Impossible Love - Tome II [w/ Justin Bieber]

CHAPITRE UN

Un an et demi plus tard...

« Enfin notre chez nous ! » Je disais en ouvrant la porte, un grand sourire aux lèvres. J'entendais Taylor rire derrière moi.

Un an et demi s'était passé depuis la rupture avec Justin. Avec du mal, je m'étais faite au fait que nous deux c'était vraiment fini et j'avais essayé du mieux que je le pouvais de m'y faire. Je savais que Justin resterait une grande part de ma vie mais je savais aussi qu'il était temps que je passe à autre chose. C'était alors ce que je comptais faire en m'installant ici, à Toronto, avec Taylor pour nos études. Elle m'avait beaucoup aidé à remonter la pente et je ne pourrais jamais assez la remercier d'être toujours là pour moi.

« Je suis si contente d'être ici ! » Taylor s'extasiait en se jetant sur le canapé. « Une nouvelle vie commence désormais pour nous ! » Elle me regardait en souriant grandement.
« Oh oui ! Je suis sûre qu'elle sera géniale. » Je la regardais en posant mon sac sur le plan de travail de la cuisine.

Nous avions donc décidé de louer toutes les deux un appartement en plein coeur de la ville. Ce n'était pas vraiment grand mais c'était largement assez pour deux personnes. Nous voulions faire une colocation à deux depuis que nous nous étions rencontrées et nous l'avions finalement fait et j'en étais heureuse, je ne m'imaginais pas vivre avec quelqu'un d'autre que Taylor. Elle était la soeur que je n'avais jamais eu. Je tournais sur moi-même pour découvrir les lieux et je souriais toujours, j'étais heureuse d'avoir mon chez moi et de pouvoir vivre sans l'aide de mes parents.

D'ailleurs, en un an et demi, j'avais pu pardonner difficilement, cependant, à mon père. Ça avait été dur de retisser des liens avec lui sachant ce qu'il m'avait fait mais je m'étais finalement dit que mon père avait toujours été là pour moi et que c'était injuste de ne plus lui parler malgré le mal qu'il avait fait. J'étais donc repartie vivre chez lui et je voyais ma mère tous les week-ends, nous entretenions toujours une relation complice. Elle avait été là pour moi après la rupture avec Justin et ça m'avait fait du bien d'avoir du réconfort maternel. Elle me disait que c'était sûrement mieux comme ça et que je devais passer à autre chose désormais et elle avait raison comme chaque personne qui me disait ça.

« Viens voir la vue Jen ! » Je tournais alors ma tête pour voir Taylor suspendue à la fenêtre ouverte. Elle était vraiment excitée et ça me faisait rire de la voir dans cet état.

Je m'avançais donc vers elle et me penchais vers la fenêtre pour voir la vue que nous avions. Je voyais les buildings se dressaient devant nous et quand je baissais la tête, je pouvais voir la circulation qu'il s'y passait. Ça changeait vraiment de Philadelphie et ce n'était pas si mal. Nous avions besoin de changé d'air et nous l'avions carrément fait en changeant de pays. L'air du Canada me faisait déjà du bien et je souriais une nouvelle fois.

« Je sens qu'on va se plaire ici, tu ne penses pas ? » Je tournais ma tête vers Taylor qui s'était désormais appuyée contre le rebord de la fenêtre et regardait droit devant elle.
« Je pense que si. C'est bien partit pour l'instant. » Je lui souriais. « Je veux juste oublier la dernière année que j'ai passé. » Je soupirais.
« Je comprends et tu vas y arriver. » Elle me prenait par les épaules et je posais ma tête sur son épaule. « Plus de Philadelphie, plus de lycée, plus de Justin. » Elle murmura presque imperceptiblement son prénom.
« Oui. » Je me défaisais de son étreinte. « Ça te dit d'aller visiter un peu et de boire quelque chose ? »
« Carrément ! » Elle me répondait, enthousiaste.

Je prenais alors mon sac que j'avais posé sur le plan de travail et nous sortions toutes les deux de notre appartement. Je respirais l'air frais alors que nous marchions dans la ville. Cela avait l'air d'être vraiment beau. Ce qui accentua mon contentement d'avoir choisi cette ville contrairement à une autre. Nous décidions finalement de nous arrêter dans un petit bar qui semblait conviviale aux premiers abords. Nous nous posions au comptoir en attendant que le barman vienne nous voir pour nos commandes.