La tour de garde est le bâtiment le plus haut du bunker. De là haut on apercevait l'entièreté de la métropole, du camp d'entrainement à l'hôpital. Certains pourraient trouver anormal de vivre dans un bunker mais les gens gardaient leurs mêmes habitudes qu'a la surface. Nous avons pourtant connus d'innombrables pertes après les premiers mois, plus d'un quart de la colonie s'est décimée. Certains espéraient toujours pouvoir un jour sortir quand d'autres réalisaient que ce n'était plus le cas et seul ceux-ci survécurent. Nous savions que le gouvernement avait échoué dans sa tâche et que les morts touchaient de plus en plus de régions, certains d'entre nous sont partis combattre mais revenaient la plupart du temps contaminés ou ne revenaient tous simplement pas. Nous avions alors commencé à agir stratégiquement, nous ne faisions que de très courtes sorties par groupe de quatre ou cinq, nous dégagions zones par zones ramassant vivres et autres objets utiles. Tous le monde est au moins sortit une fois du bunker mais seul les qualifiés agrandissent le périmètre. Très bientôt nous pourrons planter de quoi nous subvenir nous même, nous attendons tous avec quiétude le retour à la vrai civilisation depuis trop longtemps.
Je ne pourrai pas dire que vivre sous le bunker était facile mais quand je vois les atrocités que l'extérieur nous réserve je ne suis pas mécontente de me retrouvée ici. Et pourtant un partie de moi même n'est pas à sa place. Je devrais être dehors à tous moments. Je me souviens encore de ce que les nouveaux arrivants nous disaient quand ils avaient enfin atteint le bunker. Les premiers mois il s'agissait de personnes qui avaient connues les grandes attaques. On les appelles carnage, elles se passaient le plus souvent dans les grandes villes. Les gens pensaient être à l'abris chez eux mais l'épidémie s'y est répandue aussi vite que la poussière, il n'y avait que très peu de chance de se sortir de cette situation en vie. Ceux qui parvenaient à nous après plus de 6 mois agissaient différemment. Ils avaient, et on toujours un visage strict, on peut y lire l'horreur qu'ils ont vécus. Certains n'osent pas parler de ce qu'ils ont du faire pour survivre dans ce monde mais c'est compréhensible. La survie avant tout. Nous avons d'ailleurs été entraînés. Pendant ces douze dernier mois nous avons appris à nous défendre, à survivre. Certains sont plus doués que d'autres, il m'a, pour ma part, été très facile d'assimilé chaque objectifs. Je pense être suffisamment entraînée que pour pouvoir partie en mission à l'extérieur, je sais que ma place est la haut. Certains d'entre nous, il s'agit surtout de militaires, sont partis en "déminage". Ils sont au nombre de 6, surentraînés, presque indestructibles. Ils reviennent, après quelques mois passé dehors, faire un rapport au général et emmènent quelques recrues et cette fois, c'était moi. Je savais que j'étais une des meilleurs recrues pour partir car je suis une des plus âgées dans le groupe des adolescents. Le générale ne voulait pourtant pas que je les accompagne dehors. Je me souviens l'une de nos dernières entrevues.
"Je ne peux pas accepter qu'une si jeune recrue parte en éclaireur. C'est bien trop dangereux" avait-il dit sans même que j'ai terminé ma phrase.
"Mais j'en ai toutes les capacités. Il n'y a personne d'autre que moi, ils sont soit trop jeune, soit ils ont déjà une famille. Je dois y aller."
"Non c'est non, ma fille n'ira pas risquer sa vie"
"Je ne te permettrai pas de contrôler ma vie. J'irai dehors que tu le veuilles ou non."
Mes mots avaient sans doute du le blesser, mais il n'avait pas le choix. J'allais de toute façon partir au moment ou l'escouade rentrerai et d'après mes informations c'était demain matin et malgré mon manque de sommeil, j'étais prête.
Le lendemain comme prévu, l'escouade était rentrée, il n'avait pas rencontré de survivant et personne n'avait été blessée. Je m'étais donc ruée vers le groupe pour me présenter même si nous nous connaissions déjà tous sous le bunker. Après plusieurs minutes de marches pour rentrée principal, aperçue le groupe penché sur une table décidant de leur prochaine destination. Je me glissa parmi les militaires et me plaça à coté de mon père.
"Ou partons nous? " Lançais-je.
Pendant une minute, les six me fixerais intensément pensant sans doute qu'il sagissait d'une farce. L'un deux se mit à rire et le reste du groupe se joignit ainsi que mon père.
"Une femme? Ce sera une première. Personne n'était disponible?" Demanda amusé Falco, le chef de l'escouade.
"Je n'ai bien peur que non. Il s'agit de la dernière dans votre tranche d'age" souffla mon père.
"Quel age à t'elle?"
"17 ans"
Les deux était en pleine discussion sur mon compte alors que je me trouvais à coté d'eux.
"Je suis la vous savez?" dis-je agacée.
"Sacré caractère à ce que je vois. Bon, très bien. Prépare tes bagages nous partons dans 15 minutes." Il me fixa pendant plusieurs minutes et remarqua que j'avais déjà mon sac à mon dos.
"Vous ne restez pas plus longtemps?" Remarquais-je
"Etre sous terre c'est pas notre fort. Aurais-tu peur de partir?
"Non!"
J'étais énervée. Comment pouvait-il croire à cela? Je n'avais qu'une seule envie, c'était de partir.
"Très bien la rebelle. Laisse moi t'expliquer, c'est moi qui commande ici. Je te dis de faire quelque chose, tu obéis. Maintenant passe moi ton sac que je vérifie ce qu'il y a dedans."
Il vida le contenu du sac avant de trié ce qui n'était d'après lui pas utile.
"Ca tu n'en a pas besoin" Dit-il prenant ma radio.
"Je la garde" Affirmais-je
"Elle ne te sera pas utile dehors, on ne sait pas communiquer avec le bunker. "
"Je la garde."
Nos yeux se croisèrent et il compris qu'il n'allait pas avoir le dessus quand à la composition de mon sac. Je n'avais pris que le strict minimum mais je tenais à avoir se talkie-walkie, je n'en connaissais pas la raison mais je le voulais avec moi. Suite à cela, le groupe s'apprêtât à prendre des armes et munitions. Je ne savais pas quoi faire alors je ne pris qu'un pistolet et deux paquets de recharges. Falco, souris quand je pris l'arme pour la placer dans mon dos. Je sentais que je n'allais pas m'entendre avec. Il roula des yeux comme si j'avais exprimé mes pensées à haute voix, ce qui n'était pas le cas, et partit avec le reste du groupe vers le camion. Une fois dedans je regarda une dernière fois mon père et lui souris. Il me fixa et se retourna, me montrant ainsi son dos. Je souffla et le camion démarra.
... A suivre. [Je suis désolé pour ceux qui trouve que mon histoire n'avance pas vite mais il ne s'agit pas d'une fiction. Je veux créer un bon roman avec de longs chapitres et donc, ca me prend du temps. Je vous conseil de regarder ma fiction si vous souhaité quelque chose de plus "quotidien"
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Z-Life
Horor2015, une épidémie apparaît provoquant la folie chez l'être humain. Le gouvernement construit des zones de quarantaine, des bunkers sous terre, protégeant les survivants de l'attaque pendant la décontamination. Un ans plus tard, nous retrouvons la j...