Impossible Love - Tome II [w/ Justin Bieber]

CHAPITRE HUIT

J'étais dans ma chambre après que Gabriel m'avait ramené chez moi. Ce soir avait une catastrophe au bar et je sentais bien que Gabriel en avait légèrement marre de moi, même si j'étais sa petite-amie. Je me doutais qu'il allait bientôt me renvoyer pour la bonne image du bar de son père, et je pouvais le comprendre. Mais disons que j'avais été distraite par sa meilleure amie qui n'avait cessé de m'envoyer des petits regards moqueurs tout en rigolant avec Gabriel. Et oui, ça m'avait rendu folle de rage. Après cela, j'étais bien décidé à la virer de nos vies. Elle ne pouvait pas continuer de roder autour de nous comme un vautour et gâcher ma relation avec le seul garçon qui me plait depuis mon ex. Je refusais qu'une fille se mette en travers de mon chemin et ruine le bonheur que je suis en train d'acquérir doucement avec Gabriel. Et c'était tout en regardant par la fenêtre de ma chambre les flocons de neige tombés que je pensais à un plan pour la faire partir gentiment mais sûrement. Peut-être que mon copain allait m'en vouloir après cela mais j'étais obligée. Si je continuais à la laisser faire, elle allait tout gâcher.

« Hey. » Taylor entrait dans ma chambre et je lui souriais légèrement. « À quoi tu penses ? » Elle s'asseyait sur le rebord de ma fenêtre, à côté de moi.

« À un moyen de dégager complètement cette Nora de nos vies, à Gabriel et moi. Je ne la supporte plus et elle va totalement tout gâcher entre lui et moi si ça continue. Parce que malgré tout, elle le connait mieux que moi et elle pourrait facilement le manipuler. » Je tournais mon visage vers elle pour voir qu'elle me souriait aussi. « Pourquoi tu souris débilement comme ça ? » Je fronçais les sourcils.

« Parce que tu tiens à lui et que tu ne veux pas que quelqu'un se mette entre vous deux. Ça me fait juste plaisir de voir que ma meilleure amie semble s'investir dans sa nouvelle relation. » Elle me prenait la main. « Je veux ton bonheur et je suis vraiment contente que tu ai trouvé un garçon comme Gabriel. Je suis sûre que ça peut être le bon donc ne gâche rien avec lui s'il te plait. Surtout quand Justin est dans les parages parce que tu as tendance à dérailler en sa présence. » Je roulais des yeux. « Je suis sérieuse Jenny, tu n'es plus toi même quand il est là donc concentre toi uniquement sur ta relation avec Gabriel désormais. C'est un bon gars. Et si tu juges que cette Nora peut tout gâcher, fait ce qui est possible pour la faire partir ou lui faire comprendre qu'il est avec toi maintenant. » Elle me souriait et je lui rendais son sourire. Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé avec elle comme ça et ça me faisait réellement plaisir.

« Merci Tay. Et t'inquiète pas que je vais tout faire pour dégager cette Nora. Elle ne va pas tourner encore longtemps autour de lui. Je n'ai pas envie d'être comme toutes ces petites amies jalouses qui ne veulent pas que leur copain sorte et s'amuse mais c'est juste que je n'ai pas confiance en cette fille et malgré le fait que je lui ai dit que je ne la sentais pas, je ne sais pas si il va mettre des barrière entre eux parce que c'est sa meilleure amie. » Je regardais par la fenêtre les voitures qui roulaient dans la rue. Certaines plus rapidement que d'autre et ça m'apaisait en quelque sorte parce que je ne voulais pas croiser le regard de Taylor.

« Je pense qu'il va les mettre ces barrières Jen. Il semble vraiment attacher à toi et je crois au fait qu'il soit sincère avec toi. Crois le quand il te dit qu'il va lui mettre des limites. Fais lui confiance, c'est ton copain maintenant. Vous devez vous faire confiance mutuellement. » Elle avait raison. Je devais apprendre à faire confiance à un garçon et Gabriel était le bon.

« Tu as raison. » Je souriais. « Il ne me fera pas de mal. Mais tu sais très bien que j'ai du mal à faire confiance maintenant, surtout quand on repense à l'histoire avec Blake. » Je roulais des yeux. Je repensais à ces photos que tout le monde avait reçu et l'humiliation que j'avais subi. C'était horrible. Je ne pensais jamais qu'il aurait pu faire ça. « Seul l'avenir sait ce qu'il me réserve. » Je souriais. « Bon, je vais me coucher. Il est tard. »