Point de vue d'Elizabeth :
C'est la lumière du soleil qui passe à travers les rideaux du salon qui me réveille. Je regarde autour de moi et retrouve mon PC posé sur le sol pas loin des restes de mon repas. Malgré la musique qui venait du salon de tatouage et le fait de dormir dans un endroit inconnu, ma nuit a été très reposante. Je me dépêche de filer sous la douche. Aujourd'hui je dois faire un plein de course, aller à l'université récupéré mon planning de cours ainsi que la liste de fournitures qu'il me manque. Je me lave en vitesse, me sèche et m'habille d'une jupe en jean et un débardeur léger. Je complète ma tenue d'une paire de converse et un bandana dans mes cheveux. Quelle liberté de pouvoir mettre les vêtements que je veux sans me soucier d'avoir des réflexions de la part de mon père. Je n'oublie pas mes deux gardes qui vont sans doute devoir faire un rapport détailler à mes parents sur mes allers et venu, mes fréquentations et mes activés. J'espère juste qu'ils soient assez gentils pour ne pas tout rapporter. Je pourrais peut-être les soudoyer avec ma fameuse recette de salade de pâte. J'attrape mon sac à main et prends également ma pochette avec mes Curriculums, certes pas très long, mais avec quelque expérience en tant que réceptionniste téléphonique pour mon père et les garde d'enfants que j'ai effectuée pour les voisins le temps de leurs soirées mondaines. Je vérifie que j'ai tout et ferme la porte de mon petit logement. Une fois sur le trottoir je remarque que la voiture de Julio qui a été rejoint par Carlos et qu'ils semblent en grande discussion. J'hésite entre prendre mes jambes à mon cou pour les semer ou bien aller les saluer et les tenir au courant de mon planning de la journée. Pendant que je réfléchis je ne remarque pas les hommes qui sortent du salon de tatouage devant lequel je me suis stoppée. Ce n'est que lorsqu'un des deux types me rendre dedans que je sors de ma réflexion.
Le type me juge, son regard balayant mon corps de haut en bas, puis de bas en haut, en s'arrêtant sur des points stratégique comme mes hanches ou ma poitrine. Étonnamment je me sens vraiment petite comparer à lui. Je ne suis pas une personne qui se laisse se faire rabaisser et je ne suis pas connu pour garder ma langue dans ma bouche. Quand j'ai merde à dire à quelqu'un, en général, je ne passe pas par quatre chemins, sauf que là je ne trouve rien à dire. Pendant qu'il fait sur moi une inspection, je fais de même en détaillant son style. Tee-shirt ultra moulant qui ne laisse pas de place à l'imagination face à sa musculature, un jean bien trop bas sur ses hanches qui laisse apparaître l'élastique de son caleçon. Je remonte vers son visage et deux billes bleues me percutent. Je reste là, les yeux perdu dans l'océan qui me submerge. Avant que je n'arrive à me remettre de se choque, au combien visuel, une voix grave venante de derrière m'envoie une onde de frisson dans tout le corps.
- Zack, tu fais quoi ? Sérieux la nuit a été longue et je te rappelle qu'il nous en reste encore quelqu'une à assurer.
J'arrive à détourner le regard de ces yeux océaniques pour me retourner vers celui à qui appartient cette voix et au moment où je le vois je suis encore plus perdu par ce qui se passe dans mon esprit. Ces hommes sont de réel sexe-symbole. Celui qui me fait fasse maintenant est encore plus grand que l'autre, plus carré aussi. Je suis obligée de relevé la tête pour pouvoir le regarder. Si je me sentais petite face à son ami, là je me sens minuscule. Une fourmi fasse à un éléphant. Voilà le constat qui semble nous décrire. Je sens l'autre type se rapprocher de moi dans mon dos et étrangement le fait d'être entre ces deux colosses me fait reprendre mes esprits, même si j'aurais aimé faire un matage en règle de ce deuxième individue.
- Désolé, je me suis arrêtée pour réfléchir et vote ami m'est rentrer dedans. Je vous laisse continuer votre chemin. Ouais voilà, vous vous allez part là et moi de l'autre côté.
Je commence à partir dans la direction opposée à eux et me traite intérieurement de débile. Pourquoi je me suis excusé, c'est lui qui m'est rentré dedans, pas moi. Franchement pour une nana sûre d'elle en général, j'ai clairement jouer à la fille timide et impressionnable. Je me claque mentalement et fini par tourner à l'angle de la rue alors que je sens encore leurs regards dans mon dos. Quelle probabilité ai-je de les recroisé bientôt ? Ou de les recroiser tout court ? Ils semblent trop vieux pour l'université et je ne les imagine pas du tout en professeur. Enfin tous dépens de quelle matière nous parlons. Je continue à avancer quand je sens une présence derrière moi. Accrochant la lanière de mon sac, je tente un regard dans mon dos et je suis soulagée quand je me rends compte qu'il s'agit de mes gardes. Ils me sourient, mais ne disent rien et continu de me suivre comme s'ils étaient juste des touristes. J'arrive rapidement à l'université et me rends directement au secrétariat. La femme qui m'accueille ne semble pas être heureuse de sa présence ici, pendant les vacances. Après avoir récupéré mon emploi du temps, avoir dû expliquer pourquoi je ne résidais pas sur le campus et récupérer la liste de fournitures, je fais demi-tour et prends le temps de faire un petit tour sur les lieux. Heureusement que l'université à l'idée de fournir un plan aux nouveaux. Une fois mon tour de repérage finis je prends la direction du centre-ville pour aller au magasin en espérant trouver tout ce qu'il me faut. Je sens encore la présence de mes deux gardes qui ont sagement attendu à l'entrée de l'université tout à l'heure. Je commence par la liste de fournitures scolaire et après un rapide tour, j'ai réussi à trouver tout sauf les manuels qu'il va falloir que je commande en librairie. Je passe donc au rayon alimentaire me sermonnant mentalement de ne pas avoir pris ma voiture. Certes je n'ai pas loin pour y aller et j'aime marcher, sauf que je suis déjà bien charger. Je décide donc de prendre juste de quoi me faire un dîner ce soir, un peu de beurre, des steaks avec des pommes de terre à l'eau, une sauce toute faite au poivre et des yaourts aux fruits. Je passe par le rayon petit déjeuner, prends des biscottes et du café soluble. Ce n'est pas le meilleur, mais ça dépanne toujours. Je pourrais mettre à contribution Julio et Carlos, mais il semble qu'ils aient eu la même idée que moi et se retrouve, eux aussi, chargés de courses. Une fois à la caisse, je paye mes achats et me dirige vers la caisse centrale, je n'oublie pas que je dois aussi trouver un travail. Hélas, le directeur m'informe qu'il ne prend plus d'étudiants, suite aux absences répétées des anciens étudiants qu'il avait acceptés de prendre. Je remercie donc à contre cœur cet homme aux cheveux grisonnants et reprends mes sacs pour rentrer rapidement chez moi et éplucher les annonces sur le web. J'espère juste que je vais trouver rapidement.
Une fois mes courses rangées, mes fournitures triées, étiquetées et rangées dans mon sac de cours, je décide de composer le numéro de Robin, mon meilleur ami. Celui pour qui mon cœur bat depuis que je suis petite et à qui j'ai donné ma virginité. Celui qui m'a également brisé le cœur sans le savoir et qui depuis un an est en couple avec Sandy, la pire garce que j'ai connue. Le téléphone sonne dans le vide et je comprends qu'il ne me répondra pas. Une fois de plus. Pourtant, je sais que quand, lui, il m'appellera je serai là pour lui. J'avais presque seize ans quand il a commencé à batifoler avec moi. Ça a débuté par des câlins, des bisous de plus en plus proches de ma bouche jusqu'au jour ou un type est ouvertement venu me draguer à la sortie du lycée. Robin est arrivé derrière moi, m'a retourné et a plaqué sa bouche sur la mienne. Jamais je n'avais été aussi heureuse. Pendant quelque mois, nous avons flirté, puis de fils en aiguille, nous avons fini par coucher ensemble. Je n'étais pas sa première fois, mais je ne me voyais pas faire la mienne avec quelqu'un d'autre. Nous avons couché ensemble six fois avant que je ne le trouve au lit avec cette garce de Sandy. J'avais reçu un SMS de la part de Robin, me demandant de venir chez lui. Finalement j'ai compris que ce n'était pas lui qui me l'avait envoyé, mais elle. Je ne lui aie pas parlé pendant plus de deux mois, filtrant ses appels. C'est à une soirée organisée par mes parents qu'il a finis par me dire que j'étais sa meilleure amie, qu'il ne me voyait pas autrement, et qu'il pensait que pour moi, c'était la même. J'ai menti en affirmant que je ne ressentais que de l'amitié moi aussi, mais que j'aurais préféré qu'il me dise que ce qui se passait entre lui et moi ne lui suffisait pas. Finalement nous avons renoués, mais Sandy est restée et avec elle, Robin, c'est éloigné sans vraiment sans rendre compte. Il n'aura jamais su ce que je ressens pour lui et tout ce que sa garce de petite amie s'amuse à faire, comme m'envoyer des photos d'eux dans nos endroits. La falaise qui borde le littoral, ma première fois.
Je compte bien mettre à profil la distance qui me sépare de lui pour tarir mes sentiments. Nouvelle ville, nouveau logement, nouveau départ.
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Les Gardiens des Ombres
ParanormalElizabeth, jeune fille de dix-huit ans, quitte la demeure familiale pour poursuivre ses études loin de la surveillance de son père, grand politicien. Elle ne peut cependant pas échapper aux gardes du corps que ses parents lui obligent. Elle trouve u...