Chapitre 15

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La fin du concert arriva beaucoup plus rapidement que je ne le voulais et les gars firent de nombreux remerciements en se dirigeant vers la plateforme qui les avait monté sur la scène au début de concert. Les fans hurlaient aussi fort qu'elles le pouvaient et même si cela accentuait mon mal de tête pratiquement constant, je me retrouvai à aimer ce son. La musique cessa complètement lorsque les gars montèrent sur la plateforme et firent leurs derniers aurevoirs.

Lou, Ju et moi nous dépêchions de retourner au point de leur départ de tout à l'heure. Nous arrivions au moment où les gars sautèrent de la plateforme et commencèrent à jogger vers la sortie. Niall me fit un clin d'oeil en passant à nos côtés et Liam arriva en dernier. Justine me fit une brève accolade en me souhaitant une bonne soirée et jogga aux côtés d'Harry. Je me retournai pour voir Liam retirer son t-shirt et je me retrouvai hypnotisé par sa beautée. Ses yeux croisèrent les miens et Lou lui tendit un nouveau chandail qu'il enfila rapidement avant de s'approcher de moi, un sourire enfantin jouant sur ses lèvres.

« Prête? » demanda-t-il en capturant ma petite main dans la sienne. La chaleur de sa paume réchauffa ma main et le bout de mes doigts me picotaient. Je levai les yeux afin de voir les siens me regarder tendrement, et j'hochai la tête. Il souhaita une bonne fin de soirée aux gens qu'il restait autour de nous et il m'attira vers la sortie en prenant bien soin de caresser le dessus de ma main avec son pouce.

« Où va-t-on manger? Je meurs de faim. » Je me croisai les doigts pour qu'il me réponde. Il n'a jamais voulu me dire où nous allions malgré mes nombreuses tentatives. Il ria légèrement et ce simple son me fit sourire.

« Tu veux le savoir maintenant? » souria-t-il en me regardant rapidement. J'hochai vivement la tête et il ria davantage. « Très bien. » Nous arrivions au même moment à la camionnette et un homme costaud nous ouvrit la portière, ce que je trouvais totalement inutile mais je ne passai aucun commentaire. Liam conserva ma main dans la sienne alors que je grimpais à l'intérieur et il me rejoingnis rapidement sur la banquette. L'espace était beaucoup plus grand que ce à quoi je m'attendais et je fus quelque peu déçue que nous ne soyons pas coller l'un contre l'autre. On boucla nos ceintures et il sembla hésiter un peu avant de déposer sa main juste au dessus de mon genou.

« Alors? » incistai-je alors que la camionnette commençait à avancer dans la ruelle tranquille.

« Une pizzeria. Mais pas n'importe laquelle, il s'agit de la pizzeria » souria-t-il en me regardant, les yeux étincelants. J'échappai un genre de couinement étrange alors que je tapai des mains ce qui le fit éclater de rire. Il ressera doucement ses larges doigts sur ma peau et bougea tranquillement son pouce d'haut en bas sur le côté de ma cuisse. Le reste du trajet se fit en silence et j'admirai la ville illuminée par la vitre de mon côté.

J'adore le fait qu'avec Liam, je ne me sente pas obligé de toujours avoir à parler. Si nous sommes silencieux, cela nous va à tous les deux et nous profitons simplement de notre compagnie. Nous nous comprenons de cette façon et c'est une chose que je ne peux pas faire avec tout le monde. Niall, par exemple. Si je ne lui dis pas un mot durant cinq minutes, il va me poser toutes les questions imaginables et va s'inquiéter à propos de moi et se questionner lui-même pour s'assurer qu'il ne m'a rien fait. Mais je ne peux le blâmer cela, il veut simplement mon bien. Il prend son rôle un peu trop sérieusement à mon goût, mais je vis avec ce fait.

« Nous sommes arrivés je crois bien » prononça la voix grave de Liam alors que la voiture s'immobilisa. Je tournai mon visage et constatai que celui de Liam était dangereusement proche du miens. Il s'approcha lentement et posa ses lèvres au coin de mes lèvres. Quelques millimètres plus loin, il m'aurait embrassé et seigneur, le simple fait de penser à sa bouche contre la mienne j'ai la chaire de poule. Il se retira lentement en serrant ma cuisse gentillement et se glissa hors de la voiture alors que le chauffeur lui ouvrait la porte. Il me tendit sa main que je saisis fortement en mettant un pied à l'air frais. Je pris une grande bouffée d'air, remplissant mes poumons et appréciai ce simple moment de tranquillité.

Live before dyingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant