POINT DE VUE : JENNY

LUNDI 20 MARS

TORONTO — CANADA.

Plus d'une semaine était passé depuis que j'avais coupé entièrement les ponts avec Justin. Évidemment, il fait comme si je n'existais plus. Je ne sortais pas de ma chambre, j'étais morte de l'intérieur. Je ne m'étais pas rendue en cours depuis ça. Charlotte m'envoyait tous les soirs les cours pour ne pas que je décroche mais ça ne servait à rien. Je la remerciais toujours parce qu'elle n'était pas obligée de le faire. Kelsy prenait de mes nouvelles aussi, je lui répondais toujours que ça allait. Même si ce n'était pas le cas. Taylor s'inquiétait de jour en jour. Je ne mangeais quasiment plus. Je ne bougeais pratiquement pas. Et je restais dans ma chambre, dans le noir. J'avais cru mourir quand il m'avait quitté à Philadelphie après son procès. Mais là, je mourrais vraiment. Je n'avais pas la force de me battre pour quelqu'un. Même si ce quelqu'un était Justin. Je repensais constamment à ce qu'il m'avait dit à l'hôpital, il avait osé insinué que j'avais aimé me faire violer. À quel moment est-il devenu si méchant ? Si horrible ? Je ne pensais pas que de tels mots pouvaient sortir de sa bouche. Je l'aimais autant que je le détestais actuellement.

« — On m'a dit que ma meilleure amie ne sortait plus ? Un fracas s'entendait dans ma chambre et je sursautais. Je voyais Mayson me regardait avec un sourire. Wow, ça sent pas la rose ici. Il se dirigeait vers ma fenêtre pour ouvrir les rideaux. La luminosité explosait mes yeux et il ouvrait ma fenêtre. Je pense que ça a trop duré. Il s'approchait de moi.

— Qu'est-ce que tu fais là ? Je me redressais dans mon lit. Si tu es venu me dire que je dois me reprendre en main, tu peux passer ton chemin. Je le regardais.

— Taylor s'inquiète Jen, elle m'a tout raconté. Tu peux pas rester enfermée dans ta chambre comme ça. Ça craint ce qu'il t'arrive je te l'accorde mais il faut que tu te bouges. Il tirait sur ma couette. Maintenant tu vas prendre une douche. Nous t'attendons dans le salon. Il partait et claquait la porte sans me laisser le temps de dire quoique ce soit. »

Je savais qu'il avait raison. Je ne pouvais pas rester éternellement dans ma chambre à déprimer. J'avais des superbes amis qui ne me brusquaient pas et qui s'inquiétaient pour moi. Je ne pouvais pas faire comme si ils n'existaient pas et les laisser dans le flou comme ça. Je soupirais et me levais enfin de mon lit. J'étais faible et je trainais donc des pieds. Ça faisait un bail que je n'avais pas mangé un vrai repas. Je grignotais juste deux/trois gâteaux par ci par là. Mon estomac ne voulait pas absorber plus de nourriture. Je prenais des affaires propres et me dirigeais vers la douche. Je me regardais dans le miroir et sincèrement, je ne ressemblais plus à rien. Mes cheveux étaient tout emmêles, j'avais des cernes de dix kilomètres et le teint pale. Je faisais peur à voir. Je me déshabillais pour rentrer dans la douche. Les plaies de mon ventre et de mon épaule s'étaient bien refermées mais je gardais quand même des cicatrices. Je ressentais souvent les mains du père d'Hailey sur moi. J'avais du mal à me dire qu'il ne reviendrait plus.

Nous avions contacté la police le lendemain. Nous n'avions pas été inculpé car c'était de la légitime défense. Ils avaient prit contact avec la police de Philadelphie vu que cette histoire avait un lien avec ce qu'il s'était passé dans le passé. Hailey n'avait pas prit non plus. Ils considéraient qu'elle était un dommage collatéral dans tout ça et qu'elle était sous l'emprise de son père. J'avais été contente pour elle. Je ne voulais pas qu'elle aille en prison et qu'elle prenne pour les conneries de son père. Elle était venue me voir quelques fois durant ces derniers jours. Je n'avais pas décroché un mot mais elle était quand même restée près de moi. J'appréciais sa compagnie. Elle agissait comme une grande soeur et j'aimais ça. C'était étrange quand on y pensait car nous avions eu une relation avec le même homme. Mais je la remerciais de ne pas en tenir rigueur et de me soutenir malgré tout.